Un thé à la ferme.

Je revenais, ce jeudi là, d’une balade en forêt, à laquelle deux copains devaient m’accompagner, mais ces deux lâcheurs avaient préféré aller jouer au « baby » et au flipper au café du Stadium. Les balades en forêt étaient mon grand plaisir et j’y passais le plus clair de mon Lire la suite…

Train de nuit.

Beate quittait Hanovre pour se rendre à Lausanne où l’attendait sa belle famille avec laquelle il avait été prévu qu’elle passerait l’été. Mariée depuis l’année précédente avec Herr[note= Monsieur] Peter Höerli, citoyen suisse qui avait fait fortune en Allemagne, elle avait fait un mariage qui faisait d’elle une riche bourgeoise Lire la suite…

Au Locarno.

Show me the way to the next whisky bar… Ce soir là, j’avais voulu sortir seul en boîte, sans la cuadrilla rassurante de mes peones de copains en titre, et me prouver que j’étais beau, tout seul, matador improbable dans l’arène illusoire de mes dix-huit ans: « Dejad me solo! »* Travolta Lire la suite…

Une jolie petite caille.

Étienne et Pierre étaient potes, très potes. « Les inséparables »… on les appelait ainsi, et s’il est vrai que ça n’était pas bien méchant, ce surnom montrait bien le mépris amusé dans lequel les gens du milieu dont ils essayaient de se faire adopter les tenaient. Ce sobriquet n’était d’ailleurs pas Lire la suite…

Sur les sentiers obscurs III

Impromptu d’une après-midi d’été. J’ai raconté dans « Walking the dog.» ma rencontre avec Karine ainsi que la manière dont je la pris à mes filets, lui laiss,ant entendre à mots couverts que mon chien pour lequel elle semblait éprouver un intérêt certain, avait déjà eu une expérience féminine au Lire la suite…