Beate quittait Hanovre pour se rendre à Lausanne où l’attendait sa belle famille avec laquelle il avait été prévu qu’elle passerait l’été.
Mariée depuis l’année précédente avec Herr[note= Monsieur] Peter Höerli, citoyen suisse qui avait fait fortune en Allemagne, elle avait fait un mariage qui faisait d’elle une riche bourgeoise mais l’enfermait à vingt-quatre ans dans un rôle qu’elle détestait et la jetait sur la voie toute tracée d’une vie qu’elle avait déjà prise en horreur.
Lorsqu’elle y pensait, elle se sentait prise par un vertige qui la laissait désemparée tant l’éducation qu’elle avait reçue la condamnait à accepter cette destinée de volaille pondeuse, obéissant au tic-tac d’une vie décidée par d’autres qu’elle se prenait à haïr.
Jamais, jamais elle ne pourrait…
Dans cette Allemagne de la première moitié des années trente, les valeurs qu’édictait le parti qui n’en finissait plus de monter se mêlant de tout dans la vie des gens pour leur imposer un mode de vie rigoriste et réducteur, vilipendaient l’émancipation féminine en tant que perversion judaïque ainsi que tout ce qui la symbolisait : maquillage, cigarette, coquetterie… « La femme allemande telle que nous nous la représentons doit être capable de renoncer au luxe et au plaisir ». Ce qui pour autant n’empêchait pas les riches privilégiées de mener une vie mondaine débridée.
Dans son « Michael, un destin allemand » roman paru en 1929, le sinistre Joseph Goebbels claironnait: « Je hais ces femmes criardes qui se mêlent de tout sans rien y comprendre; elles oublient alors la plupart du temps de se consacrer à leur vraie mission : élever des enfants ».
Tout l’ entourage de la jolie Beate, sa famille, ses amis, fréquentations et connaissances, tous, dans son milieu, adhéraient à ces valeurs auxquelles et elle était, sous leur regard censeur, tenue de se plier.
Herr Höerli, qu’un important rendez-vous d’affaires attendait l’avait laissée devant la gare après avoir confié ses bagages à un porteur qu’il avait gratifié d’un somptueux pourboire lui ordonnant de monter les bagages de Madame jusqu’à sa place.
Son mari avait décidé, sa belle famille avait entériné: son été serait suisse. Il y avait pire châtiment.
Ce mot qui lui était venu pensant à ce qui l’attendait l’interpella:châtiment…? De quel châtiment pouvait-il être question?
— La vie, ma vie ne peut être un châtiment… —
Abeille à la vitre, Beate, affolée, cherchait la lumière.
Suivie par son porteur Beate traversait l’immense hall en direction du quai 7 où son train était au départ, secrètement flattée de sentir sur elle le regard des hommes qui la croisaient.
Beate était belle, très belle. Grande et élancée, elle était l’archétype de la beauté aryenne, sa poitrine opulente et ferme s’ornait des petites aréoles roses, qui lui gardaient un air de fraîcheur juvénile; sous la taille bien prise, s’évasaient des hanches pleines, aux courbes suaves, elle avait de longues jambes, au galbe parfait, des attaches fines, et tout son corps dégageait une impression d’élégance épanouie et harmonieuse.
Quant à son visage, c’était un modèle de grâce féminine. Ses cheveux blonds, qu’elle portait en opulentes tresses relevées en bandeau, encadraient un visage aux pommettes hautes, éclairé par de magnifiques yeux bleus, au regard intense et profond; elle avait un joli nez droit aux narines délicates, une bouche sensuelle, dont les lèvres gracieusement ourlées, s’entrouvrait sur un sourire sage découvrant la nacre de ses dents.
Elle savait qu’elle était belle et avait confusément conscience de l’attrait qu’elle exerçait sur les hommes, cependant toute son éducation l’avait amenée à nier ce fait et à l’ignorer si ce n’était à le considérer comme un péché.
Marchant sur le quai 7 elle longea le monstre noir, entouré d’un halo de jets de vapeur, bête de métal haletant rassemblant sa puissance. Elle fut impressionnée et il lui vint à l’esprit l’image de cet étalon frison noir qu’elle avait vu en érection dans la pénombre de son écurie et dont le souvenir la poursuivait. Elle s’arrêta, abîmée dans ses pensées, s’apercevant interloquée que la vague de désir qui insidieusement montait au creux de son ventre lui faisait mouiller son entrejambe.
Ce n’est qu’en voyant le porteur s’éloigner qu’elle reprit ses esprits et pressa le pas pour le rattraper.
Il y avait peu de voyageurs et le porteur avait installé Beate dans le luxueux compartiment de première classe dans lequel elle était seule.
Elle essaya de s’absorber dans la contemplation du spectacle des voyageurs sur le quai, mais ne parvenait pas à chasser les images que la puissante machine avait éveillé en elle à son arrivée dans cette gare.
Sans un à coup, le décor de la gare se mit à doucement glisser derrière la vitre.
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Beate ouvrit les yeux.
Dehors, c’était une nuit d’encre, hachurée de temps à autre, par la tache blanche, aveuglante, d’un feu de sémaphore, avalée tout aussitôt qu’apparue, ou rehaussée par le trait de pinceau, vite estompé, d’un pâle faisceau lointain.
A l’intérieur, régnait une pénombre transparente, dont le calme, teinté par le lavis de la lumière bistre des veilleuses, contrastait avec l’obscur vacarme, qui semblait régner, au dehors.
Combien de temps était elle restée là, prostrée, dans cette zone ouatée et vide bercée par le balancement immobile… ?
Que se passa t-il, autour d’elle, pendant ce temps en creux ? Rien…Elle n’en savait rien.
La seule chose qu’elle savait c’est qu’elle venait de faire un rêve extraordinaire, un rêve tel qu’elle n’en avait jamais fait
Abasourdie, elle se rendit compte qu’une excitation intense s’était emparée d’elle, lui tordant le ventre, la faisant mouiller, son souffle s’était accourci et, sans qu’elle s’en rende compte, elle haletait, et s’était mise à pousser de petits geignements, ses doigts crispés se crispaient sur la moleskine de son siège, dans une tension, qu’elle ne pouvait maîtriser, et qu’elle ne comprenait pas.
Sa cyprine ruisselait de sa chatte engluée, le long de ses cuisses .
Beate restait hébétée, prostrée, réalisant que son rêve semblait se prolonger, et prenant conscience qu’elle s’imaginait, déjà, passant à l’acte avec l’impressionnant animal.
Elle se repassait sans fin les images brûlantes d’une étonnante précision qu’elle gardait en mémoire et acceptant enfin des pensées si longtemps refoulées s’imaginait se livrant aux plus obscènes caresses et, ses doigts s’activant sur son clitoris, plongeant dans sa chatte, trempée de cyprine, l’amenant à des orgasmes de plus en plus violents, qui la laissaient épuisée, au bord du vertige.
Elle avait ouvert son corsage et caressait ses seins, alors qu’ayant à moitié arraché sa culotte de satin ses jambes gainées de soie largement écartées, elle se masturbait avec une frénésie qui la faisait râler.
Combien de temps cela dura t-il… ? Beate n’aurait su le dire tant ses orgasmes l’avaient plongée dans un état second.
Elle gémissait encore son plaisir, quand brusquement, la porte du compartiment s’ouvrit sur un homme à la recherche d’une place, il eut un geste comme pour s’excuser mais réalisant l’incroyable spectacle qui s’offrait à ses yeux éberlués, il resta bouche bée : une beauté presque nue, gémissante de plaisir… et seule !
Beate ne s’en était pas rendu compte, dans son sommeil, le train s’était arrêté en gare de Mannheim pour prendre des voyageurs.
L’homme se retourna et appela, dans le couloir
—Meine Herren, je vous invite à venir jeter un œil sur le charmant spectacle que je viens de découvrir! ! Venez, donc je vous assure que cela en vaut la peine…!
Deux autres hommes s’approchèrent, eux aussi, bourgeois bien mis, propres sur eux, qui restèrent un moment stupéfaits, puis s’entre-regardèrent, en riant, l’œil allumé .
— Très chers amis, la providence veillerait-elle sur notre voyage ?
Le notable, premier arrivé et s’approchait, débouclant déjà la large ceinture d’un pantalon qu’il se mit à dégrafer.
Même surprise de cette façon toute femme se serait regimbée.
Au lieu de ça, la belle Beate eut un sourire vicieux et tendit la main vers l’imposante mentule que le notable avait déjà sortie. Se retournant sur ses compagnons :
— Eh bien, Messieurs, je crois que la mignonne n’attendait que nous…
Les deux autres s’étaient approchés, et entouraient maintenant la splendide créature, qui les regardait, tour à tour, avec un sourire semblant les appeler.
Ces trois types allaient la baiser, et non seulement, elle acceptait, mais elle s’en réjouissait !
Comment était-ce possible ? Comment la belle bourgeoise à l’éducation puritaine aux mœurs austères pût s’offrir, sans vergogne, ni retenue, aux premiers venus, pour satisfaire les dévorantes envies de stupre qu’un rêve avait éveillées en elle…
Monsieur le Juge, qui s’était approché le premier de la magnifique créature, empoigna son gourdin, au gland violacé, et se mit à lui en lui frapper la joue avec un ricanement lubrique, elle leva vers lui son beau regard, soumise, se tourna, bouche entrouverte, et il enfonça sa grosse mentule entre ses lèvres offertes, empoigna sa chevelure, la forçant sur son engin. Les deux autres avaient baissé leur pantalon et Beate s’était emparée de leur queue, qu’elle branlait à gestes lents et lascifs, l’un deux caressait ses cheveux.
Elle lâcha la queue qu’elle avait en bouche, pour sucer celle d’un des autres types, puis ce fut au tour du troisième, et alternant ainsi, elle les suça jusqu’à ce que, celui qu’elle pompait, le souffle précipité ne se tende, et avec un long cri, décharge tout son sperme, à larges giclées, dans la jolie bouche ravie, et implorante de la belle garce.
Avec des rires obscènes et des exclamations de contentement, ils la firent se lever, ses lèvres et son menton dégouttant de sperme. Le notable s’assit sur la banquette, jambes écartées, dégageant son gros chibre. Un des deux autres, fit se retourner la belle enfant, et amena ses jolies fesses au- dessus du gourdin turgide sur lequel, écartant les beaux lobes soyeux, il la fit s’empaler, gémissante.
Elle avait les yeux révulsés et sur son beau visage se lisait une expression crispée de souffrance, mais on ne pouvait pas manquer de voir l’ineffable sourire, qui disait le plaisir, que lui causait la brutale pénétration.
Quand il l’eut entièrement pénétrée, le magistrat prit sa taille à deux mains, et impulsant des mouvements de va et vient à son bassin, il la secoua puissamment sur son mandrin, déclenchant chez la mignonne, un orgasme qui la fit hurler.
L’un des deux autres types s’était agenouillé, et enjoignant son comparse d’approcher de lui, la belle proie, il enfonça son pieu dans le petit con délicat, la faisant râler de plus belle. Le troisième larron s’approcha, et saisissant la belle enfant par les cheveux, il empoigna son chibre et l’enfonça entre ses jolies lèvres distendues.
La belle poussait des râles et des geignements de plaisir, ses bourreaux râlaient, eux aussi, tout en proférant insultes, et mots obscènes.
Plusieurs personnes, dont un ecclésiastique en soutane, attirées par les cris et l’agitation, s’étaient attroupées, se tenant à la porte et ne perdaient rien du spectacle. Il y avait même une grande femme imposante, d’allure bourgeoise, en toque de vison et voilette, qui n’était pas des moins intéressés.
Regardant avec un sourire entendu le clérical, la dame s’excusa et le poussant doucement de sa main gantée, avec le geste d’autorité d’une femme qui avait l’habitude d’être obéie pénétra dans le compartiment, s’assit d’abord sur la droite, puis décida de changer de place, et s’installa sur la banquette d’en face, légèrement de côté, de telle sorte qu’elle perdrait pas une miette d’un spectacle qui semblait la ravir.
Pendant ce temps, la folle bacchanale continuait, et à entendre ses cris et ses gémissements, ces trois salauds faisaient jouir la belle coquine, comme une bête
Le curé, dont l’expression montrait une forte tension intérieure semblait très agité. Le brave ecclésiastique éprouvait en fait un véritable supplice, en dépit de tous ses efforts, il savait qu’il allait craquer, et entrer dans le jeu.
Le type qui baisait la mignonne, se mit à pousser des ahanements rauques, qui montraient que son excitation était à son paroxysme, il n’en pouvait plus. Il se lâcha dans un long cri auquel répondirent de petits gémissements saccadés de la belle.
Cela dut inciter le juge, qui la prenait par derrière à conclure, car, lui aussi, se lâcha, dans un râle, alors qu’il enfonçait sa mentule, au plus profond du ventre de la belle enfant, lui faisant exhaler une longue plainte de gorge.
Beate suçait le troisième type et le branlait, y prenant manifestement beaucoup de plaisir, alors que les deux autres, leur gourme jetée, se dégageaient déjà. Lui, tenait le beau visage entre ses mains, et penché en arrière, se tendait à petits mouvements de va et vient, vers la jolie bouche, dispensatrice de l’ineffable caresse.
On le vit se tendre encore, il eut deux ou trois hoquets et dans un chapelet de cris brefs et intenses, il déchargea sa semence dans la bouche avide de la jolie vicieuse, qui en avala la presque totalité.
Alors qu’il remontait son pantalon, il se tourna vers un jeune gars qui se trouvait à la porte, lui fit un signe de tête, et s’adressant au curé :
— Si ça vous dit, faut pas vous gêner, Herr Pfarrer, elle aime ça, la salope ! Toi aussi …Vas y !
Le gars regarda le curé, qui regarda Beate. Elle eut un magnifique sourire , des plus vicieux.
— Ja, Herr Pfarrer, kommen Sie [note= Oui, Monsieur le curé, venez ]… Et toi aussi, viens !
Le jeunot oubliant alors, toute réserve, se jeta sur elle et baissant son pantalon, la tourna et enfouit son mandrin dans la petite chatte trempée de cyprine et de sperme. La jolie coquine l’accueillit avec un profond soupir de bonheur.
Le curé, s’avança et relevant sa soutane, découvrit un large caleçon que baissa, immédiatement, la jolie curieuse, dévoilant un gourdin de belle taille. Elle l’empoigna, décalotta le gros gland turgide, plusieurs fois, et l’engloutit avec gourmandise.
La bourgeoise, qui s’était mise à murmurer des paroles inaudibles depuis un moment, semblait se régaler du spectacle avec un étrange sourire, un éclat de plaisir lubrique dans les yeux, peu à peu, elle éleva la voix:
— Oui, vas-y baise lui la bouche! Comme ça, oui…Et toi, suce le bien, salope! Oui, c’est ça! Ouii!
A travers sa robe sa main fourrageait convulsivement son entrejambes.
Frau[note= Madame] Schlampe que le train amenait à Lausanne pour affaires était en fait une ancienne courtisane qui avait gravité au temps de sa splendeur dans les milieux les plus huppés d’Europe et gardait de cette époque, outre une jolie fortune, une nostalgie de ses frasques que la splendide petite vicieuse venait de réveiller, attisant du même coup les désirs brûlants trop longtemps contenus qui couvaient sous les cendres d’années de sagesse forcée.
L’ecclésiastique, lui, avait fermé les yeux, tenant toujours sa soutane à deux mains, et semblait en proie, aux plus délicieux vertiges. On pouvait voir ses lèvres remuer, comme pour une prière. Quel saint le culte recommande t- il de remercier, dans un pareil cas d’extase…? Lui, le savait sûrement, car il le faisait avec la plus grande ferveur.
Le jeune gars se déchaînait, secouant la mignonne, qu’il faisait gémir à chaque coup de boutoir. Elle, n’en continuait pas moins à satisfaire le curé, qui ayant emprisonné le bas de sa soutane entre ses dents, caressait éperdument le beau visage de celle qui lui donnait tant de plaisir.
Il précipita ses marmonnements, jusqu’à ce qu’ils se transforment en un drôlatique chevrotement, qu’il ne contrôlait plus. Alors, les yeux révulsés, crispant ses doigts sur la nuque de la belle, il éjacula à longs jets puissants, dans sa jolie bouche. Avec des geignements avides, elle avalait la copieuse décharge, de larges gouttes s’échappant des coins de sa bouche, pour goutter sur son menton, trempant ses adorables petits seins.
La maintenant sur sa queue, finissant son abondante éjaculation, on entendit le prêtre rendre grâce à celle qui venait de le combler, alors que, du pouce, il signait son front :
Ut benedico tibi filiam meam, quoniam bonus es tu.(Je te bénis, ma fille, car tu es bonne.)
Le juge et son acolyte se tenant tout près de la belle la caressaient avec des sourires lubriques tout en lui grinçant mots crus et insultes qui la ravissaient.
Le jeune type qui continuait à besogner la mignonne, déchargea à ce moment, dans un dernier coup de boutoir encore plus violent, comblant la belle d’une longue décharge, qu’elle accueillit avec des geignements lascifs.
Elle retomba, broyée, épuisée par l’intense tension qu’avaient provoqué ces longs moments de jouissance ininterrompue et la violence des orgasmes qui l’avaient secouée. Plongée dans une torpeur brumeuse, des lambeaux de sensations la parcouraient de frissons, et de spasmes … Elle se rendit alors compte qu’elle continuait à gémir sous le coup des répliques de ses orgasmes.
Son retour vers le réel était lourd, confus, encore enivrée et endolorie de ses ébats lascifs, elle peinait à reprendre pied. Elle avait cependant conscience que les bourgeois et le prêtre l’entouraient et la caressaient lui murmurant des propos salaces qui la jetaient dans une nouvelle ivresse.
C’est alors que se produisit ce à quoi nul ne s’attendait…
Frau Schlampe, n’y tenant plus, se leva et sous le regard ébahi des hommes qui l’entouraient, approchant sa bouche de celle de Beate la prit longuement, dans un baiser passionné, lui murmurant des mots brûlants et complices alors qu’elle la caressait tendrement.
Beate interloquée, encore embrumée de jouissance, se laissa emporter vaincue par ce nouveau tourbillon de luxure aussi enivrant qu’inattendu.
La matrone se sentant gagnée par une excitation, qui précipitait sa respiration, se pencha sur Beate caressant la dentelle du haut de ses bas, effleurant la peau soyeuse du haut de ses cuisses…Beate se tassa un peu plus sur la moleskine de la banquette, écartant encore davantage ses jolies jambes, offrait sa tendre cyprée trempée de mouille et de sperme au regard gourmand de sa séductrice.
— Voilà, oui, oui… comme ça … montre-moi ton joli con, trésor… oui..Ooh ! oui… ma très belle… !… comme ça… Oui !
Elle posa ses mains sur les cuisses de Beate et doucement, les força à s’ouvrir encore, s’extasiant, à courtes exclamations, devant la beauté de l’érotique spectacle, qui semblait la transporter.
— Que tu es belle …Mon Dieu !…C’est …ravissant…
Elle s’était agenouillée devant Beate, d’une voix qui se faisait rauque elle souffla à sa tendre proie:
— Tu es si trempée que je vais te prendre comme ça, petite pute…!
La bourgeoise aussi adepte des amours saphiques éprouvait pour sa jolie victime, ce qu’elle avait toujours éprouvé pour ses maîtresses, ce curieux mélange de tendresse et de gratitude en même temps qu’un intense sentiment de violence et de domination, une quasi cruauté, envers sa proie. Beate la fixait haletante, une lueur angoissée dans le regard, se mordant la lèvre inférieure, elle se demandant ce que celle qui venait de l’embrasser et de la caresser comme si elle était son objet voulait lui faire subir… déjà soumise:
— Qu’allez vous me faire Madame?
L’autre eut un rire
— Je vais te baiser… avec ça!
Et tendant une main sous ses yeux écarquillés, elle se tourna vers les hommes sidérés en ricanant:
— Vous n’avez jamais vu ça, hein, les chéris?
Revenant à Beate, affolée :
— Oh! Madame, mais je…
— Tais-toi, salope…! Tu vas voir comme je vais te faire jouir!
Beate le regard perdu, renversa la tête en arrière, sentant les doigts de celle qui devenait sa maîtresse s’insinuer dans sa fente incandescente, trempée de cyprine et de sperme tout en redoutant la brutale intrusion, l’appelait. Lorsqu’elle sentit les phalanges de sa tortionnaire, écarter les lèvres tumescentes de sa chatte, elle fut à la fois envahie d’appréhension, en même temps que d’une curiosité étrange, d’une envie, d’être sauvagement pénétrée, et violentée par la main impérieuse, dont trois doigts commençaient à s’enfoncer, et à forcer son petit con, pulsant les ondes d’un plaisir, envoûtant. Ses râles se muèrent, en une plainte qui quémandait davantage, et d’un mouvement du bassin elle se tendit vers sa main en signe d’invite.
Avec un rire cruel:
— Encore, mon amour ?
Beate hocha la tête, les yeux fermés et se tendit encore vers sa tortionnaire en guise de réponse. Les hommes s’étaient encore approchés et formaient cercle autour de la belle victime échangeant regards, commentaires salaces et exclamations, sentir sur elle ces regards de mâles en rut décuplaient les sensations lubriques qui l’assaillaient. Dans un vertige, elle sentit sa bourrelle retirer alors, sa main pour la ramener aussitôt et cette fois enfoncer avec une lenteur calculée quatre doigts qu’elle avait rassemblé; elle poussa davantage pour y faire entrer la paume qui bloqua au niveau de la jointure de son pouce et Beate la sentit alors commencer à tourner sa main doucement.
— Mmh!… Que tu es douce, chérie !
Échangeant des regards de connivence lascive avec les spectateurs, elle marmonnait insultes et mots crus, sa voix trahissait une tension qui allait s’accroissant. Elle faisait, lentement, aller et venir ses doigts, les tournait, faisant éprouver, à sa tendre victime, un plaisir auquel se mêlait une douleur qui lui faisait produire râles et gémissements. Elle intensifia son mouvement en même temps que sa belle sentit son souffle s’accélérer sur son ventre et sa chatte. De sa main libre, elle caressait doucement, du bout des doigts le petit bourgeon dur de plaisir, doucement, pendant qu’elle bougeait sa main droite lascivement dans l’adorable petit con trempé de cyprine, avec des bruits mouillés
— Oh ! Encore… Encore!
Beate suppliait sa tourmenteuse, à murmures implorants.
Avec un regard entendu aux hommes subjugués, la harpie retira doucement ses doigts du sanctuaire qu’elle violentait, et, cette fois, ayant ramené ses cinq doigts ensemble et replié le pouce dans sa paume, elle les poussa doucement en avant, distendant progressivement l’entrée du vagin… Beate sentit que les doigts avaient pénétré jusqu’aux jointures, et que la main commençait de lents mouvements de rotation alors que son amante la forçait en avant, plongeant la jolie victime dans un abîme vertigineux de sensations chaotiques.
La douleur devenue intense, irradiait dans son ventre et le haut de ses cuisses, la faisant grimacer, mais celle-ci n’était pas exempte du plaisir qu’elle avait ressenti, et geignant doucement, elle poussa encore son ventre en avant, vers la main qui la torturait si délicieusement.
Frau Schlampe comprit tout de suite et augmenta la force de sa poussée imprimant des mouvements plus rapides de rotation à sa main. Son souffle était devenu rauque et il sembla à Beate, sertie dans son halo de douleur et jouissance, l’entendre grincer des dents.
Douleur et plaisir mêlés, Beate se sentait monter, monter, emportée par un tourbillon bacchique d’une puissance telle qu’elle n’en avait jamais éprouvée . Elle supplia sa maîtresse :
— Oh ! Oui ! Chérie…Continue … Encore ! Encore ! Oui !
Celle-ci répondit dans un gloussement:
— Là… Oui! Traînée…! Attends, tu as besoin d’ un peu plus de…
Sa voix rauque et hachée et son souffle précipité disent son émotion.
Entourant une des cuisses de Beate de son bras, la pressant contre son opulente poitrine, la mégère se pencha sur la petite chatte tuméfiée et y cracha sa salive à plusieurs reprises puis, elle poussa à nouveau sa main entre les lèvres noyées de sécrétions et ahanant sous l’effort, poussant encore, enserrant sa proie avec force, tournant sa main en lents mouvements, elle la fit pénétrer toute entière dans le fourreau vaginal, arrachant à sa victime un cri de douleur et de volupté, qu’elle accompagna d’une exclamation de triomphe. Terrassée par la jouissance, Beate se mit, à éjaculer par saccades, de longs jets de cyprine qui semblaient ne pas pouvoir s’arrêter.
Elle sentit alors dans un long et puissant mouvement de piston la main de sa tortionnaire s’enfoncer dans son ventre. Avec un feulement rauque, son implacable maîtresse poussait maintenant son bras, soumettant sa tendre victime avec brutalité. Beate hoquetait sous la douleur. Elle la supplia :
—Ooh ! Chérie ! Ooh… !Tu me…! Arrête , je… !
—Oui, chérie, ma douce, mon amour …Oui ma belle !
En experte, la furie se retira alors, lentement. D’abord son avant-bras, puis son poignet puis sa main. Les yeux plissés, un éclat cruel dans le regard elle fixa Beate qui avec une sorte de long sanglot se détendait…. c’est alors qu ‘elle sentit le poing fermé de sa dure maîtresse venir buter sur ses lèvres, les écraser, les distendre d’un seul coup, dilater l’entrée de son vagin et s’enfoncer, d’un long mouvement dans son ventre. En même temps que la douleur explosait, elle fut balayée par un ouragan de jouissance qui la fit hurler. Elle n’eut pas le temps de retomber que déjà, le poing se retirait, pour réitérer, lui arrachant à nouveau un cri. Frau Schlampe, les yeux fous, répéta plusieurs fois son mouvement et cela de plus en plus vite, de plus en plus fort, noyant sa douce victime dans des orgasmes à répétition.
Beate, brisée, se sentit défaillir et s’effondra sur la banquette.
Elle était entrain d’émerger de sa torpeur… Les cheveux collés au front et aux tempes par une sueur de débauche.
La mignonne était épuisée et dodelinait de la tête, renversée sur la banquette de luxure, ses mains se caressant lascivement, encore sous le coup des répliques de ses orgasmes offerte aux regards ébahis du cercle de voyeurs.
Que s’était-il passé… ? S’était-elle évanouie ? S’était-elle endormie ?
Elle eut l’impression de s’éveiller d’un rêve… sa chatte endolorie la rappela à la réalité de ce que son impitoyable maîtresse venait pour son plus grand bonheur de lui faire subir.
Celle-ci se redressa et s’assit sur la banquette à côté de Beate, la fixant de son regard dominateur, elle se saisit de son jupon et s’y essuyant soigneusement les mains lui jeta:
— Je t’attendrai au wagon restaurant pour le frühstück[note= petit déjeuner] à sept heures, ne me fais pas attendre.
Et posant un rapide baiser sur sa bouche, elle se leva et sortit, jetant :
— Je vous laisse finir cette petite pute, vous autres ! Tâchez d’être à la hauteur et de la faire jouir comme elle le mérite!
A peine eut elle quitté le compartiment, que les voyeurs reprirent leurs rôles de mâles dominateurs et se ruèrent leur frêle proie.
Beate, que la vicieuse matrone avait amenée à un point d’excitation extrême, avait besoin d’assouvir les désirs, et tensions lubriques, qui continuaient à la tordre, labourant son ventre et ses reins. Elle ne voulait que jouir, jouir encore et accueillit les étreintes bestiales, et les caresses obscènes de ses bourreaux, avec un plaisir sauvage.
Elle fut baisée, sodomisée, à plusieurs reprises, et dut tous les sucer, tour à tour, avalant éjaculation sur éjaculation, elle fut facialisée, couverte de sperme. Ils ne la lâchèrent, dévastée, qu’après avoir totalement vidé leurs couilles.
Alors, avec des éclats de voix qui se voulaient mâles, des plaisanteries lourdes, et des rires gras, ils s’en allèrent, la laissant, pantelante, éreintée, dégouttelante de leur sperme.
Comblée et heureuse comme elle ne l’avait jamais été.
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Cela faisait maintenant près d’une heure que le train s’était arrêté en gare de Lausanne. Sur le quai presque désert, ne se trouvait plus un voyageur, seuls quelques employés des Chemins de Fer Fédéraux s’affairaient à leurs occupations .
L’impatience qui avait gagné Frantz Höerli, frère de Peter, et qu’il n’avait pas encore manifestée, s’exprima enfin sous la forme d’une saillie qui fit sourire malgré l’ambiance tendue… Ce Frantz, il n’avait pas son pareil!
— Cette dinde n’est pas encore arrivée que déjà elle nous pose problème.
Beate ne leur posa plus aucun problème. Ils ne la revirent jamais.
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