Tine.

— Tiens! Ça va t’ i’ mon gars?
— Oh! Bonjour, M’sieur Guédru, je … oui, ça va et vous ?

Le garçon sortait de la boulangerie au moment où le vieux Guédrun y entrait. Un instant déstabilisé, il se reprit. Il fallait donner le change…mais voyant qu’il n’y avait personne autour d’eux, Mick chuchota, suppliant:

— Oh! j’ai envie de vous, M’sieur Guédru!

Anselme, que la naïve supplique amusa lui répondit sur le ton de la blague:

— Ah, toi, tu m’as l’air d’avoir encore des ennuis avec ton dérailleur…!

Le vieux avec un rire, lui lança discrètement une œillade complice:

— Eh, ben, passe donc samedi après-midi à l’atelier, on regardera ça ensemble.

Le garçon eut pour son amant un regard débordant de reconnaissance.

— Oh, merci, M’sieur Guédru! Merci!

Toujours souriant, et affectant un air détaché, celui-ci lui murmura:

— Tout doux, baisot…! Fais attention: si on nous entend pas on nous voit… d’accord? Allez à samedi.

Et le vieux tourna les talons et se dirigea vers son « Aronde » garée à deux pas.

Tout le reste de la semaine, impatient, transporté de bonheur Mick vécut dans l’ attente de ce moment.

Le samedi, suivant , dès que deux heures sonnèrent, il enfourcha son « Gitane » et parcourut les quelques kilomètres qui séparaient sa maison de la chaumière des Guédru.
Depuis le début de la matinée, « ça cracinait », comme on dit en Normandie, de cette pluie fine et drue venue de la mer qui vous douche aussi sûrement que s’il pleuvait à verse, mais le gamin n’en avait que faire.

Il lui fallut à peine un quart d’heure pour arriver mais devant la barrière des Guédru, il ruisselait, vêtements mouillés, trempé jusqu’aux os. Tout entier tendu vers ce qui l’attendait dans le petit cabanon, il s’en moquait, se disant que tout se mérite.

Il rangea son coursier sous l’appentis et impatient, frappa à la porte de l’atelier. Pas de réponse… à l’intérieur, pas un bruit. Il réitéra plusieurs fois, toujours rien.
Mick pensa, alors que son vieil amant l’attendait à la maison, pas un seul instant il n’eut l’idée que celui-ci eût pu lui poser un lapin.
Il traversa le verger et se dirigea vers la longère.
A peine eut il frappé, que la porte s’ouvrit… A sa grande surprise ce fut Tine qui apparut dans l’encadrement de la porte.
Mick déconcerté bredouilla un « Bonjour Madame… » qui la fit sourire.
Le garçon surpris était à cent lieue de penser se trouver face à l’épouse de son amant… il était aussi intimidé de se retrouver en présence de cette femme qu’il ne put s’empêcher de trouver belle.

Tine en effet, avait laissé sa tenue habituelle, la sempiternelle blouse en imprimé fleuri à élégance toute normande, pour une robe turquoise mettant en valeur sa blondeur et le bleu de ses yeux, qui lui seyait à merveille.

A vingt ans Tine était une véritable beauté qui ne comptait pas ses soupirants et elle gardait dans la plénitude de sa cinquantaine une allure et un port qui faisaient se retourner nombre d’hommes sur son passage lorsqu’elle allait faire des courses à Yvetot ou à Rouen.

— Mais t’ es tout trempé, mon pauvre chéri! Viens, allons rentre! Reste pas dehors avec ce temps de chien! Attends, mon chou, je vais chercher d’ quoi t’ sécher…

Et elle disparut par la porte qui jouxtait la grande cheminée de briques pour reparaître quelques instants plus tard un drap de bain sur un bras.

— Viens là…mais regarde moi ça, dans quel état tu t’es mis…! Attends ! Là…! T ‘es venu voir Anselme pour ton vélo, hein?

Elle eut un petit rire de gorge…
— Ben, t’as pas de chance mon pauvre biquet… Il est en ville, mais i’ devrait pas tarder à revenir bientôt… t’as qu’à l’attendre avec moi, hein?

Elle le frictionnait énergiquement et le garçon se laissait faire, emporté par le tendre tourbillon des gestes attentifs… il souriait… c’était bon de sentir ces mains de femme sur lui, ces gestes pleins de douceur… qui se faisaient de plus en plus doux et appuyés.
Tine caressait son visage, elle avait baissé la voix et lui murmurait:

— C’est vrai que t’ es mignon… Anselme a raison, t’es vraiment très mignon :

D’une voix timide, Mick perplexe lui répondit:

— Oh! Merci Madame!

Tine eut un rire de gorge et posa un baiser sur sa joue, puis un autre et un autre, elle eut encore son petit rire le regardant tendrement alors qu’elle lui caressait les cheveux.
Le garçon, rouge de confusion restait interdit, n’osant croire à ce qu’il lui arrivait…

Tout en picorant son visage de petits baisers:

— Dis moi, ma biche, tu as déjà fait l’amour avec une femme…? Avec un homme, je sais… mais…

Elle jouait avec lui, le regardant avec un air amusé. Lui, essayait de cacher son trouble et sa gêne bredouillant des mots sans suite.
Tine ouvrit son gilet de laine trempé de pluie et se mit à déboutonner sa chemise. Le regardant d’un air enjoué, elle l’ouvrit largement et commença à caresser sa poitrine, sur laquelle elle se pencha et l’embrassa.
Puis approchant son visage de celui du sien, elle se remit à l’embrasser à petits baisers en posant plusieurs sur sa bouche… elle souriait.

Elle le foudroya quand, posant ses lèvres sur les siennes, elle prit sa bouche dans un baiser qui le subjugua de douceur.
Amusée, elle pensa qu’il était le seul qu’elle eût embrassé depuis son mariage avec Anselme, il y avait eu des femmes certes, par contre aucun autre homme.
Lui, c’était… différent.

Avec une jolie roucoulade, elle le prit par la main.

— Viens, mon chou, Viens!… J’ai très envie de toi!

Elle le prit par la main et l’entraîna vers la chambre.

                                                                  ***

Le mercredi soir en rentrant, après voir vu son jeune amant en sortant de la boulangerie, le vieil Anselme attendit le moment de passer à table pour annoncer à son épouse:

— Ma Tine, j’ai un p’tit cadeau pour toi, mais faudra qu’ tu sois gentille avec moi…
— Oh, vieille pratique, comme si qu’ j’ suis pas gentille avec toi, pas?
— Mais oui, Tine, oui…tu sais bien que j’ te taquine.
— Alors?
— C’est une surprise…
— Oh! Allez, quoi…! Te fais pas prier!
— ‘coute moi bien, ma Tine. Samedi prochain, figure toi que…

Ce fut ainsi que les deux complices mirent au point le traquenard dans lequel ils allaient faire tomber leur proie.

                                                                        **

Étourdi par le tourbillon d’émotions qui faisait battre son cœur dans une chamade folle, Mick entra dans la chambre, Tine le tenant toujours par la main. Elle le poussa en riant sur le lit, et entreprit de le déshabiller tout en l’embrassant. Le garçon ne savait plus ce qu’il lui arrivait…
Il fut bientôt nu dans les bras de sa fougueuse maîtresse qui l’embrassait le cajolait, caressant son sexe en érection.

— Mmh! Que c’est bon…! Viens chéri, tourne toi!

Mick s’exécuta, ne sachant trop ce qu’attendait de lui sa maîtresse.

— Cambre toi, ma chérie… Fais moi voir ta jolie rondelle…

Écartant ses fesses elle lui prodigua un baiser qui le fit gémir.

— Oh! Oui…tu aimes ça, hein ma belle?

Elle s’allongea, le prit à nouveau dans ses bras et après l’avoir longuement embrassé, le regardant en souriant, caressant tendrement son visage, d’une voix douce elle lui demanda:

— T’ as aimé ça, hein, qu’Anselme t’encule?

Elle le sentit se raidir, puis se relâcher et se blottir contre elle, hochant la tête et dans un souffle il murmura un « Oui! ».
Elle rit.

— T’aimes te faire enculer, hein, ma chatte?

Encore une fois, elle le sentit hocher la tête contre son épaule.

— T’ aimerais que je t’encule?

Rouge de con fusion, Mick la regarda… il ne comprenait pas.
Tine se leva et se dirigea vers la grande armoire contre le mur de côté et en ouvrit un battant, elle y prit un objet et revint vers le lit sur lequel elle s’assit.
Quand elle le posa sur le lit à coté de lui, Mick reconnut un godemichet en cuir d’une taille impressionnante muni d’un harnais.

— Il te plaît chéri? Je suis sûre que t’en jamais vu des comme ça… C’est Anselme qui l’a fait…il est beau, hein?
— Il est énorme!

Elle rit, en le caressant.

— C’est avec ça que je vais t’enculer, ma chérie.

Posant un rapide baiser sur sa bouche, elle se leva et sortit de la chambre.
Le garçon qui était dans un état second eut tout loisir de détailler le gode dont les dimensions l’impressionnaient… il ne pouvait cependant s’empêcher de le considérer avec envie.
Il eut le temps d’en détailler la facture, imitant parfaitement la forme d’un pénis sous lequel se renflaient de gros testicules, l’énorme olisbos était fait d’un cuir brun verni par l’usage et incroyablement doux au toucher.

Un moment plus tard, Tine revint tenant un bocal que Mick reconnut, et le posa sur la table de chevet.

Puis dans un geste gracieux, elle enleva sa robe, qu’elle jeta sur un fauteuil.
Dessous, tenant ses bas elle ne portait qu’un porte-jarretelles noir, sous lequel elle était nue ainsi qu’en témoignait le léger nuage de poils blonds qui frisottaient en haut de ses cuisses . Relevant les pans de dentelles de l’affriolante pièce de lingerie, elle fixa le gros gode autour de sa taille par le harnais avec une aisance qui révélait une longue pratique.
Puis elle s’agenouilla sur le lit, et à quatre pattes rampa vers le gamin, un sourire torve sur les lèvres sur lesquelles elle passa dans une mimique salace, un petit bout de langue humide.

Elle se tenait au-dessus de lui, et il voyait l’énorme gode pendre entre ses jambes. Elle se baissa sur son visage, et se mit à l’embrasser à petits baisers. Alors qu’il sentait son haleine douce et tiède, de la pointe de sa langue, à petits coups, elle mouillait ses joues, son front, ses lèvres, lui procurant une sensation étrange. Incapable de bouger, il subissait la singulière caresse et n’avait aucune envie que cela cesse. Dans une sorte d’engourdissement délicieux il se laissait aller à un doux abandon.

Puis, s’allongeant sur lui, elle l’enlaça et l’embrassa avec une fougue et une force, qui le surprirent, et, curieusement, même s’il répondit à son long et violent baiser, à aucun moment, il ne chercha à lui rendre…passif il subissait sa loi.

— Viens, ma chérie… Ta maîtresse va te prendre maintenant, elle va baiser ton joli cul avec ça ! Tourne-toi, petite pute!

Il s’exécuta, et lui présenta sa croupe, qu’ il cambra, écartant ses lobes fessiers. Il tremblait d’excitation. Il voulait qu’elle vienne…! Qu’elle le prenne…!
Sa maîtresse se pencha alors, et caressant ses fesses, embrassa sa rosette offerte, la titillant de sa langue. Il se tendit vers son baiser lubrique, sentant sa langue s’insinuer dans mon anneau, où elle se mit à jouer, le faisant râler de plaisir.

— Oui… Tu aimes ça, ma salope ! Demande à ta maîtresse qu’elle te baise, petite chienne !… Demande !

Sa voix feulait dans un registre qui le subjuguait.
Il la supplia:
— Oh! Prends-moi maîtresse…! Baise-moi…!
— C’est bien !

Tine se redressa et se saisit du bocal sur la table de chevet. Du bout des doigts elle préleva une noix du liniment qu’elle étala sur l’œillet du giton, dont elle testa la souplesse y enfonçant les premières phalanges de trois doigts réunis, ce qui le fit gémir de plaisir. Il pouvait entendre sa maîtresse soupirer, et émettre de petits bruits de gorge de contentement. Ces préparatifs étaient le début de son plaisir.
Il l’entendit ensuite grincer, d’une voix que la violence de son excitation faisait trembler :

— Il en faut beaucoup ma chérie… Je veux que tu aies mal… oui… Il faut que tu souffres… il le faut bien !(elle rit.) Mais, je ne veux pas te blesser… Tu sais, le secret, c’est de bien lubrifier… je veux que tu le prennes tout entier dans ton petit cul. Et tu le prendras, petite salope !

Elle caressait doucement son dos, lui se soumettait, docile, tremblant d’excitation sous ses mots crus et ses insultes.
Il bandait à en avoir mal.

— Il est très gros ! Ce sera sûrement un peu… sensible.

Elle rit.

— Mais je vais te faire jouir…Oui, je vais te faire jouir, petite salope ! Je suis sûre que tu en redemanderas.

Pendant ce temps, elle enduisait de suif le monstrueux gode sur toute sa longueur.

— Viens… donne toi à ta maîtresse… Viens, ma toute belle… Viens, que je t’encule… !

Elle le prit par la taille, et il sentit l’énorme tête du gode, enduite du lubrifiant, venir se placer entre ses fesses. Immédiatement, il sentit une poussée, en même temps que sa bourrelle le tirait par la taille, sur l’énorme pal, dont il sentit la tête commencer à le pénétrer.

— Oui… ! Oui !! Tu le prends… Oh ! Oui…!

Sa voix éperdue d’excitation montait dans les aigus.

Le giton donna plusieurs à-coups vers le chibre, qui distendait son anneau geignant sous les pulsations de douleur que l’énorme engin lui infligeait. Il sentait que la monstrueuse tête le pénétrait, gagnait peu à peu, éprouvant une jouissance intense, traversée de fulgurances de douleur, qui le faisaient gémir.

Sa tortionnaire dans le cruel plaisir, de voir son pal le pénétrer et écarteler son armille grinça:

— Oui ! Tu vas le prendre ma salope ! Oui… petite pute… ! viens… Viens dessus ! Encore… Encore ! Oh ! C’est bon ! Que c’est bon…!
Elle éprouvait pour le giton un étrange mélange de tendresse et de gratitude en même temps qu’un puissant sentiment de cruauté et de brutalité, un délicieux sentiment de perversion sadique.
Entre ses grincements de dents et ses râles, elle éructait ses insultes, le fouettant de mots mouillés d’acide sur un timbre qui n’était pas le sien.

La douloureuse progression du monstre dans son fourreau mettait le giton au supplice, il gémissait et râlait, soumis à une brutale volupté. Il jouissait d’entendre les insultes et les mots crus de sa tourmenteuse, qui le transportaient. A la douleur que sa tortionnaire lui infligeait se mêlait l’âpre et sombre jouissance que celle-ci générait. À la chaîne de son désir, il lui était, désormais, totalement soumis !

Tine l’attira encore plus fort, et pesa de toutes ses forces sur son pal. Lentement, l’énorme gland distendit ses sphincters et pénétra son antre, lui arrachant un long cri dans lequel se mêlait douleur et volupté.
Sa maîtresse exultait.

— Oohh ! Oui, ma salope… oui ! Tu le prends… ! Ooh, ma chérie…! Oouii… !

Le giton, croupe cambrée avec des soupirs et des gémissements de douleur s’enfonça entièrement, sur le monstrueux phallus, alors que, sa maîtresse en extase, se répandait en insultes et mots crus, qui témoignaient de sa fièvre lubrique.

L’agrippant alors par la taille, elle commença de lents et puissants mouvements de va-et-vient, qu’elle accompagnait d’un ahanement rauque, bredouillant des mots obscènes, qu’elle mêlait de mots tendres ou d’injures.

Pendant plusieurs minutes elle le fit jouir plusieurs fois de suite, variant la force, changeant la cadence, accélérant le rythme de ses coups de boutoir, douleur et plaisir mêlés, épuisant le giton de tension libidineuse.

Les cheveux collés aux tempes par une sueur de débauche Tine lentement, les mains aux hanches de son amant, retira le monstrueux phallus de cuir de son fourreau.

Dans un râle, pantelant, Mick s’affala sur le lit, vaincu.
Alors qu’il haletait à recherche de son souffle Tine s’était penchée sur lui et le couvrait de baiser tout en le caressant.

Assumant pleinement son rôle de maîtresse dominatrice, Tine était cependant pensive.. Ils étaient convenus avec son Guédru de complice d’attendre son retour avant de commencer la phase ultime de la soumission du giton, elle tenait absolument à ce que son homme y assiste et devait temporiser. — [i]Qu’est ce qu’il pouvait encore bien fabriquer cet escogriffe?[/i] — Il lui avait pourtant dit qu’il serait là avant trois heures or, il était déjà trois heures et quart.

Elle était d’autant plus embarrassée la Tine qu’elle ne voulait absolument pas que le « freluquet » la « touche ou lui fasse des trucs », même si elle commençait à ressentir maintenant un presque début de tendresse pour lui.
Le seul qui pouvait la toucher, lui faire des trucs et la baiser, c’était Anselme. Personne d’autre.
Lui, le mouflet était là pour se faire baiser et la baiseuse c’était elle!

Passant sa main entre ses cuisses elle eut un sourire, les remontant trempées de cyprine, elle pensa que le « mouflet » l’avait excitée comme une belle salope et qu’elle avait sacrément joui en le baisant.

— Mmh…mon petit amour, viens là ma chérie, viens contre ta Tine…Oh! Oui…!

Mick se lova amoureusement contre sa belle séductrice ensorcelé par sa féminité, son odeur, la douceur de sa peau… Il était plein de reconnaissance pour les sensations qu’elle lui avait fait découvrir… cette femme qui l’avait aimé comme une femme venait de lui ouvrir les portes d’un monde nouveau, et il éprouvait pour elle un sentiment de gratitude infinie.

— Oh, Tine, je vous aime!

Tine eut un rire léger

— Oh,oh…! Mon amour, comme tu y vas!

Elle en riait… mais elle en était toute remuée, Tine. Quelque chose en elle avait tressailli qui la laissait troublée, qu’elle essaya de chasser.

Mick qu’elle tenait dans ses bras, songeuse, embrassait son cou, ses seins opulents sur lesquels elle sentait son souffle, léchant ses mamelons qu’elle sentait se durcir… son souffle s’était accourci et elle sentait enfler au fond de son ventre une vague chaude et douce… elle eut un profond soupir et prenant le visage son jeune amant entre ses mains, elle l’embrassa d’un long baiser passionné.

— Oh! Tine…oh! Chérie…

D’un coup, elle se disloqua et d’une voix qu’ un désir fou faisait trembler, elle râla:

— Embrasse moi, mon amour viens! Caresse moi, chéri.

Le garçon émerveillé couvrait de baisers et de caresses les seins de sa maîtresse gonflés de désir.

— Oui! Oui! Chéri! Oh, encore…encore ! Caresse moi …caresse moi!

Devant l’inexpérience du garçon elle prit sa main qu’elle guida entre ses cuisses.

C’est à ce moment que du bruit se fit entendre dans le salon, sur lequel donnait la porte d’entrée.

— Guédru…! Le v’là!

Tine un moment décontenancée se reprit vite. Elle se glissa sous la couette et en repliant un pan:

— Toi aussi!

Du salon, on entendit la voix de Guédru:

— Où qu’ c’est qu’ vous êtes…?

Mick nota le « Vous »… Guédru savait donc que Tine ne serait pas seule à son retour.

— Ici!

Tine avait répondu d’une voix enjouée. Avec un sourire, elle posa un baiser sur la bouche de Mick avant que son mari n’entre.
Elle ressentait bien un peu de culpabilité à ne pas avoir strictement respecté sa parole… — [i] D’accord, mais y avait pas non plus d’ quoi fouetter un chat ![/i]— Non, ce qui l’intriguait, c’était ce qui avait parlé en elle et l’avait poussé à ce « moment d’égarement » avec le « mouflet »…

Guédru entra dans la chambre encore vêtu de la canadienne qu’il mettait immanquablement pour sortir, et les considéra tous les deux avec un sourire:

— Aah, ah ! J’ vous y prends là, les amoureux…

Tine éclata de rire,

— Eh, ben! Ça te va, toi…!

Alors que Mick s’essayait à sourire tâchant de prendre un air décontracté.

Guédru s’assit sur le bord du lit près de Tine et l’embrassa, puis se penchant sur Mick, posa un baiser sur sa bouche.. Il les prit tous les deux par le cou et les caressa.

— Ah ! Mes petites chéries, comment qu’ j’avais hâte de vous retrouver…Vous avez l’air de vous être bien entendues toutes les deux… J’ suis t’ i’ invité?

Avec un sourire, il débouclait déjà sa ceinture…
Tine chantonna, les yeux pétillants:

— « Mais, grand nigaud, qu’ t’es bête; ça s’ fait sans l’ demander…. »

Il se pencha sur elle et l’embrassa tendrement. Puis il se leva quitta son pantalon dévoilant son magnifique chibre déjà orgueilleusement dressé. Mick ne put retenir une exclamation qui fit sourire Tine.

— C’est vrai qu’ t’es beau mon Guédru!

Il s’agenouilla sur le lit et vint se placer entre ses deux odalisques. Il n’était point besoin de parler…Tine se saisit du fort mandrin qu’elle dirigea vers le giton avec un geste d’acquiescement, celui-ci s’en empara et sous le regard avide de sa maîtresse engloutit le gland turgide distendant sa bouche et se mit à le sucer avec avidité. Tine branlait la forte hampe, pétrissant les lourdes couilles de son mari qui, le souffle court les caressait tous les deux.

— Oh! Mes petites salopes… c’est rien bon! Oui…encore!

Ils s’échangèrent ainsi le gros vit d’Anselme, jusqu’à ce que Guédru qui n’en pouvait plus, les mains crispées sur le cheveux de Tine n’éjacule déchargeant à lourdes giclées tout son sperme dans sa bouche.
Même si elle put avaler une partie de la copieuse décharge, le reste s’échappant par les commissures de ses lèvres distendues gouttait sur son menton trempant ses seins. Elle se tourna alors vers Mick qui comprit de suite ce que lui commandait son regard. Elle se pencha sur lui et ils échangèrent un baiser passionné. Enivré par l’obscénité de leur geste, il goûtait ainsi sur les lèvres de sa maîtresse le sperme de son amant.

Ils s’allongèrent alors tous trois enlacés, se murmurant des mots crus , brûlants, mouillés d’acide se caressant amoureusement.

Tine se retournant à un moment dévoila à Guédru son splendide fessier. Il n’en fallait pas plus pour que le vieux bouc ne fût saisi à nouveau par ses envies libidineuses. Empoignant les hanches de sa douce, il la fit se retourner:

— Viens là ma Tine, viens… Donne ton cul, chérie!

Avec un soupir d’aise, Tine se tourna.
Grognant de satisfaction, Anselme se mit à embrasser, les fesses, le con humide de mouille que sa femme lui tendait.
Pendant ce temps celle-ci avait attiré Mick à elle et après l’avoir masturbé un bref instant lui prodiguait, le laissant interdit, sa première fellation. Les sensations qu’elle lui fit ressentir furent d’une telle intensité, qu’il éjacula après quelques secondes de la merveilleuse caresse, le laissant, passablement honteux, des cloches plein la tête.

Tine en aurait souri, si elle n’avait été accaparé par ce que lui faisait ressentir la caresse que lui prodiguait son mari. Écartant des deux mains ses lobes fessiers, il dardait au plus profond de sa rosette une langue gourmande qui l’affolait, déclenchant chez elle des désirs plus profonds.

— Oh! Encule moi Guédru…! Encule moi chéri!

C’est alors que Guédru enjoignit à Mick qui les regardait, hypnotisé:

— Viens ici, ma chatte! Serre toi contre Tine, mettez-vous côte-côte. J’ vais vous enculer toutes les deux…

Sa surprise passée, le garçon vint se placer tout contre Tine qui tournant son visage vers le sien avec une expression d’incrédulité, se mordit la lèvre inférieure, eut un sourire et l’embrassa.
Ils étaient tous deux haletants, dans la même attente, dans la même indécente position, jambes écartées fesses ouvertes, offertes à leur baiseur qui grinça, les caressant:

— Regardez moi ces beaux culs de salopes ! Petites chiennes, je vais vous baiser à vous faire gueuler…

Dans une excitation exacerbée, il continuait à maugréer des mots crus entre ses dents. Se penchant sur la rosette nacrée de Tine il la baisa passionnément, y abandonnant sa salive. Alors qu’elle soupirait encore sous la caresse, ce fut au tour de son giton qui se cambra encore davantage, accueillant l’obscène baiser avec un gémissement de volupté.
Guédru agenouillé derrière les deux croupes qui s’offraient à son regard avide suça son médius et son majeur gauche en chercha l’armille de Tine où ils s’enfoncèrent faisant lui éprouver la douceur tiède du soyeux fourreau. Puis , procédant comme il avait fait avec Tine il prit de ses deux doigts droits l’œillet du garçon qui accueillit l’intrusion avec un râle de bonheur. Alors lentement il commença à faire aller et venir ses doigts faisant gémir de plaisir ses deux proies. Murmurant des paroles obscènes entre ses dents serrées il fit longtemps jouir ses deux partenaires à les faire gémir alors qu’ils continuaient à s’embrasser.

Puis il s’interrompit et se saisissant du bocal de liniment, en préleva une noix dont il oignit l’une après l’autre les deux armilles.

Il se plaça derrière Tine et commença par enfouir son chibre dans son con ruisselant de mouille. Puis il leur ordonna.

— Écartez vous bien, salopes… je vais vous baiser le cul!

Mick se cambra encore davantage alors que Tine les deux mains sur ses lobes fessiers, les écartait faisait indécemment saillir sa rosette ce qui mit Guédru dans un tel état qu’il ne put s’empêcher dans un râle d’y refourrer ses doigts.

Il plongea sa grosse queue dans le con de sa belle, et l’en retirant, l’aboucha à sa rosette sur laquelle il pesa, la distendant et la fit céder s’enfonçant lentement dans son fourreau. Elle eut un gémissement de douleur qui se mua vite en ronronnements de plaisir quand la grosse mentule se mit à pesamment la limer. Après un long moment, Mick que Tine embrassait, entendit leur baiseur bouger.

Il vint se placer derrière lui, lui écartant les fesses, et, abouchant sa massue à son armille, lentement l’y enfonça toute, lui faisant pousser un râle sourd. Il le lima profondément, le faisant monter, monter encore.

Alors qu’ il râlait sous les profonds coups de l’épaisse bielle, il sentit à nouveau la langue de Tine sur ses lèvres… Ils s’embrassèrent encore, échangeant un long baiser lubrique et délicieux.

Guédru qui paraissait de plus en plus échauffé, se retira doucement et se replaçant derrière Noémie il l’empala à nouveau, et se remit à la limer encore pendant un long moment, puis, sur un hoquet, s’enfonçant en elle au plus profond, avec un long feulement, il éjacula dans son fourreau, secoué de spasmes violents. Tine jouissait, gémissant doucement, pendant que Mick continuait à l’embrasser.
Guédru se retira, maintenant flaccide, et se laissa tomber sur la couette entre ses deux féales.

Ce fut un nouvel intermède érotique, de tendresse et de cajoleries salaces.
Ils poursuivirent leur batifolage jusqu’à ce que Tine à un moment eût un regard appuyé vers Guédru et l’accompagna d’un lent hochement de tête en souriant. Mick ne s’était aperçu de rien. Tine l’embrassa et lui caressant les fesses:

— Viens, ma chatte… tourne toi!

Il obéit et se mettant à quatre pattes tourna sa croupe vers elle.

— Oui, ma chérie… c’est ça!

Elle caressa les fesses qu’il lui tendait
Voyant Guédru sourire en regardant sa femme tout en branlant son gros chibre à gestes lascifs il fut intrigué et demanda:

— Qu’allez vous me faire, Tine?
— Tu verras bien, petite salope…! Écarte ton cul!

Le garçon obéit.
Tine s’empara du bocal posé sur la table de nuit et oignit son œillet de suif, ce que Mick ne put voir c’est qu’elle s’en enduisait aussi la main et l’avant-bras droits.
Tine s’apprêtait à lui faire subir ce qu’elle aimait par- dessus tout dans la baise: ce qu’elle appelait « faire une main ».
Si les expressions « fist », « fisting » n’avaient pas encore traversé l’Atlantique, la chose, chez nous, existait bel et bien dans certains milieux, la belle y avait été initiée par une de ses maîtresses du temps de sa jeunesse lorsqu’elle vivait à Rouen.

Main droite levée, Tine toute à sa joie caressa et embrassa les fesses de son jeune amant, se mordant la lèvre inférieure elle regarda son mari qui jouissant à l’ avance du lubrique spectacle auquel il allait assister, caressait son mandrin elle le regarda longuement et lui dit avec un sourire entendu:

— Mmh! Ce sens que cette petite pute va m’aller comme un gant !

Si Mick ne comprit pas, Guédru lui, éclata de rire goûtant tout le sel du trait d’humour…

— Tu es prête, salope?
— Qu’est ce que vous allez me faire Tine…?
— Tais toi… tu me remercieras après! Fais ce que je te dis!

Tout en lui écartant les fesses elle caressait son anneau du bout d’un doigt, le massant délicatement… c’était une très agréable sensation… doucement, avec délicatesse, elle l’ y enfonça, le faisant lentement aller et venir .

— Oh! Oui…
— Oui, tu aimes ça, ma chatte…Tiens, deux!

Et joignant le geste à la parole Tine glissa un deuxième doigt dans son orifice lui faisant pousser des soupir de délices.

— Oh! Oui! Que c’est bon…!

Sa maîtresse eut un rire …

— Je te l’avais dit que tu aimerais ça ! Tu en reprendras bien encore un doigt, chéri …?

Il l’entendit rire à nouveau…

Et lentement, elle lui enfonça alors trois doigts. Mick les sentit distendre son anneau qui s’ouvrit avec une étonnante souplesse… — [i]Oh! C’est délicieux…!— [/i]elle commença alors de légers mouvements de va et vient qui pulsaient doucement des ondes de plaisir lui faisant pousser de profonds soupirs. Tine était une experte!… il jouissait…Tout à son plaisir et à l’étonnement qu’il ressentait,il en avait oublié celui qui les regardait … Il l’entendit grincer entre ses dents:

— Baise le ma Tine! Baise le, ce p’tit pédé…!

Tine avait retiré ses doigts et les enduisit à nouveau de liniment.
Le garçon sentit sa maîtresse introduire à nouveau avec une grande douceur ses premières phalanges… c’étaient maintenant quatre doigts qu’elle enfonçait dans sa rosette distendue et se mêlant aux ondes de plaisir il sentait que commençait à irradier une douleur diffuse.

Il se sentait monter,et monter encore et s’entendit gémir:

— Oh! Encore chérie… Continue…!

Elle murmura d’une voix rauque:

— Tu aimes ça, hein, chienne…? Qu’est ce que je t’avais dit! T’en veux encore, hein salope ? Oui! Oui…! Tu vas te la prendre dans le cul!

Le giton comprit alors que c’était c’est sa main entière qu’elle voulait qu’il prenne … cette idée un instant l’affola… pour réaliser dans le même temps que désormais, c’était lui qui l’implorait.

Tine se mit à tourner doucement ses doigts s’appliquant à lui en faire sentir la puissante caresse. Il jouissait le sexe plaqué à son ventre dans une érection presque douloureuse…Les yeux fermés, Il geignait, imprimant à son bassin de lents mouvements sur la main intruse.

— Oh ! Que tu es douce, petite pute… Que c’est bon !

Doigts en coupe elle les poussait doucement avec de lents et puissants mouvements de rotation du poignet dans son orifice, lentement, comme avec précautions. Le giton sentit sa rosette se distendre douloureusement et les doigts pénètrent jusqu’au métacarpe, le faisant gémir. Il entendait sa tourmenteuse pousser des soupirs rauques et murmurer des mots obscènes…

Celle-ci ramena sa main et joignant ses cinq doigts en coupe, pouce replié dans le creux de la paume et en poussa les première phalanges entre les fesses que Mick cambrait et écartait dans une invite salace…

— Oui,ma salope! Oui…!

Elle les poussa doucement en avant, distendant progressivement son anneau et il sentit que les doigts l’avaient pénétré jusqu’aux jointures. Sa bourrelle poursuivait les lents et puissants mouvements de rotation de sa main, sur laquelle elle forçait…

La douleur, s’était faite intense, irradiant son fondement, mais cette souffrance générait un plaisir ineffable qu’il appelait en geignant, et en poussant encore davantage sa croupe vers la main qui le violentait. Sa maîtresse intensifia sa poussée imprimant des mouvements plus rapides de rotation à sa main. Son souffle se précipitait devenu rauque et elle s’était mise, sous l’excitation, qui l’avait envahie à grincer des dents.

Douleur et plaisir mêlés, il se sentait emporté par un tourbillon de luxure et éprouvait un vertige qu’il n’avait jamais ressenti. Dans un état second, il geignait et suppliait sa tortionnaire

— Oh ! Oui !… chérie … Encore ! Encore ! Oui…!

Entourant sa taille de son bras, le serrant contre ses seins plantureux qu’il caressait, Tine poussa à nouveau sa main entre ses fesses qu’il lui offrait écartelées, et ahanant sous l’effort, poussant, poussant encore, serrant sa proie avec force, tournant sa main en mouvements rapides, sa tortionnaire fit céder ses sphincters martyrisés pénétrant de sa main toute entière, dans un long bruit de succion son fourreau, lui arrachant un hurlement de douleur et de volupté, que son impitoyable maîtresse accompagna d’une exclamation de triomphe… Il éjacula avec des sanglots de jouissance se sentant presque défaillir.
Guédru fasciné par le lubrique spectacle qui s’offrait à son regard ébahi poussa une exclamation.

— Oh! Oui! Oh, la salope…!

Mick dans le chaos de ses sensations le vit se déplacer… Guédru vint se planter face à lui et empoignant son mandrin, il lui tourna la tête la relevant, leurs regards se croisèrent. Une main sur les reins, il branlait, de l’autre, son gros chibre. Avec un signe d’acquiescement il frotta les lèvres du giton de sa grosse mentule, celui-ci, docile, ouvrit la bouche dans laquelle Guédru enfourna son gland humide de sécrétions.

Pendant qu’il suçait avidement le gros gland d’Anselme qu’il sentait se tendre, sa bourrelle continuait à forcer sa main dans son fourreau. Elle l’y plongea jusqu’au poignet avant de doucement la ressortir pour l’y enfoncer encore plus profondément d’un lent mouvement de piston jusqu’à la saignée du coude. Tétanisé sur le bras qui le clouait, le giton crispé sur l’épaisse mentule du vieux, eut un long râle de jouissance.

Alors, n’y tenant plus Guédru éjacula, dans un feulement faisant gicler un geyser de foutre dans la bouche de son amant, l’emplissant de son épaisse semence qui déborda de ses lèvres pour se répandre sur le drap.

Éperdu de jouissance, la bouche inondée de sperme, Mick s’affala sur le lit, alors que sa maîtresse retirait délicatement son bras de son fondement.

Il sortait de sa torpeur, et retrouva ses deux bourreaux assis au bord du lit à ses côtés. Tous deux le caressaient, sa maîtresse le couvrait de baisers. Le giton se redressa, encore embrumé de stupre s’agenouilla entre eux et les prenant chacun par le cou, se mit à les embrasser à tour de rôle.

Qu’ il se fût agi des caresses et des baisers de Tine ou de ceux de Guédru, Mick les recevait avec un égal bonheur. Émerveillé, il louait le hasard providentiel qui avait mis sur son chemin ses deux mentors et débordait de gratitude pour eux, qui lui faisaient vivre une expérience dont il n’aurait jamais pu imaginer la portée.
La débauche et la lubricité dans lesquels ils le faisaient se vautrer lui était un bienfait tel qu’ il n’en avait jamais ressenti et le vice dans lequel tous trois communiaient lui avait ouvert des perspectives auxquelles il savait désormais qu’il ne renoncerait jamais.

                                                                    *

Encore une fois, le « freluquet » était parti tard.
Il était presque six heures et Tine pensive, passait le café du « coup d’ jus » traditionnel, encore une fois décalé.
Pendant ce temps, Guédru était allé faire un saut à l’atelier.

Que s’était il passé…? Pour quelle raison avait elle eu ce coup de folie? Pourquoi avait elle eu envie de ce môme à ce point? Pourquoi ressentait elle une telle tendresse quand elle pensait à lui ?
Le traitant comme la petite salope qu’il était, elle l’avait baisé sauvagement et en avait tiré beaucoup de plaisir. Pourtant…

Guédru entra.

— C’est i’ prêt, ma Tine?
— Presque. Assois toi, j’ vais t’ servir.

Au lieu de ça, Guédru passa derrière elle et l’entourant de ses bras, l’embrassa dans le cou.

— Tu l’as bien baisé, hein? T’as t’ i’ aimé?
— Oui, beaucoup! Faudra qu’ i’ revienne…
 
                                                               **et il eut l’air si décontenancé que le vieux eut un sourire:

— Tiens! Ça va t’ i’ mon gars?
— Oh! Bonjour, M’sieur Guédru, je … oui, ça va et vous ?

Il fallait donner le change…mais voyant qu’il n’y avait personne autour d’eux, Mick chuchota, suppliant:

— Oh! j’ai envie de vous, M’sieur Guédru!

Anselme, que la naïve supplique amusa lui répondit sur le ton de la blague:

— Ah, toi, tu m’as l’air d’avoir encore des ennuis avec ton dérailleur…!

Le vieux avec un rire, lui lança discrètement une œillade complice:

— Eh, ben, passe donc samedi après-midi à l’atelier, on regardera ça ensemble.

Le garçon eut pour son amant un regard débordant de reconnaissance.

— Oh, merci, M’sieur Guédru! Merci!

Toujours souriant, et affectant un air détaché, celui-ci lui murmura:

— Tout doux, baisot…! Fais attention: si on nous entend pas on nous voit… d’accord? Allez à samedi.

Et le vieux tourna les talons et se dirigea vers son « Aronde » garée à deux pas.

Tout le reste de la semaine, impatient, transporté de bonheur Mick vécut dans l’ attente de ce moment.

Le samedi, suivant , dès que deux heures sonnèrent, il enfourcha son « Gitane » et parcourut les quelques kilomètres qui séparaient sa maison de la chaumière des Guédru.
Depuis le début de la matinée, « ça cracinait », comme on dit en Normandie, de cette pluie fine et drue venue de la mer qui vous douche aussi sûrement que s’il pleuvait à verse, mais le gamin n’en avait que faire.

Il lui fallut à peine un quart d’heure pour arriver mais devant la barrière des Guédru, il ruisselait, vêtements mouillés, trempé jusqu’aux os. Tout entier tendu vers ce qui l’attendait dans le petit cabanon, il s’en moquait, se disant que tout se mérite.

Il rangea son coursier sous l’appentis et impatient, frappa à la porte de l’atelier. Pas de réponse… à l’intérieur, pas un bruit. Il réitéra plusieurs fois, toujours rien.
Mick pensa, alors que son vieil amant l’attendait à la maison, pas un seul instant il n’eut l’idée que celui-ci eût pu lui poser un lapin.
Il traversa le verger et se dirigea vers la longère.
A peine eut il frappé, que la porte s’ouvrit… A sa grande surprise ce fut Tine qui apparut dans l’encadrement de la porte.
Mick déconcerté bredouilla un « Bonjour Madame… » qui la fit sourire.
Le garçon surpris était à cent lieue de penser se trouver face à l’épouse de son amant… il était aussi intimidé de se retrouver en présence de cette femme qu’il ne put s’empêcher de trouver belle.

Tine en effet, avait laissé sa tenue habituelle, la sempiternelle blouse en imprimé fleuri à élégance toute normande, pour une robe turquoise mettant en valeur sa blondeur et le bleu de ses yeux, qui lui seyait à merveille.

A vingt ans Tine était une véritable beauté qui ne comptait pas ses soupirants et elle gardait dans la plénitude de sa cinquantaine une allure et un port qui faisaient se retourner nombre d’hommes sur son passage lorsqu’elle allait faire des courses à Yvetot ou à Rouen.

— Mais t’ es tout trempé, mon pauvre chéri! Viens, allons rentre! Reste pas dehors avec ce temps de chien! Attends, mon chou, je vais chercher d’ quoi t’ sécher…

Et elle disparut par la porte qui jouxtait la grande cheminée de briques pour reparaître quelques instants plus tard un drap de bain sur un bras.

— Viens là…mais regarde moi ça, dans quel état tu t’es mis…! Attends ! Là…! T ‘es venu voir Anselme pour ton vélo, hein?

Elle eut un petit rire de gorge…
— Ben, t’as pas de chance mon pauvre biquet… Il est en ville, mais i’ devrait pas tarder à revenir bientôt… t’as qu’à l’attendre avec moi, hein?

Elle le frictionnait énergiquement et le garçon se laissait faire, emporté par le tendre tourbillon des gestes attentifs… il souriait… c’était bon de sentir ces mains de femme sur lui, ces gestes pleins de douceur… qui se faisaient de plus en plus doux et appuyés.
Tine caressait son visage, elle avait baissé la voix et lui murmurait:

— C’est vrai que t’ es mignon… Anselme a raison, t’es vraiment très mignon :

D’une voix timide, Mick perplexe lui répondit:

— Oh! Merci Madame!

Tine eut un rire de gorge et posa un baiser sur sa joue, puis un autre et un autre, elle eut encore son petit rire le regardant tendrement alors qu’elle lui caressait les cheveux.
Le garçon, rouge de confusion restait interdit, n’osant croire à ce qu’il lui arrivait…

Tout en picorant son visage de petits baisers:

— Dis moi, ma biche, tu as déjà fait l’amour avec une femme…? Avec un homme, je sais… mais…

Elle jouait avec lui, le regardant avec un air amusé. Lui, essayait de cacher son trouble et sa gêne bredouillant des mots sans suite.
Tine ouvrit son gilet de laine trempé de pluie et se mit à déboutonner sa chemise. Le regardant d’un air enjoué, elle l’ouvrit largement et commença à caresser sa poitrine, sur laquelle elle se pencha et l’embrassa.
Puis approchant son visage de celui du sien, elle se remit à l’embrasser à petits baisers en posant plusieurs sur sa bouche… elle souriait.

Elle le foudroya quand, posant ses lèvres sur les siennes, elle prit sa bouche dans un baiser qui le subjugua de douceur.
Amusée, elle pensa qu’il était le seul qu’elle eût embrassé depuis son mariage avec Anselme, il y avait eu des femmes certes, par contre aucun autre homme.
Lui, c’était… différent.

Avec une jolie roucoulade, elle le prit par la main.

— Viens, mon chou, Viens!… J’ai très envie de toi!

Elle le prit par la main et l’entraîna vers la chambre.

                                                                  *

Le mercredi soir en rentrant, après voir vu son jeune amant en sortant de la boulangerie, le vieil Anselme attendit le moment de passer à table pour annoncer à son épouse:

— Ma Tine, j’ai un p’tit cadeau pour toi, mais faudra qu’ tu sois gentille avec moi…
— Oh, vieille pratique, comme si qu’ j’ suis pas gentille avec toi, pas?
— Mais oui, Tine, oui…tu sais bien que j’ te taquine.
— Alors?
— C’est une surprise…
— Oh! Allez, quoi…! Te fais pas prier!
— ‘coute moi bien, ma Tine. Samedi prochain, figure toi que…

Ce fut ainsi que les deux complices mirent au point le traquenard dans lequel ils allaient faire tomber leur proie.

                                                                        **

Étourdi par le tourbillon d’émotions qui faisait battre son cœur dans une chamade folle, Mick entra dans la chambre, Tine le tenant toujours par la main. Elle le poussa en riant sur le lit, et entreprit de le déshabiller tout en l’embrassant. Le garçon ne savait plus ce qu’il lui arrivait…
Il fut bientôt nu dans les bras de sa fougueuse maîtresse qui l’embrassait le cajolait, caressant son sexe en érection.

— Mmh! Que c’est bon…! Viens chéri, tourne toi!

Mick s’exécuta, ne sachant trop ce qu’attendait de lui sa maîtresse.

— Cambre toi, ma chérie… Fais moi voir ta jolie rondelle…

Écartant ses fesses elle lui prodigua un baiser qui le fit gémir.

— Oh! Oui…tu aimes ça, hein ma belle?

Elle s’allongea, le prit à nouveau dans ses bras et après l’avoir longuement embrassé, le regardant en souriant, caressant tendrement son visage, d’une voix douce elle lui demanda:

— T’ as aimé ça, hein, qu’Anselme t’encule?

Elle le sentit se raidir, puis se relâcher et se blottir contre elle, hochant la tête et dans un souffle il murmura un « Oui! ».
Elle rit.

— T’aimes te faire enculer, hein, ma chatte?

Encore une fois, elle le sentit hocher la tête contre son épaule.

— T’ aimerais que je t’encule?

Mick la regarda… il ne comprenait pas.
Tine se leva et se dirigea vers la grande armoire contre le mur de côté et en ouvrit un battant, elle y prit un objet et revint vers le lit sur lequel elle s’assit.
Quand elle le posa sur le lit à coté de lui, Mick reconnut un godemichet en cuir d’une taille impressionnante muni d’un harnais.

— Il te plaît chéri? Je suis sûre que t’en jamais vu des comme ça… C’est Anselme qui l’a fait…il est beau, hein?
— Il est énorme!

Elle rit, en le caressant.

— C’est avec ça que je vais t’enculer, ma chérie.

Posant un rapide baiser sur sa bouche, elle se leva et sortit de la chambre.
Le garçon qui était dans un état second eut tout loisir de détailler le gode dont les dimensions l’impressionnaient… il ne pouvait cependant s’empêcher de le considérer avec envie.
Il eut le temps d’en détailler la facture, imitant parfaitement la forme d’un pénis sous lequel se renflaient de gros testicules, l’énorme olisbos était fait d’un cuir brun verni par l’usage et incroyablement doux au toucher.

Un moment plus tard, Tine revint tenant un bocal que Mick reconnut, et le posa sur la table de chevet.

Puis dans un geste gracieux, elle enleva sa robe, qu’elle jeta sur un fauteuil.
Dessous, tenant ses bas elle ne portait qu’un porte-jarretelles noir, sous lequel elle était nue ainsi qu’en témoignait le léger nuage de poils blonds qui frisottaient en haut de ses cuisses . Relevant les pans de dentelles de l’affriolante pièce de lingerie, elle fixa le gros gode autour de sa taille par le harnais avec une aisance qui révélait une longue pratique.
Puis elle s’agenouilla sur le lit, et à quatre pattes rampa vers le gamin, un sourire torve sur les lèvres sur lesquelles elle passa dans une mimique salace, un petit bout de langue humide.

Elle se tenait au-dessus de lui, et il voyait l’énorme gode pendre entre ses jambes. Elle se baissa sur son visage, et se mit à l’embrasser à petits baisers. Alors qu’il sentait son haleine douce et tiède, de la pointe de sa langue, à petits coups, elle mouillait ses joues, son front, ses lèvres, lui procurant une sensation étrange. Incapable de bouger, il subissait la singulière caresse et n’avait aucune envie que cela cesse. Dans une sorte d’engourdissement délicieux il se laissait aller à un doux abandon.

Puis, s’allongeant sur lui, elle l’enlaça et l’embrassa avec une fougue et une force, qui le surprirent, et, curieusement, même s’il répondit à son long et violent baiser, à aucun moment, il ne chercha à lui rendre…passif il subissait sa loi.

— Viens, ma chérie… Ta maîtresse va te prendre maintenant, elle va baiser ton joli cul avec ça ! Tourne-toi, petite pute!

Il s’exécuta, et lui présenta sa croupe, qu’ il cambra, écartant ses lobes fessiers. Il tremblait d’excitation. Il voulait qu’elle vienne…! Qu’elle le prenne…!
Sa maîtresse se pencha alors, et caressant ses fesses, embrassa sa rosette offerte, la titillant de sa langue. Il se tendit vers son baiser lubrique, sentant sa langue s’insinuer dans mon anneau, où elle se mit à jouer, le faisant râler de plaisir.

— Oui… Tu aimes ça, ma salope ! Demande à ta maîtresse qu’elle te baise, petite chienne !… Demande !

Sa voix feulait dans un registre qui le subjuguait.
Il la supplia:
— Oh! Prends-moi maîtresse…! Baise-moi…!
— C’est bien !

Tine se redressa et se saisit du bocal sur la table de chevet. Du bout des doigts elle préleva une noix du liniment qu’elle étala sur l’œillet du giton, dont elle testa la souplesse y enfonçant les premières phalanges de trois doigts réunis, ce qui le fit gémir de plaisir. Il pouvait entendre sa maîtresse soupirer, et émettre de petits bruits de gorge de contentement. Ces préparatifs étaient le début de son plaisir.
Il l’entendit ensuite grincer, d’une voix que la violence de son excitation faisait trembler :

— Il en faut beaucoup ma chérie… Je veux que tu aies mal… oui… Il faut que tu souffres… il le faut bien !(elle rit.) Mais, je ne veux pas te blesser… Tu sais, le secret, c’est de bien lubrifier… je veux que tu le prennes tout entier dans ton petit cul. Et tu le prendras, petite salope !

Elle caressait doucement son dos, lui se soumettait, docile, tremblant d’excitation sous ses mots crus et ses insultes.
Il bandait à en avoir mal.

— Il est très gros ! Ce sera sûrement un peu… sensible.

Elle rit.

— Mais je vais te faire jouir…Oui, je vais te faire jouir, petite salope ! Je suis sûre que tu en redemanderas.

Pendant ce temps, elle enduisait de suif le monstrueux gode sur toute sa longueur.

— Viens… donne toi à ta maîtresse… Viens, ma toute belle… Viens, que je t’encule… !

Elle le prit par la taille, et il sentit l’énorme tête du gode, enduite du lubrifiant, venir se placer entre ses fesses. Immédiatement, il sentit une poussée, en même temps que sa bourrelle le tirait par la taille, sur l’énorme pal, dont il sentit la tête commencer à le pénétrer.

— Oui… ! Oui !! Tu le prends… Oh ! Oui…!

Sa voix éperdue d’excitation montait dans les aigus.

Le giton donna plusieurs à-coups vers le chibre, qui distendait son anneau geignant sous les pulsations de douleur que l’énorme engin lui infligeait. Il sentait que la monstrueuse tête le pénétrait, gagnait peu à peu, éprouvant une jouissance intense, traversée de fulgurances de douleur, qui le faisaient gémir.

Sa tortionnaire dans le cruel plaisir, de voir son pal le pénétrer et écarteler son armille grinça:

— Oui ! Tu vas le prendre ma salope ! Oui… petite pute… ! viens… Viens dessus ! Encore… Encore ! Oh ! C’est bon ! Que c’est bon…!
Elle éprouvait pour le giton un étrange mélange de tendresse et de gratitude en même temps qu’un puissant sentiment de cruauté et de brutalité, un délicieux sentiment de perversion sadique.
Entre ses grincements de dents et ses râles, elle éructait ses insultes, le fouettant de mots mouillés d’acide sur un timbre qui n’était pas le sien.

La douloureuse progression du monstre dans son fourreau mettait le giton au supplice, il gémissait et râlait, soumis à une brutale volupté. Il jouissait d’entendre les insultes et les mots crus de sa tourmenteuse, qui le transportaient. A la douleur que sa tortionnaire lui infligeait se mêlait l’âpre et sombre jouissance que celle-ci générait. À la chaîne de son désir, il lui était, désormais, totalement soumis !

Tine l’attira encore plus fort, et pesa de toutes ses forces sur son pal. Lentement, l’énorme gland distendit ses sphincters et pénétra son antre, lui arrachant un long cri dans lequel se mêlait douleur et volupté.
Sa maîtresse exultait.

— Oohh ! Oui, ma salope… oui ! Tu le prends… ! Ooh, ma chérie…! Oouii… !

Le giton, croupe cambrée avec des soupirs et des gémissements de douleur s’enfonça entièrement, sur le monstrueux phallus, alors que, sa maîtresse en extase, se répandait en insultes et mots crus, qui témoignaient de sa fièvre lubrique.

L’agrippant alors par la taille, elle commença de lents et puissants mouvements de va-et-vient, qu’elle accompagnait d’un ahanement rauque, bredouillant des mots obscènes, qu’elle mêlait de mots tendres ou d’injures.

Pendant plusieurs minutes elle le fit jouir plusieurs fois de suite, variant la force, changeant la cadence, accélérant le rythme de ses coups de boutoir, douleur et plaisir mêlés, épuisant le giton de tension libidineuse.

Les cheveux collés aux tempes par une sueur de débauche Tine lentement, les mains aux hanches de son amant, retira le monstrueux phallus de cuir de son fourreau.

Dans un râle, pantelant, Mick s’affala sur le lit, vaincu.
Alors qu’il haletait à recherche de son souffle Tine s’était penchée sur lui et le couvrait de baiser tout en le caressant.

Assumant pleinement son rôle de maîtresse dominatrice, Tine était cependant pensive.. Ils étaient convenus avec son Guédru de complice d’attendre son retour avant de commencer la phase ultime de la soumission du giton, elle tenait absolument à ce que son homme y assiste et devait temporiser. — [i]Qu’est ce qu’il pouvait encore bien fabriquer cet escogriffe?[/i] — Il lui avait pourtant dit qu’il serait là avant trois heures or, il était déjà trois heures et quart.

Elle était d’autant plus embarrassée la Tine qu’elle ne voulait absolument pas que le « freluquet » la « touche ou lui fasse des trucs », même si elle commençait à ressentir maintenant un presque début de tendresse pour lui.
Le seul qui pouvait la toucher, lui faire des trucs et la baiser, c’était Anselme. Personne d’autre.
Lui, le mouflet était là pour se faire baiser et la baiseuse c’était elle!

Passant sa main entre ses cuisses elle eut un sourire, les remontant trempées de cyprine, elle pensa que le « mouflet » l’avait excitée comme une belle salope et qu’elle avait sacrément joui en le baisant.

— Mmh…mon petit amour, viens là ma chérie, viens contre ta Tine…Oh! Oui…!

Mick se lova amoureusement contre sa belle séductrice ensorcelé par sa féminité, son odeur, la douceur de sa peau… Il était plein de reconnaissance pour les sensations qu’elle lui avait fait découvrir… cette femme qui l’avait aimé comme une femme venait de lui ouvrir les portes d’un monde nouveau, et il éprouvait pour elle un sentiment de gratitude infinie.

— Oh, Tine, je vous aime!

Tine eut un rire léger

— Oh,oh…! Mon amour, comme tu y vas!

Elle en riait… mais elle en était toute remuée, Tine. Quelque chose en elle avait tressailli qui la laissait troublée, qu’elle essaya de chasser.

Mick qu’elle tenait dans ses bras, songeuse, embrassait son cou, ses seins opulents sur lesquels elle sentait son souffle, léchant ses mamelons qu’elle sentait se durcir… son souffle s’était accourci et elle sentait enfler au fond de son ventre une vague chaude et douce… elle eut un profond soupir et prenant le visage son jeune amant entre ses mains, elle l’embrassa d’un long baiser passionné.

— Oh! Tine…oh! Chérie…

D’un coup, elle se disloqua et d’une voix qu’ un désir fou faisait trembler, elle râla:

— Embrasse moi, mon amour viens! Caresse moi, chéri.

Le garçon émerveillé couvrait de baisers et de caresses les seins de sa maîtresse gonflés de désir.

— Oui! Oui! Chéri! Oh, encore…encore ! Caresse moi …caresse moi!

Devant l’inexpérience du garçon elle prit sa main qu’elle guida entre ses cuisses.

C’est à ce moment que du bruit se fit entendre dans le salon, sur lequel donnait la porte d’entrée.

— Guédru…! Le v’là!

Tine un moment décontenancée se reprit vite. Elle se glissa sous la couette et en repliant un pan:

— Toi aussi!

Du salon, on entendit la voix de Guédru:

— Où qu’ c’est qu’ vous êtes…?

Mick nota le « Vous »… Guédru savait donc que Tine ne serait pas seule à son retour.

— Ici!

Tine avait répondu d’une voix enjouée. Avec un sourire, elle posa un baiser sur la bouche de Mick avant que son mari n’entre.
Elle ressentait bien un peu de culpabilité à ne pas avoir strictement respecté sa parole… — [i] D’accord, mais y avait pas non plus d’ quoi fouetter un chat ![/i]— Non, ce qui l’intriguait, c’était ce qui avait parlé en elle et l’avait poussé à ce « moment d’égarement » avec le « mouflet »…

Guédru entra dans la chambre encore vêtu de la canadienne qu’il mettait immanquablement pour sortir, et les considéra tous les deux avec un sourire:

— Aah, ah ! J’ vous y prends là, les amoureux…

Tine éclata de rire,

— Eh, ben! Ça te va, toi…!

Alors que Mick s’essayait à sourire tâchant de prendre un air décontracté.

Guédru s’assit sur le bord du lit près de Tine et l’embrassa, puis se penchant sur Mick, posa un baiser sur sa bouche.. Il les prit tous les deux par le cou et les caressa.

— Ah ! Mes petites chéries, comment qu’ j’avais hâte de vous retrouver…Vous avez l’air de vous être bien entendues toutes les deux… J’ suis t’ i’ invité?

Avec un sourire, il débouclait déjà sa ceinture…
Tine chantonna, les yeux pétillants:

— « Mais, grand nigaud, qu’ t’es bête; ça s’ fait sans l’ demander…. »

Il se pencha sur elle et l’embrassa tendrement. Puis il se leva quitta son pantalon dévoilant son magnifique chibre déjà orgueilleusement dressé. Mick ne put retenir une exclamation qui fit sourire Tine.

— C’est vrai qu’ t’es beau mon Guédru!

Il s’agenouilla sur le lit et vint se placer entre ses deux odalisques. Il n’était point besoin de parler…Tine se saisit du fort mandrin qu’elle dirigea vers le giton avec un geste d’acquiescement, celui-ci s’en empara et sous le regard avide de sa maîtresse engloutit le gland turgide distendant sa bouche et se mit à le sucer avec avidité. Tine branlait la forte hampe, pétrissant les lourdes couilles de son mari qui, le souffle court les caressait tous les deux.

— Oh! Mes petites salopes… c’est rien bon! Oui…encore!

Ils s’échangèrent ainsi le gros vit d’Anselme, jusqu’à ce que Guédru qui n’en pouvait plus, les mains crispées sur le cheveux de Tine n’éjacule déchargeant à lourdes giclées tout son sperme dans sa bouche.
Même si elle put avaler une partie de la copieuse décharge, le reste s’échappant par les commissures de ses lèvres distendues gouttait sur son menton trempant ses seins. Elle se tourna alors vers Mick qui comprit de suite ce que lui commandait son regard. Elle se pencha sur lui et ils échangèrent un baiser passionné. Enivré par l’obscénité de leur geste, il goûtait ainsi sur les lèvres de sa maîtresse le sperme de son amant.

Ils s’allongèrent alors tous trois enlacés, se murmurant des mots crus , brûlants, mouillés d’acide se caressant amoureusement.

Tine se retournant à un moment dévoila à Guédru son splendide fessier. Il n’en fallait pas plus pour que le vieux bouc ne fût saisi à nouveau par ses envies libidineuses. Empoignant les hanches de sa douce, il la fit se retourner:

— Viens là ma Tine, viens… Donne ton cul, chérie!

Avec un soupir d’aise, Tine se tourna.
Grognant de satisfaction, Anselme se mit à embrasser, les fesses, le con humide de mouille que sa femme lui tendait.
Pendant ce temps celle-ci avait attiré Mick à elle et après l’avoir masturbé un bref instant lui prodiguait, le laissant interdit, sa première fellation. Les sensations qu’elle lui fit ressentir furent d’une telle intensité, qu’il éjacula après quelques secondes de la merveilleuse caresse, le laissant, passablement honteux, des cloches plein la tête.

Tine en aurait souri, si elle n’avait été accaparé par ce que lui faisait ressentir la caresse que lui prodiguait son mari. Écartant des deux mains ses lobes fessiers, il dardait au plus profond de sa rosette une langue gourmande qui l’affolait, déclenchant chez elle des désirs plus profonds.

— Oh! Encule moi Guédru…! Encule moi chéri!

C’est alors que Guédru enjoignit à Mick qui les regardait, hypnotisé:

— Viens ici, ma chatte! Serre toi contre Tine, mettez-vous côte-côte. J’ vais vous enculer toutes les deux…

Sa surprise passée, le garçon vint se placer tout contre Tine qui tournant son visage vers le sien avec une expression d’incrédulité, se mordit la lèvre inférieure, eut un sourire et l’embrassa.
Ils étaient tous deux haletants, dans la même attente, dans la même indécente position, jambes écartées fesses ouvertes, offertes à leur baiseur qui grinça, les caressant:

— Regardez moi ces beaux culs de salopes ! Petites chiennes, je vais vous baiser à vous faire gueuler…

Dans une excitation exacerbée, il continuait à maugréer des mots crus entre ses dents. Se penchant sur la rosette nacrée de Tine il la baisa passionnément, y abandonnant sa salive. Alors qu’elle soupirait encore sous la caresse, ce fut au tour de son giton qui se cambra encore davantage, accueillant l’obscène baiser avec un gémissement de volupté.
Guédru agenouillé derrière les deux croupes qui s’offraient à son regard avide suça son médius et son majeur gauche en chercha l’armille de Tine où ils s’enfoncèrent faisant lui éprouver la douceur tiède du soyeux fourreau. Puis , procédant comme il avait fait avec Tine il prit de ses deux doigts droits l’œillet du garçon qui accueillit l’intrusion avec un râle de bonheur. Alors lentement il commença à faire aller et venir ses doigts faisant gémir de plaisir ses deux proies. Murmurant des paroles obscènes entre ses dents serrées il fit longtemps jouir ses deux partenaires à les faire gémir alors qu’ils continuaient à s’embrasser.

Puis il s’interrompit et se saisissant du bocal de liniment, en préleva une noix dont il oignit l’une après l’autre les deux armilles.

Il se plaça derrière Tine et commença par enfouir son chibre dans son con ruisselant de mouille. Puis il leur ordonna.

— Écartez vous bien, salopes… je vais vous baiser le cul!

Mick se cambra encore davantage alors que Tine les deux mains sur ses lobes fessiers, les écartait faisait indécemment saillir sa rosette ce qui mit Guédru dans un tel état qu’il ne put s’empêcher dans un râle d’y refourrer ses doigts.

Il plongea sa grosse queue dans le con de sa belle, et l’en retirant, l’aboucha à sa rosette sur laquelle il pesa, la distendant et la fit céder s’enfonçant lentement dans son fourreau. Elle eut un gémissement de douleur qui se mua vite en ronronnements de plaisir quand la grosse mentule se mit à pesamment la limer. Après un long moment, Mick que Tine embrassait, entendit leur baiseur bouger.

Il vint se placer derrière lui, lui écartant les fesses, et, abouchant sa massue à son armille, lentement l’y enfonça toute, lui faisant pousser un râle sourd. Il le lima profondément, le faisant monter, monter encore.

Alors qu’ il râlait sous les profonds coups de l’épaisse bielle, il sentit à nouveau la langue de Tine sur ses lèvres… Ils s’embrassèrent encore, échangeant un long baiser lubrique et délicieux.

Guédru qui paraissait de plus en plus échauffé, se retira doucement et se replaçant derrière Noémie il l’empala à nouveau, et se remit à la limer encore pendant un long moment, puis, sur un hoquet, s’enfonçant en elle au plus profond, avec un long feulement, il éjacula dans son fourreau, secoué de spasmes violents. Tine jouissait, gémissant doucement, pendant que Mick continuait à l’embrasser.
Guédru se retira, maintenant flaccide, et se laissa tomber sur la couette entre ses deux féales.

Ce fut un nouvel intermède érotique, de tendresse et de cajoleries salaces.
Ils poursuivirent leur batifolage jusqu’à ce que Tine à un moment eût un regard appuyé vers Guédru et l’accompagna d’un lent hochement de tête en souriant. Mick ne s’était aperçu de rien. Tine l’embrassa et lui caressant les fesses:

— Viens, ma chatte… tourne toi!

Il obéit et se mettant à quatre pattes tourna sa croupe vers elle.

— Oui, ma chérie… c’est ça!

Elle caressa les fesses qu’il lui tendait
Voyant Guédru sourire en regardant sa femme tout en branlant son gros chibre à gestes lascifs il fut intrigué et demanda:

— Qu’allez vous me faire, Tine?
— Tu verras bien, petite salope…! Écarte ton cul!

Le garçon obéit.
Tine s’empara du bocal posé sur la table de nuit et oignit son œillet de suif, ce que Mick ne put voir c’est qu’elle s’en enduisait aussi la main et l’avant-bras droits.
Tine s’apprêtait à lui faire subir ce qu’elle aimait par- dessus tout dans la baise: ce qu’elle appelait « faire une main ».
Si les expressions « fist », « fisting » n’avaient pas encore traversé l’Atlantique, la chose, chez nous, existait bel et bien dans certains milieux, la belle y avait été initiée par une de ses maîtresses du temps de sa jeunesse lorsqu’elle vivait à Rouen.

Main droite levée, Tine toute à sa joie caressa et embrassa les fesses de son jeune amant, se mordant la lèvre inférieure elle regarda son mari qui jouissant à l’ avance du lubrique spectacle auquel il allait assister, caressait son mandrin elle le regarda longuement et lui dit avec un sourire entendu:

— Mmh! Ce sens que cette petite pute va m’aller comme un gant !

Si Mick ne comprit pas, Guédru lui, éclata de rire goûtant tout le sel du trait d’humour…

— Tu es prête, salope?
— Qu’est ce que vous allez me faire Tine…?
— Tais toi… tu me remercieras après! Fais ce que je te dis!

Tout en lui écartant les fesses elle caressait son anneau du bout d’un doigt, le massant délicatement… c’était une très agréable sensation… doucement, avec délicatesse, elle l’ y enfonça, le faisant lentement aller et venir .

— Oh! Oui…
— Oui, tu aimes ça, ma chatte…Tiens, deux!

Et joignant le geste à la parole Tine glissa un deuxième doigt dans son orifice lui faisant pousser des soupir de délices.

— Oh! Oui! Que c’est bon…!

Sa maîtresse eut un rire …

— Je te l’avais dit que tu aimerais ça ! Tu en reprendras bien encore un doigt, chéri …?

Il l’entendit rire à nouveau…

Et lentement, elle lui enfonça alors trois doigts. Mick les sentit distendre son anneau qui s’ouvrit avec une étonnante souplesse…

— Oh! C’est délicieux

Elle commença alors de légers mouvements de va et vient qui pulsaient doucement des ondes de plaisir lui faisant pousser de profonds soupirs. Tine était une experte!… il jouissait…Tout à son plaisir et à l’étonnement qu’il ressentait,il en avait oublié celui qui les regardait … Il l’entendit grincer entre ses dents:

— Baise le ma Tine! Baise le, ce p’tit pédé…!

Tine avait retiré ses doigts et les enduisit à nouveau de liniment.
Le garçon sentit sa maîtresse introduire à nouveau avec une grande douceur ses premières phalanges… c’étaient maintenant quatre doigts qu’elle enfonçait dans sa rosette distendue et se mêlant aux ondes de plaisir il sentait que commençait à irradier une douleur diffuse.

Il se sentait monter,et monter encore et s’entendit gémir:

— Oh! Encore chérie… Continue…!

Elle murmura d’une voix rauque:

— Tu aimes ça, hein, chienne…? Qu’est ce que je t’avais dit! T’en veux encore, hein salope ? Oui! Oui…! Tu vas te la prendre dans le cul!

Le giton comprit alors que c’était c’est sa main entière qu’elle voulait qu’il prenne … cette idée un instant l’affola… pour réaliser dans le même temps que désormais, c’était lui qui l’implorait.

Tine se mit à tourner doucement ses doigts s’appliquant à lui en faire sentir la puissante caresse. Il jouissait le sexe plaqué à son ventre dans une érection presque douloureuse…Les yeux fermés, Il geignait, imprimant à son bassin de lents mouvements sur la main intruse.

— Oh ! Que tu es douce, petite pute… Que c’est bon !

Doigts en coupe elle les poussait doucement avec de lents et puissants mouvements de rotation du poignet dans son orifice, lentement, comme avec précautions. Le giton sentit sa rosette se distendre douloureusement et les doigts pénètrent jusqu’au métacarpe, le faisant gémir. Il entendait sa tourmenteuse pousser des soupirs rauques et murmurer des mots obscènes…

Celle-ci ramena sa main et joignant ses cinq doigts en coupe, pouce replié dans le creux de la paume et en poussa les première phalanges entre les fesses que Mick cambrait et écartait dans une invite salace…

— Oui,ma salope! Oui…!

Elle les poussa doucement en avant, distendant progressivement son anneau et il sentit que les doigts l’avaient pénétré jusqu’aux jointures. Sa bourrelle poursuivait les lents et puissants mouvements de rotation de sa main, sur laquelle elle forçait…

La douleur, s’était faite intense, irradiant son fondement, mais cette souffrance générait un plaisir ineffable qu’il appelait en geignant, et en poussant encore davantage sa croupe vers la main qui le violentait. Sa maîtresse intensifia sa poussée imprimant des mouvements plus rapides de rotation à sa main. Son souffle se précipitait devenu rauque et elle s’était mise, sous l’excitation, qui l’avait envahie à grincer des dents.

Douleur et plaisir mêlés, il se sentait emporté par un tourbillon de luxure et éprouvait un vertige qu’il n’avait jamais ressenti. Dans un état second, il geignait et suppliait sa tortionnaire

— Oh ! Oui !… chérie … Encore ! Encore ! Oui…!

Entourant sa taille de son bras, le serrant contre ses seins plantureux qu’il caressait, Tine poussa à nouveau sa main entre ses fesses qu’il lui offrait écartelées, et ahanant sous l’effort, poussant, poussant encore, serrant sa proie avec force, tournant sa main en mouvements rapides, sa tortionnaire fit céder ses sphincters martyrisés pénétrant de sa main toute entière, dans un long bruit de succion son fourreau, lui arrachant un hurlement de douleur et de volupté, que son impitoyable maîtresse accompagna d’une exclamation de triomphe… Il éjacula avec des sanglots de jouissance se sentant presque défaillir.
Guédru fasciné par le lubrique spectacle qui s’offrait à son regard ébahi poussa une exclamation.

— Oh! Oui! Oh, la salope…!

Mick dans le chaos de ses sensations le vit se déplacer… Guédru vint se planter face à lui et empoignant son mandrin, il lui tourna la tête la relevant, leurs regards se croisèrent. Une main sur les reins, il branlait, de l’autre, son gros chibre. Avec un signe d’acquiescement il frotta les lèvres du giton de sa grosse mentule, celui-ci, docile, ouvrit la bouche dans laquelle Guédru enfourna son gland humide de sécrétions.

Pendant qu’il suçait avidement le gros gland d’Anselme qu’il sentait se tendre, sa bourrelle continuait à forcer sa main dans son fourreau. Elle l’y plongea jusqu’au poignet avant de doucement la ressortir pour l’y enfoncer encore plus profondément d’un lent mouvement de piston jusqu’à la saignée du coude. Tétanisé sur le bras qui le clouait, le giton crispé sur l’épaisse mentule du vieux, eut un long râle de jouissance.

Alors, n’y tenant plus Guédru éjacula, dans un feulement faisant gicler un geyser de foutre dans la bouche de son amant, l’emplissant de son épaisse semence qui déborda de ses lèvres pour se répandre sur le drap.

Éperdu de jouissance, la bouche inondée de sperme, Mick s’affala sur le lit, alors que sa maîtresse retirait délicatement son bras de son fondement.

Il sortait de sa torpeur, et retrouva ses deux bourreaux assis au bord du lit à ses côtés. Tous deux le caressaient, sa maîtresse le couvrait de baisers. Le giton se redressa, encore embrumé de stupre s’agenouilla entre eux et les prenant chacun par le cou, se mit à les embrasser à tour de rôle.

Qu’ il se fût agi des caresses et des baisers de Tine ou de ceux de Guédru, Mick les recevait avec un égal bonheur. Émerveillé, il louait le hasard providentiel qui avait mis sur son chemin ses deux mentors et débordait de gratitude pour eux, qui lui faisaient vivre une expérience dont il n’aurait jamais pu imaginer la portée.
La débauche et la lubricité dans lesquels ils le faisaient se vautrer lui était un bienfait tel qu’ il n’en avait jamais ressenti et le vice dans lequel tous trois communiaient lui avait ouvert des perspectives auxquelles il savait désormais qu’il ne renoncerait jamais.

                                                                    *

Encore une fois, le « freluquet » était parti tard.
Il était presque six heures et Tine pensive, passait le café du « coup d’ jus » traditionnel, encore une fois décalé.
Pendant ce temps, Guédru était allé faire un saut à l’atelier.

Que s’était il passé…? Pour quelle raison avait elle eu ce coup de folie? Pourquoi avait elle eu envie de ce môme à ce point? Pourquoi ressentait elle une telle tendresse quand elle pensait à lui ?
Le traitant comme la petite salope qu’il était, elle l’avait baisé sauvagement et en avait tiré beaucoup de plaisir. Pourtant…

Guédru entra.

— C’est i’ prêt, ma Tine?
— Presque. Assois toi, j’ vais t’ servir.

Au lieu de ça, Guédru passa derrière elle et l’entourant de ses bras, l’embrassa dans le cou.

— Tu l’as bien baisé, hein? T’as t’ i’ aimé?
— Oui, beaucoup! Faudra qu’ i’ revienne…
 
                                                               **

Catégories : Pluralité

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