
Je revenais, ce jeudi là, d’une balade en forêt, à laquelle deux copains devaient m’accompagner, mais ces deux lâcheurs avaient préféré aller jouer au « baby » et au flipper au café du Stadium.
Les balades en forêt étaient mon grand plaisir et j’y passais le plus clair de mon temps. Rien ne m’aurait fait renoncer à l’après-midi que j’avais projetée.
J’étais sur le chemin du retour et après avoir remonté la route de la Mare aux sangsues, tournai au rond point de Montmorency et empruntai le chemin du Fond de l’Essart.
Je venais de dépasser le bois de sapins où se trouvaient les ruines d’un ancien cantonnement britannique, quand j’entendis dans mon dos, le bruit d’un vélo se rapprochant, sur le chemin raboteux. Je tournai la tête et vis un homme sur son vieux clou me dépasser. Me regardant longuement, il me salua d’un signe de tête. Je fis de même.
Je continuai à marcher et atteignis l’endroit où se trouvait le char « Sherman » que le 71 ème RG stationnait là, comme s’il montait la garde à l’entrée du terrain militaire. La sentinelle qui grillait une cigarette me salua d’un geste de la main auquel je répondis.
Une centaine de mètres plus loin, juste avant le croisement du chemin Lacaise, j’avisai le type qui m’avait dépassé en vélo, un peu plus tôt. Assis sur le tronc d’un pin tombé, l’air absorbé parce qu’il faisait, il se roulait une cigarette, et relevant parfois la tête, me regardait approcher…
Quand je passai à sa hauteur, je l’entendis m’interpeller:
— Alors, baisot, [note= terme typiquement normand: garçon/ baisote: fille] où que c’est que tu vas, comme ça… tu t’ promènes?
Si j’avais eu un doute, il venait de le lever: ce type me draguait. Grotesque…!
j’allais continuer mon chemin quand quelque chose me fit m’arrêter et lui répondre:
— J’étais aux châtaignes, m’sieur et là, je rentre.
— Ah! Les cataignes… avec un bon coup de cid’, c’est rien bon[note= Expression typiquement normande: c’est très bon] ça! T’en as t-i’ trouvé, au moins ?
— Oui, quelques unes, mais c’est encore trop tôt, elles sont pas mûres… je les ai laissées, je reviendrai dans quinze jours.
— Si l’ changliers t’en quittent quéques unes…
Il rit.
Je l’observai. Ce type devait avoir une soixantaine d’années, de taille moyenne, il était sec mais dégageait une impression de robustesse, il avait un visage émacié et ses joues creuses étaient mangées par une barbe de trois jours. Sous les sourcils gris, le regard clair, mobile, dans lequel je lisais un questionnement muet.
Il était coiffé d’une casquette dont il avait relevé les oreillettes et portait une veste grise sur une chemise à carreaux, un pantalon de coutil délavé et des bottes en caoutchouc.
— Tu viens souvent t’ balader par icite? Moi, j’habite à la ferme à côté.
— Ah? La Ferme du Bas des Cateliers …
— Oui, c’est ça! J’ vois qu’ tu connais…
Il mit la main à la poche de sa veste et en sortit un paquet de gris et un cahier de feuilles. Me regardant en souriant:
— Dis, donc! Ça te dirait i’ une « toute cousue »?
Le coup classique:il m’offrait une cigarette! Si j’acceptais, je lui ouvrais la porte, mais j’étais curieux de voir où ce petit jeu menait… ça m’excitait. Me disant que si ça prenait un tour qui ne me plaisait pas, il serait toujours à temps d’arrêter, je lui répondis:
— Je sais pas rouler.
— T’inquiète… je vas t’ la faire.
Il roula une cigarette tout en me jetant sourires et regards appuyés et me la tendit.
Alors que nous nous étions mis à fumer échangeant de rares paroles, il n’était pas très causant et gêné, je sentais un trouble s’insinuer entre nos silences. Je sentais son regard chercher le mien mais lorsque nos yeux se croisaient ils s’évitaient, dans un manège dont je ne pouvais ignorer la raison. Toujours sur mes gardes, j’étais cependant désorienté, avec l’impression bizarre de ressentir comme…une attirance pour cet homme comme si quelque chose en moi cherchait à répondre à ses appels tacites… comme si je cherchais à lui plaire.
Mon imagination qui s’emballait m’instillait des images affolantes que je tentais de repousser.
— Tu veux t-i’ qu’on fait un tour jusque chez moi ? ‘Est à une sabotée [note= courte marche en sabots.]
Je savais que j’aurais dû refuser.
— Oui, m’sieur…je veux bien.
Il écrasa son mégot entre le pouce et l’index, et me regardant par en dessous avec un sourire entendu:
— Alors, viens!
Nous marchions côte à côte, lui son vélo à la main, sur le chemin empierré du fond de l’Essart qui menait à la ferme dont on apercevait déjà le haut mur d’enceinte. Nous avions quitté la forêt et traversions les herbages bordés de haies, de saules et d’ormes têtards.
Nous échangions de rares paroles, ce type, comme tous les paysans était un taiseux, mais dans la danse de nos regards, une attente s’exacerbait, chacun de nous deux, dans son rôle, observait…
Depuis que j’avais répondu à son « invitation », je sentais ma tête bourdonner et mon cœur battre à coups redoublés en proie à une émotion qui me bouleversait: je marchais aux côtés de cet homme dont je savais ce qu’il allait exiger de moi et n’osais pas m’avouer que j’étais entrain d’ accepter.
Chemin faisant, les langues, avaient fini par se délier et il m’apprit qu’il s’appelait Roland, que, comme ses parents, il avait été ouvrier agricole dans cette ferme et qu’il continuait à habiter la même maison maintenant qu’il était à la retraite… c’était là qu’il m’emmenait.
Après avoir longé le long mur de pierre meulière et de silex, nous franchîmes la grande porte cochère surmontée de son toit d’ardoises, flanquée de deux piliers en pierre de taille monumentaux et pénétrâmes dans la vaste cour plantée de pommiers qui embaumaient. Sur la droite se dressait la magnifique ferme manoir.
Il nous fit traverser la cour où nous croisâmes plusieurs ouvriers qui le saluèrent avec des sourires et signes de connivence que je ne compris que par la suite, puis obliquant vers la gauche longeant remises et étables, il nous amena à la porte d’une longère aux murs de torchis et de colombages, couverte d’ardoises.
La découverte de ces nouveautés me faisait oublier momentanément mon émoi et mon appréhension… qui revenaient de plus belle, dès que je croisais le regard de mon compagnon.
Il appuya son vélo contre le mur de la chaumine, sortit une grosse clé de sa poche et ouvrit la porte de bois peinte en bleu charrette.
— É p’têt’ pas aussi beau qu’ là-bas,— il désigna le manoir d’un coup de menton — mais é chez mé. Vas-y, rentre!
Je me retrouvai dans la cuisine, par laquelle on entrait dans la maison et fis un bond dans le temps.Tout ici avait un air « d’avant », je retrouvais la même atmosphère que chez ma grand’ tante, du carrelage de tomettes cirées, à l’imposante cuisinière à bois, au chaudron qui y était posé, jusqu’à la vieille cafetière d’émail, tout y était. Le temps s’était figé et je retrouvais avec émotion, imprégnés de cette odeur de feu de bois, les décors de ma petite enfance.
Mon suborneur avait senti que le fruit n’était pas mûr et en fin normand, ne brusquait pas les choses…
— Assis toi, mon baisot, mets toi à t’ n aise…
Il me désigna le banc de bois à gauche de la massive table en « brisier »[note= merisier] comme il disait.
Je m’installai alors que je ressentais une étrange impression de flottement, comme si ce que j’étais entrain de vivre était irréel, film aux images décalées.
Il me laissa un instant pour aller dans la pièce voisine et revenir un instant plus tard, portant un cruchon paillé et deux petits verres. Il posa les verres sur la table et les remplit d’un beau liquide ambré, et avec un clin d’œil:
— On va faire comme eux-aut’, là, au château — Il désigna la direction du manoir d’un signe de tête — nous aussi on va prendeu l’ thé, mais çui-là, é pas l’ même! É meilleu’!
Il rit.
— Tiens! Goûte moi ça ! — et, avec un air de fierté —É ma goutte, celle-là. É mé qui la fait avec mes pommes. Tu m’en diras des nouvelles !
Il fit tinter son verre contre le mien.
— Allez, à nos amours…
Il me regarda avec un sourire vicieux passant sa langue sur ses lèvres entrouvertes. Je détournai le regard et pris une lampée du breuvage.
— Ah, oui! C’est fort!
— Allez ! Cul sec!
J’avalai le verre de « goutte » sentant des larmes me monter aux yeux. Il riait.
— Alle est bonne, hein? Allez, oco un p’tit!
Nous reprîmes « un petit », puis il y en eut un autre et encore un autre…
Il savait ce qu’il faisait. Je n’avais jamais bu, et l’alcool me fit vite de l’effet. La tête me tournait et dans cette sorte de vertige qui m’était inconnu mais que je trouvais fort agréable, je me sentais étrangement bien. Toute crainte et appréhension, maintenant balayées, j’étais léger et euphorique, ce dont, naïvement, je lui fis part
— Fais toi plaisir, baisot.
Il pensa tout haut:
— Pis à mé aussi !
Je le sentais jubiler. Sûr maintenant de tenir sa proie, il me regardait en souriant
.
Et puis, tout à trac:
— T’as déjà vu une femme à poil?
— Ben, non… pas vraiment.
— Tu veux n’en voir ?
— Ben… Oui!
Il se leva et quitta la cuisine pour revenir quelques instants plus tard, portant une pile de petits livres que je pris d’abord pour des illustrés. Il vint s’asseoir à côté de moi et posa les livres devant lui, puis les poussant vers moi:
— Tiens! Vas-y! Rince toi l’œil, baisot!
Des magazines porno, des « bouquins de cul », comme nous disions, s’étalaient sous mes yeux ébahis!
Il en ouvrit un:
— Regarde celle-là…Regarde ça, si alle est belle! T’as vu sa chatte!
— Oh! Putain…! Ohh!
Je bandais.
Tout en tournant les pages, et commentant les photos il s’était rapproché. A un moment il posa sa main sur mon épaule, me serrant contre lui. Je ne me défendis pas.
Alors que je me gavais d’images salaces, je sentais sa main se faire caressante… je le regardai.
Il me fixa longuement, puis se saisit, sous la pile de livres, d’une enveloppe qu’il posa devant moi.
— Ouvre!
A l’intérieur se trouvaient des photos en noir et blanc sur papier glacé: un garçon se faisait prendre par deux hommes dans différentes positions.
Ce fut un choc: c’était la première fois que je voyais de telles scènes et si les photos précédentes m’avaient excité, celles là me bouleversaient… Le souffle court, étreint par une émotion qui ne pouvait passer inaperçue, je me précipitais d’une photo à l’autre, éberlué, bandant à en avoir mal.
Secoué, je restai un moment prostré, une des photos à la main… réalisant que je m’identifiais totalement au garçon, je prenais conscience que je m’imaginais, déjà, passer à l’acte, me rendant compte, étreint par une excitation folle, que mes dernières barrières tombaient.
C’est alors que je le sentis se pencher sur moi et de la pointe de sa langue titiller le lobe de mon oreille…
Interloqué, je me tournai vers lui.
Sa main gauche toujours sur mon épaule, il prit mon visage de sa main droite et le maintenant doucement tourné vers lui, posa trois baisers rapides sur ma bouche.
Sans même savoir ce que je faisais, assailli d’images obscènes et affolantes, je lui ouvris mes lèvres, le laissai m’enlacer et prendre ma bouche dans un long baiser qui me sidéra. Je m’abandonnai comme une chiffe entre ses bras, alors que sa langue me fouaillait me faisant ressentir des émotions inouïes.
Émerveillé et totalement désemparé, je réalisai que j’étais entrain de me faire embrasser par un homme et que j’aimais ça!
J’étais sonné. Roland s’en aperçut et me prenant par le cou, me regarda:
— Tu l’as jamais fait, hein?
Incapable de parler, je lui fit signe que non. Hochant la tête, il me fixa intensément et dans un sourire:
— Alors, c’est moi qui va te dépuceler…!
Je connaissais le mot, mais il prenait maintenant une toute autre signification que celle sous laquelle il m’apparaissait quand on nous en blaguions avec les copains… menaçant, comme s’il désignait une sorte de rite barbare auquel j’allais devoir me soumettre.
Je le regardai avec une telle expression qu’ il sourit et me caressant la joue:
— As pas peur, baisot…j’ vas t’ faire ça bien!
Il me savait maintenant sous son emprise et se mit à me caresser, à m’embrasser le visage, me murmurant des mots crus qui finissaient de m’affoler…l’alcool aidant, je n’ éprouvais plus de crainte par contre, je tremblais d’excitation.
Il prit ma main et la posa sur son entrejambe… je ne pus retenir une exclamation: ce type était monté comme un âne, la bite qui tendait la toile du pantalon sous ma main était énorme, lourde comme un gourdin.
Tout en continuant à caresser mon cou, me fixant d’un regard lourd, il se redressa et s’asseyant face à moi sur le bord de la table, il déboucla sa ceinture et ouvrit son pantalon, en faisant jaillir comme un diable de sa boîte une bite énorme devant laquelle je restai interdit.
Mes regards allaient de son lourd mandrin dressé, à ses yeux qui me fixaient intensément. Devant mon hésitation il reprit ma main et la guida :
— Prends la dans ta main, pis caresse moi…Tu t’as déjà branlé, pas…? Eh bah, vas-y, fais moi pareil… branle moi!
Je saisis la lourde hampe, douce et chaude, marquée de grosses veines , la sentant tressauter dans ma main. Je ne parvenais pas à l’enserrer complètement.
Je commençai de lents mouvements, décalottant le gros gland violâtre et luisant, impressionné par l’impression de puissance qu’il dégageait. Alors que j’entendais son souffle lourd, Roland caressait mon cou, m’encourageant:
— Oui! Oui…comme ça… caresse moi les couilles… Vas-y! Oui…!
De ma main libre, je malaxais ses couilles pesantes, les y faisant rouler, étonné par leur grosseur.
— Oui…! oui! Cotinue, baisot…
Je levai les yeux et croisai son regard âpre. Passant sa main derrière ma nuque, il me pencha sur son mandrin
— Prends la dans ta bouche, pis suce moi!
Voyant que j’hésitais encore, il me prit par les cheveux et empoignant sa bite à pleine main:
— Ouv’ la bouche! Là…C’est ça!
Me distendant les lèvres de son chibre, il y fourra le gland tout entier. Je subis l’intrusion, bouleversé par ce qu’il m’arrivait. Roland se mit, alors à imprimer de lents mouvements de va et vient à son bassin tout en me maintenant par les cheveux sur sa queue.
— Oui… Oui! C’est bon… Suce moi maintenant… Suce moi, j’ te dis! Oui! Comme ça!
Peu à peu je sortis du vertige qui oblitérait mes sensations et sentis alors la grosseur et la chaleur du gland qui emplissait ma bouche…Il avait un goût musqué, animal et lourd… grisant. Je ne savais trop comment faire et maladroitement, j’ exerçai des mouvements de succion sur le lourd gland dont je sentais les spasmes dans ma bouche.
Roland me tenant toujours les cheveux à poignées m’exhortait:
— Oui! Vas-y…cotinue… oui, comme ça!
Je continuais à pomper le gros gland, commençant à me laisser aller…je m’étais mis à branler la lourde hampe et caressais les belles couilles envahi par la sensation de puissance que sa magnifique queue me faisait éprouver me rendant compte que je m’étais mis à émettre de petits geignements… je réalisai que j’étais entrain de prendre du plaisir.
A ce moment là, Roland posant ses mains sur mes épaules m’interrompit et me fit me redresser. Je ne comprenais pas…Devant mon air hébété, alors qu’il rajustait son pantalon, il me jeta:
— On va dans la chambre!
Le cœur battant, en proie à une excitation et une émotion qui me bouleversaient, je le suivis et entrai à sa suite dans une petite pièce au mur chaulés, meublée d’une vaste armoire et d’un lit en fer couvert d’une épaisse couette jaune. S’asseyant sur la couette, il m’atttira à lui.
— Viens…! Allonge toi!
S’allongeant près de moi, il me prit dans ses bras et se mit à m’embrasser, me jetant dans un nouveau vertige…
Puis il entreprit de me déshabiller, lentement, retardant son plaisir, me regardant avec un sourire vicieux en sentant à mon souffle qui s’accourcissait, l’excitation me gagner… il s’était mis à me murmurer des mots crus et des insultes qui, si elles m’avaient choquées au départ faiaient maintenant monter en moi une ivresse qui me mettait en transes… sentant qu’il me tenait maintenant à sa merci, il se lâchait:
— Oui, baisot! T’as envie, hein! J’ vais t’ la mettre ma grosse queue. Je vais te baiser ton p’tit cul d’ pédé ! Embrasse moi!
Presque nu dans ses bras, le cœur battant la chamade, je me rendais compte, étonné, que les sensations que cela me procurait me ravissaient, sa façon de me mater, le contact rêche de ses vêtements sur ma peau, l’impatience de ses mains…
Je me sentais à sa merci et j’aimais ça, prêt me soumettre à ses désirs
Il me fit mettre à quatre pattes
— Donne ton cul ! Écarte les fesses. Fais voir ta rondelle de salope…!
Mouillant de salive son majeur et son annulaire, il les enfonça entre mes fesses et se mit à en fouailler mon armille que je sentis se contracter spasmodiquement sous l’obscène caresse. Le choc de la première surprise passée:
— Oh! oui…Oui! Encore…Ooh… Oh! C’est trop bon!
— T’aimes ça, hein, tapette! T’aimes ça, jouir du cul, hein, salope!
C’était la première fois que j’éprouvais le plaisir anal et la sensation me clouait de délices.
Au bout d’un moment, de sa main libre il dégrafa son pantalon et le baissa, dégageant son mandrin en érection. Continuant à me faire jouir de ses doigts, il m’appuya sur la nuque dans un ordre muet… je me baissai jusqu’à effleurer du visage le gland enflé et violacé, pris l’épaisse hampe en main et me mis à branler le magnifique engin.
Je contemplais, fasciné, l’énorme bourgeon violâtre, palpitant, gorgé de sève… fermant les yeux, j’engloutis dans un soupir l’épais gland de soie.
Je sentis mon baiseur s’amollir sur le lit dans un râle de satisfaction et se laisser aller. Me caressant la nuque, il me poussa doucement sur son gourdin dont je m’emparai et me mis à pomper avec une avidité que je me découvrais. Roland bougeait son bassin en lentes ondulations lascives que provoquait son plaisir, respirant lourdement.
De la voix et du geste, il me fit l’enjamber et passer au-dessus de lui, l’indécente position m’excita au plus haut point : savoir qu’il se repaissait du spectacle de ma rosette offerte à son regard me mettait dans tous mes états, mais quel ne fut pas ma surprise quand je sentis sa bouche s’en emparer, voracement.
Électrisé par la sensation, je m’écartelai sur l’affolant baiser.
— Tu jouis, hein, p’tit pédé?
— Oh, oui! Oui! Oh! C’est bon…! Encore…
Alors qu’il reprenait son impudique baiser, gémissant de plaisir, je repris son mandrin en bouche et me remis à le sucer avec une ardeur renouvelée.
Tout au plaisir de pomper sa merveilleuse bite, je laissai couler de ma bouche un flot de salive que je produisais en quantité, celle-ci poissait la queue de mon baiseur, mes mains et les lourdes couilles que je malaxais pour son plus grand plaisir.
Au bout d’un moment, je le sentis se raidir…
Il interrompit son baiser et roulant sur le côté, s’agenouilla, sa queue palpitante près de mon visage… il la força, à nouveau entre mes lèvres… Il allait jouir et voulait tout voir. Il me fixait de son regard âpre.
J’intensifiai mes mouvements de succion, et branlai sa lourde hampe.
Je le sentais monter et se tendre, alors qu’il me maintenant sur son gros vit…il eut une intense contraction et se relâcha d’un coup. Dans un long râle, il éjacula, faisant jaillir dans ma bouche un épais geyser de sperme, âcre et visqueux. La sensation me bouleversa.
— Avale, pédé… ! Avale !
Subjugué, j’ obéis, découvrant le goût puissant du sperme, dans un vertige de lubricité qui me renversait. Les jets de son abondante éjaculation inondaient ma bouche d’un flot épais dont une partie s’échappait des commissures de mes lèvres, trempant mon menton, dégoutelant dans mon cou … Il achevait sa longue éjaculation, finissant de se vider dans ma bouche et, débandant déjà, s’affala sur le lit.
Je restai interdit, chaviré, émerveillé et effrayé par ce que je venais de faire. Sonné, je ne me rendais pas encore compte de ce qu’il venait de se passer… Sans encore le savoir, j’étais déjà de l’autre côté du miroir.
Il se leva pour aller dans la cuisine et en revint avec une boîte ronde et plate.
— É d’ la graisse à traire… J’ veux pas t’ déchirer ton joli p’tit trou du cul…
Il s’allongea à nouveau à mes côtés en soupirant, puis reprit ses caresses…
Bientôt, je sentis son gros membre dressé pulser à nouveau contre ma cuisse alors que tous ses gestes commençaient à montrer de l’ impatience.
Il m’embrassait avec de plus en plus d’ardeur, soupirant, respirant à longs souffles. M’embrassant sur tout le corps il descendit vers mon ventre puis mon sexe qu’il prit en bouche et suça un moment… puis, se redressant, il se mit à genoux et me fit m’allonger sur le dos, face à lui. Tenant son gros mandrin à pleine main, il me fit écarter les jambes et me regardant longuement avec un sourire hautain:
— T’es t’ i’ prêt à te faire dépuceler, p’tite tapette ?
Il releva mes jambes et les écarta, découvrant mon anneau qu’il enduisit de liniment.Le cœur battant la chamade, je le regardai, oppressé soulever mes fesses et les caler d’un coussin. Plaçant mes chevilles sur ses épaules, il empoigna son énorme chibre qu’il venait de lubrifier et en aboucha le gros gland palpitant à ma ventouse.
Les mains à mes jarrets, mon amant m’écartait les cuisses tout en me relevant le bassin, je le sentis commencer à pousser doucement sur son terrible pal dont la volumineuse tête butait sur mon anneau.
Il se mit alors à lentement forcer sur ses reins, me relevant un peu plus la croupe. Le gland de sa lourde massue commençait à me pénétrer, distendant peu à peu mon anneau. Sentant cette résistance, il accentua sa poussée, faisant pulser dans mon fondement les ondes d’une douleur exquise. Je levai les yeux et le regardai qui fixait un regard âpre sur la progression de son terrible phallus, à son tour il leva les yeux et après avoir assuré sa prise sur mes jambes, me fixant avec un sourire féroce, il donna un long et puissant coup de reins. Je sentis son gland distendre douloureusement mes sphincters qui cédèrent, sa mentule me pénétra alors avec une puissance incroyable, écartelant mon fourreau pour s’enfoncer chaude et lourde jusqu’au tréfonds de mon ventre.
Dans une déflagration éblouissante, l’orgasme éclata et j’éjaculai avec un profond râle de jouissance.
Mon baiseur voyant qu’il m’avait fait jouir ainsi, était ravi et me couvrait de baiser et de caresses:
— Oh, baisot! C’est rien bon! Oh! Comment que j’ t’ai fait jouir…! Aah! Petite tapette… c’est rien bon! Viens que j’ te baise !
Sa belle queue toujours plantée en moi, le moindre de ses mouvements me faisait jouir et enserrant sa taille maigre entre mes jambes je l’implorai:
— Oh! Oui…oui! Baise moi fort, chéri!
— Oui, cotinue baisot. J’aime bien quand qu’ tu m ‘appelles comme ça !
Ce disant, il m’embrassa avec passion, comme il ne l’avait pas encore fait, et se remit à me baiser.
Lentement, comme avec application, il me besognait, ressortant presque entièrement son lourd mandrin, pour l’enfoncer à nouveau à longs bruits mouillés, recommençant, encore et encore… je gémissais et râlais, éructant suppliques obscènes et mots d’amour. Ce qu’il me faisait ressentir était inouï!
Il me baisa un long moment, variant la cadence et la force de ses coups de boutoir me faisant passer par tous les états, gémissant, râlant de jouissance. Agité de spasmes et de convulsions, j’étais comme une poupée de chiffon entre ses mains. Je gémissais, d’un incroyable plaisir caressant le ventre glabre, les hanches maigres de mon tortionnaire. J’étais emporté par un tourbillon auquel je n’avais pas envie de résister. Jamais je n’aurais cru pouvoir ressentir de telles sensations!
Roland me besognait depuis un long moment et je n’arrêtais pas de jouir quand j’entendis sa respiration devenir rauque alors qu’il accompagnait maintenant chacun de ses coups de reins par un râle.
A un moment, je le sentis se retirer presque entièrement puis dans une étreinte brutale, il s’arqua sur moi tout entier, m’enfonçant son pieu jusqu’aux couilles avec un long feulement.
Il jouit longuement, déchargeant à longs jets spasmodiques tout son sperme dans mon ventre.
La sensation que je découvrais, les jets de sa semence qui jaillissaient en moi me provoqua un tel émoi, que j »éprouvai un nouvel orgasme. J’enserrai mon amant de mes bras et de mes jambes alors qu’il prenait ma bouche dans un baiser passionné, sa belle queue toujours plantée en moi, laissant s’achever sa longue éjaculation.
Puis il se laissa tomber sur le côté et resta un long moment à reprendre sa respiration, tête reposant sur son coude replié… Il m’attira contre lui et me caressant et m’embrassant me dit:
— Aah! ! T’es content comment que j’ t’ai dépucelé hein p’tit pédé? C’était bon, hein?
Je hochai la tête en signe d’acquiescement.
— En tout cas, tu m’as rien fait jouir! T’as un cul…! Oh ! C’est rien bon …! T’es une vraie salope, toi !
Lui, le taiseux était intarissable…
— T’aimes ça, hein ? T’as aimé ma grosse queue ? Je t’ai fait jouir, hein… ? P’ tit pédé… Toi, en tout cas, comment qu’ tu m’as fait jouir!
Il était ordurier…et j’aimais ça!
— Ah! C’est bon de t’ baiser! Pis, j’ suis rien cotent d’êt’ le premier qu’ a baisé ton p’tit cul… T’as aimé ça, ma salope? T’as aimé, hein…?
Pire…! J’avais adoré!
Encore bouleversé par la tornade érotique qui, maintenant apaisée, me drossait aux rivages du réel, j’avais peine à réaliser. Incapable de dire un mot, je ne pouvais encore réfléchir à ce qu’il venait de m’arriver…
Je n’avais qu’une envie: recommencer.
Roland ne fut pas long à combler mes attentes: lui aussi ne voulait pas en rester là si j’en jugeais par l’état de son mandrin que je sentais lourd et dur, pulser contre ma cuisse.
Il me garda jusqu’à la tombée de la nuit et après m’avoir baisé encore trois fois, ne me laissa partir qu’après m’avoir fait promettre de revenir la semaine prochaine.
Il n’eut pas à me prier pour cela: j’en crevais d’envie.
Sur le chemin de retour, ayant décidé de balayer remords et regrets, alors que je me remémorai les moments de folie érotique que nous venions de vivre, la sensation de garder son sperme dans mon ventre me maintenait dans un puissant lien secret avec mon amant.
Déjà, je ne pensais qu’à la prochaine fois.
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