Je discutais souvent nature avec notre voisin, Monsieur Devauvais chasseur invétéré qui connaissait mon intérêt pour tout ce qui concernait la nature et la faune sauvage.
Un samedi après midi alors que nous échangions par dessus le grillage qui séparait nos jardins il me raconta avoir eu la chance pendant qu’il chassait d’observer une martre dans le bois du « Chêne à Leu ». Devant mon étonnement enthousiaste, la martre étant déjà devenue un animal rarissime, il me proposa de l’accompagner le lendemain à la « chasse au garenne », peut-être aurais-je l’occasion d’apercevoir moi aussi l’animal mythique, qui sait?
J’acceptai emballé par la perspective.
Il fallait être sur place avant le lever du jour, la forêt du « Chêne à Leu » étant toute proche, nous partirions à six heures. Un de ses copains, Marcel, chasseur lui aussi, serait de la partie.
Le lendemain matin, encore à la nuit, permission m’ayant été accordée je me levai discrètement pour ne pas réveiller la maisonnée, avalai un café et sortis.
Je retrouvai notre voisin derrière sa 4L dans laquelle il rangeait sacs et fusils, il y fit monter Tino son épagneul et sur ces entrefaites Marcel arriva.
C’était un grand gaillard moustachu au visage sanguin à l’embonpoint de bon vivant qui me serra la main avec un grand sourire.
— Alors on a un mousse aujourd’hui?
— Bonjour, Monsieur.
— Marcel…
Ajouta t-il il en me clignant de l’œil.
Pendant tout le temps des préparatifs il ne cessa de m’observer.
J’étais beau gosse, et je connaissais l’intérêt que suscitait mon physique chez certains hommes, je retrouvai dans son regard leur manière de me jauger me soupeser avant qu’ils ne se lancent dans leurs manœuvre d’approche sans qu’une parole ne soit prononcée. Tout alors passait par le langage du corps, attitudes, sourires, regards… immédiateté des ressentis, certitudes muettes.
Nous nous livrions à ce petit manège depuis un moment et j’avais maintenant acquis la certitude que je l’intéressais. Malgré le plaisir que me causait l’intérêt qu’il me portait craignant que mon voisin ne le remarque car Marcel y allait fort, j’arrêtai de répondre à ses sollicitations tacites et me mis à feindre l’indifférence.
Le jour se levait à peine quand la partie de chasse commença. Le coin était bon et deux heures plus tard les carniers étaient déjà garnis de quatre beaux garennes.
Mon attitude avait échaudé Marcel car il ne m’accordait plus qu’une attention lointaine. Je ne devais pas le laisser dans l’incertitude.
Je profitai d’un moment où mon voisin s’était éloigné, Marcel se tenait à quelques mètres de moi. Lorsqu’il me regarda, je le fixai longuement, inclinai la tête de côté dans un sourire, et fermant les yeux me mordis la lèvre inférieure… il me regarda un long moment puis sourit et passant sa langue sur ses lèvres m’interrogea du regard, avec un haussement de sourcils, ses lèvres esquissèrent un: « Tu veux…? ». Souriant, je continuai à le fixer, et acquiesçai hochant lentement la tête, puis me détournai.
On s’installa pour « casser la croûte ». Marcel montrait maintenant une attitude joviale et détendue. Ce fut un moment sympa pendant lequel les deux hommes se contèrent sûrement pour la millième fois leurs histoires de chasseurs. J’eus droit à un « coup de blanc » que m’offrit mon voisin, qui me tourna gentiment la tête.
Puis ils replièrent leurs couteaux et se mirent à discuter de la suite de la matinée: M. Devauvais était d’avis de continuer au « garenne », alors que Marcel me jetant un bref regard de connivence déclara qu’ il avait envie d’aller faire un tour au pigeon.
Il fut convenu de se retrouver à la voiture pour midi.
Comme si c ‘était une affaire entendue Marcel me dit:
— Comme ça, je te laisserai tirer une corneille.
Je leur avais fait part durant la pause de mon envie de tirer un de ces oiseaux qui figurait au tableau des « nuisibles ».
Quand son collègue lui dit que ça n’était pas prudent le secteur étant très surveillé par le garde forestier, il éclata de rire
— Ben, celui-là, s’il court aussi vite que… tu connais la suite ! Allez, on y va, garçon ?
Des papillons dans le ventre, je le suivis.
Nous dûmes marcher un long moment car le « coin aux pigeons » était situé à l’autre bout du bois en bordure d’un champ de maïs qui venait d’être récolté. Dans le décor ouaté du bois baigné d’une brume que dorait un pâle soleil d’octobre je marchais la tête bourdonnante le cœur battant la chamade aux côtés de celui qui allait me baiser.
Alors que nous marchions côte à côte, et n’échangions que quelques paroles, dans une tension presque palpable, comme si nous étions aux aguets l’un de l’autre, je remarquai que Marcel avait une expression sérieuse malgré les sourires et les mimiques salaces qu’il m’adressait de temps à autres qui m’emplissaient d’une gêne délicieuse. Il semblait réfléchir. Je pensai alors que l’approche du moment crucial l’emplissait de gravité, ce qui me conforta dans l’intuition que j’avais: ce serait sûrement pour lui, une première fois ce qu’il me confirma plus tard.
Le sang me cognant aux tempes, dans la même attente troublante j’étais dans un état second et bandais à en avoir mal.
Lorsque nous arrivâmes en lisière du bois, nimbé de brouillard Marcel me fit signe d’avancer en silence et à pas de loup se dirigea vers un tronc d’arbre tombé à demi caché par des buissons et des fougères rousses qui s’égouttaient de trop de brume. La forêt résonnait des croassements rauques des corbeaux freux et des corneilles qui nichaient en colonie dans les grands arbres ajoutant encore à l’ambiance irréelle de ce moment étrange.
Il s’assit, sur le tronc retira sa veste et l’ y étala, me regarda longuement, comme s’il semblait encore réfléchir, tapota le tronc à côté de lui et me chuchota:
— Viens! Allez, viens à côté de moi…
Le cœur battant, je m’exécutai.
Dès que je fus assis, il me prit par les épaules et me serra contre lui, alors que je m’apprêtais à faire mine de protester, sidéré, je le vis déboutonner son pantalon ouvrir sa braguette et sortir un imposant chibre déjà turgide, qu’il empoigna à pleine main.
— Regarde !
Je ne pus retenir une exclamation. Il était vraiment très bien monté.
— Touche la… allez, touche! Vas-y…! J’ai envie
— Non, non! Écoutez Marcel! Je ne suis pas…
Comédie de coquette: j’en crevais d’envie.
— Allez, quoi! Laisse toi faire. C’est juste du cul entre toi et moi. Personne le saura. Allez! J’ai vachement envie !
M’emprisonnant de son bras passé autour de mes épaules sur lesquelles il pesa, me faisant éprouver sa force, il me pressait d’obéir, alors que de sa main gauche il me caressait la cuisse. Me penchant sur lui, je me saisis de l’imposant mandrin, lourd et dur et le caressai doucement alors que je le sentais se contracter spasmodiquement.
Marcel respirait lourdement, et me regardant avec un sourire salace, m’encourageait.
— Ouais, ouais! Vas-y , caresse moi encore. J’ai vachement envie de te baiser…Tu l’as déjà fait, hein ?
— Oui, ça m’est arrivé.
— Souvent ? Vas y, dis moi !
Je lui racontai, Roland, le forain…
— Eh ben, petite salope ! On dirait que j’ai été bien inspiré de t’emmener. Regarde moi. Embrasse moi !
Je levai le visage vers lui. Ce fut lui qui m’embrassa d’un long baiser impatient à l’âpre goût de vin et de tabac.
Alors que je continuais à caresser son gros mandrin, il m’ordonna:
—Suce moi!
J’obéis sans regimber. Ouvrant un peu plus son pantalon, je le baissai, et dégageai le gros membre, dont je me remis à doucement branler l’épaisse hampe… je me penchai sur lui, et distendant mes lèvres, engloutis le gland turgide et violacé dans ma bouche avide, alors qu’il me caressait les cheveux.
Il grognait et soufflait d’excitation, et je le sentis vite commencer à se tendre. Aussi, je me relevai et me laissai à nouveau embrasser plutôt que de poursuivre ma caresse.
— Aah ! Petite tapette ! Qu’est ce que tu suces bien ! Heureusement que tu t’es arrêté, j’allais jouir ! Te vexe pas, hein ? « Petite tapette » , c’est pas méchant, au contraire.
— De toute façon, c’est ce que je suis, non ?
— Mais non. Dis pas ça ! j’ai envie de toi… t’as envie aussi: c’est juste de la baise, et puis c’est tout !
De sa main posée sur ma cuisse il me caressait, remontant à mon sexe, il le malaxa un moment puis se mit à s’affairer autour de mon ceinturon, qu’il essayait de déboucler. D’un ton impatient, il me jeta :
— Défais moi ça !
Encore une fois, je ne regimbai pas et détachai la lourde boucle, il se saisit de la taille de mon jeans et le tirant vers le bas, d’un ton rogue:
— Enlève !
Là aussi, je m’exécutai sans broncher, j’étais nu jusqu’à la taille, le ventre noué d’excitation, je le regardai dans l’attente de l’ordre qui ne manquerait pas de tomber et que je devinais déjà.
— Ça t’excite, hein ? Tu bandes, petite pute…Tourne toi, salope ! Tourne toi ! Je veux voir ton joli cul ! Fais voir ! Petit pédé…Qu’est ce que tu m’excites ! Oui ! Tourne toi, là ! Encore !
Ce flot d’insultes et de mots crus, ce ton brutal, qui me choquaient produisaient aussi , un étrange effet en moi… Un émoi indicible, qui m’était inconnu, une fièvre à laquelle je me sentais me soumettre m’envahissait, et je me pris à murmurer:
— Oh ! Oui ! Oui ! Dis le, chéri. Dis moi que tu me veux…que je suis à toi ! Oui! Encore ! Dis le !
Que se passait-il avec ce type? Jamais, je ne m’étais comporté de la sorte avec qui que ce soit, et voilà que lui, faisait ce qu’il voulait de moi, j’étais dans l’attente de ses ordres, lui obéissant au doigt et à l’œil, me mettais à quémander ses caresses et son attention, me montrant d’une complaisance que je ne me connaissais pas.
— Tourne toi, je t’ai dit!
Je me tournai alors lui obéissant et m’appuyant des deux mains au tronc d’un chêne voisin j’écartai le jambes et creusant les reins cambrai ma croupe dévoilant mes fesses à son regard gourmand. Il se mit à les caresser, avec des petites exclamations et des soupirs de plaisir. Je sentis son médius se poser sur ma rosette, je murmurai un « Oui… ! » d’invite et le sentis s’y pousser, testant son élasticité. Il eut un grognement de satisfaction.
Il retira son doigt, le portant à sa bouche il le suça et l’enfonça d’un coup dans mon anneau plissé. Je gémis sous l’intrusion, mais me tendis vers l’indécente caresse qu’il accentuait par des mouvements de rotation. Je me tournai et le regardai, qui, mâchoires crispées, continuait à déverser entre ses dents serrées un torrent de mots orduriers et d’insultes qui me ravissaient.
— Encore !
Il me jeta un regard, sourit et ressortant son doigt, il y joignit l’index, les suça, y déposant sa salive et les enfonça à nouveau étirant mon armille, où il se mit à effectuer un lent mouvement de va et vient qui me fit geindre de plaisir. Je saisis son poignet et l’enfonçai avec force. Puis le retirai.
— Encore!
Il me jeta un coup d’œil interrogateur, je confirmai d’un hochement de tête, et déposant ma salive au bout de mes doigts m’en lubrifiai l’anneau. Je le sentis se tendre. Il s’était tu.
Il joignit son annulaire aux autres doigts et les introduisit délicatement dans mon œillet. Il tournait doucement ses trois doigts comme s’il craignait de me faire mal. Je jouissais, mon sexe plaqué à mon ventre dans une érection presque douloureuse. Les yeux fermés, je gémissais, imprimant à mon bassin de lents mouvements sur la salace caresse.
— Oh, salope ! T’as le cul moelleux comme une chatte!
J’ouvris les yeux, me tournai à nouveau vers lui, embrumé de stupre et regardai mon baiseur dans une muette prière:
Étonné, il m’interrogea du regard. D’un hochement de tête , j’acquiesçai.
Alors qu’il me fixait, interloqué, je me lubrifiai de salive, le regardai dans les yeux acquiesçant de nouveau me tournai, lui tendant ma croupe dans un geste d’invite sans équivoque.
Il mit ses doigts en coupe et les poussa doucement dans mon orifice lentement, comme avec précautions, il détendit progressivement ma rosette et y fit pénétrer ses quatre doigts jusqu’au métacarpe, me faisant gémir de plaisir lubrique. Il poussait des exclamations rauques, éructait des mots obscènes… pris par une excitation qui lui fit perdre toute retenue, dans un cri, il poussa sur sa main qui me pénétra dans une brutale fulgurance de volupté douloureuse jusqu’à la paume, m’arrachant un long râle. J’éjaculai à longs traits, secoué de sanglots de jouissance, alors qu’il continuait à fouailler furieusement mon anneau de sa main, dans un déchaînement d’insultes et d’obscénités.
— Aah! Petite vicieuse… J’avais encore jamais fait ça, mais qu’est ce que c’est bon!
Il m’avait fait jouir, mais lui, n’avait pas eu son compte.
Fermement, il pesa sur mes épaules dans un ordre muet. Je me baissai et m’accroupis, caressant les poils de son ventre de sanglier. Il prit mon visage entre ses mains crispées.
— Suce moi, petite pute, j’ai envie que tu me suces!
Entre ses jambes velues, se dressait son puissant gourdin, que je voyais tressauter sous l’effet des spasmes de l’excitation. En même temps que je me masturbai doucement, je caressais ses lourdes couilles, effleurais du bout des doigts l’épaisse hampe, impressionné par la vue de l’imposante massue que je me mis à branler doucement, fasciné par l’impression de puissance que dégageait l’énorme gland congestionné, que je décalottais à gestes lents.
Enserrant, maintenant, fortement des deux mains, la lourde queue je me mis à la branler lentement, envoûté par la vision de l’impressionnant bourgeon de chair violâtre que je commençai à agacer de la pointe de ma langue y cueillant une goutte filante de liquide séminal clair. Son gland dégageait une odeur chaude et musquée qui attisait encore mon excitation. Je le fis lentement pénétrer tout entier dans ma bouche, et répétant plusieurs fois le mouvement, j’accentuai à chaque fois, ma succion sur l’épaisse mentule.
Je gardais le gros gland en bouche, le pompant , le suçant, tournant ma langue autour, alternant avec les mordillements, qui mettaient mon amant en transes, puis lentement, le ressortais, le faisant glisser entre mes lèvres. Toute la salive que je produisais dans ces mouvements de succion s’écoulait de ma bouche et trempait la hampe que je branlais, engluant les lourds testicules que je pelotais pour le plus grand plaisir de mon amant qui râlait son plaisir à soupirs rauques.
Me tenant le visage de ses deux mains, il imprimait de longs et lents va et vient de ses hanches, essayant de rester maître du jeu.
Je le laissai faire, sachant que c’était moi, qui déciderais du moment où il jouirait.
J’accélérai les mouvements de va et vient sur le gros vit , tout en tétant le lourd gland avec avidité, je geignais d’ivresse lascive. Je le sentais se tendre, de spasme en soubresaut , de tressaillement en frisson sous les stimuli qui l’assaillaient.
Il se tendait, montait, à courts râles précipités, se crispait dans un tressautement de tout son corps, haletait. Alors, il eut un cri rauque et déchargea son sperme en lourdes giclées dans ma bouche. Il se retira, sortit son gros gland et m’aspergea le visage d’un jet de son épaisse semence, puis l’enfonça de nouveau dans ma bouche où il continua à y vider son sperme à longs traits spasmodiques… j’en avalai une partie alors que le reste s’écoulait de mes lèvres, sur mon menton, dans mon cou, trempant ma poitrine..
Le visage dégoulinant de son épais jet de sperme, je levai mon regard vers lui…Il m’enlaça et m’embrassa, longuement. Je sentais déjà son impatience: maintenant il voulait me baiser, et cela, rapidement, il recommençait à bander et me caressait avec une ardeur accrue .
— Viens, j’ai envie de te baiser, salope ! Tourne ton petit cul, ma chérie…petite tapette! Je vais te le défoncer, moi. Viens ! Mets toi à quatre pattes, appuie toi au tronc, sur ma veste, je vais te prendre en levrette…Oui, oui ! Viens, ma chérie…Viens! J’ai envie de toi!
Encore une fois, ses paroles m’affolaient totalement, c’était comme s’il m’assujettissait encore un peu plus, comme s’il m’inféodait davantage à son impérieux désir. Que se passait-il avec ce type ? Qu’avait-il… ? Pourquoi étais-je si docile ? Jamais je n’aurais pensé pouvoir accepter cela: je me sentais totalement soumis et demandais à l’être encore, le suppliant de continuer. Je voulais être sa pute, et qu’il me traite comme telle.
Je tombai à genoux dans l’odeur humide d’humus et de feuilles mortes, dont le contact me provoqua un délicieux frisson. Appuyant sur mes épaules Marcel me pencha sur le tronc, je m’y appuyai des bras et du torse le visage reposant sur sa veste qui portait son odeur.
— Mouille-toi ! Mouille toi bien, salope !
Je l’entendis s’agenouiller derrière moi et me prenant par les hanches il appuya son gourdin entre mes fesses m’en caressant, faisant peser ses lourdes couilles sur les miennes.
Je le suppliai:
— Oui, chéri. Oh, prends moi ! Prends moi !
—Fais ce que je te dis, petite pute ! Mouille toi!
Je m’ exécutai, pendant que je l’entendis cracher plusieurs fois, dans sa main, pour enduire sa grosse queue de salive. Le cœur battant, je me cambrai, écartant mes fesses, pour accueillir mon amant. Il empoigna mes hanches, m’attira sur sa belle trique, et la dirigea sur ma rosette à laquelle il aboucha le cabochon tumescent de son gland. Je fis effort pour respirer lentement, essayant de maîtriser l’excitation qui m’envahissait.
— Oh ! Oui… ! Prends-moi ! Je suis ta salope ! Baise moi !
Affolé, je balbutiai des mots sans suite, perdant tout contrôle, dans une ivresse qui m’emportait.
Encule-moi… Fort.
Oui, ma chérie! Oui, je vais t’en foutre plein ton joli cul. Viens, salope ! Viens, chienne!
Il était ordurier, et j’aimais ça !
M’ enserrant la taille, il m’attira sur son pieu pendant qu’il poussait sur celui-ci. Le gros gland força mon armille, distendant mes sphincters, qui s’ouvrirent sous la lourde poussée, et sa grosse queue enfonça ma rosette, la dilatant à l’extrême. Je poussai un profond râle quand son lourd gourdin lentement, puissamment, s’engloutit au fond de mon ventre dans une longue douleur lisse et délicieuse. Je sentis, alors, le chibre lentement refluer, pour s’enfoncer à nouveau, plus fort encore dans mon étroit fourreau, puis, à nouveau, encore, et encore
Des vagues de jouissance me submergeaient, qui me faisaient gémir. Mon bourreau se délectait d’entendre mes râles et geignements, et pendant qu’il lançait les coups de boutoir qui m’arrachaient ces plaintes, il éructait ses mots crus, dents serrées sur sa jouissance.
— Tiens, traînée ! Prends-la, ma grosse queue. Ah ! T’aimes ça, hein, tapette ! T’aimes que je t’encule à fond, chienne ! Tiens, petite pute…! Petit pédé ! Tiens !
Emporté par un torrent de lubricité affolante, je lui faisais écho :
—Oh ! Salaud! Oui! Vas y! Encule moi ! Oui… !
J’accompagnai maintenant les mouvements du bassin de mon amant et enfonçais mon fondement sur son épais chibre, allant au-devant des assauts qu’il m’infligeait. Les ondes de jouissance se succédaient, éclatant dans mon ventre, me submergeant de volupté.
J’étais affolé de tension lubrique, je râlais et geignait sans discontinuer Devinant, sûrement, qu’il jouirait très vite, s’il continuait à me pistonner de la sorte mon baiseur alentit ses mouvements pour finalement, me plaquer contre son bas ventre, fesses collées à ses poils, son gros mandrin complètement enfoncé en moi, me tirant à lui par les hanches. Il me murmurait toujours ces mots choquants qui me transportaient, et me jetaient dans un affolant tourbillon de plaisir salace.
Je m’immobilisai, éprouvant la puissance de son lourd pal lisse, doux et chaud, glissant imperceptiblement en moi. Je jouissais. Il me tira en arrière, m’obligeant à me redresser et me saisissant le visage, me tourna vers lui, et m’embrassa avec violence, fouaillant ma bouche de sa langue, aspirant ma salive… recommençant à bouger son bassin, il imprimait de lents mouvements à sa grosse queue me faisant éprouver, un plaisir qui allait croissant, tout en continuant à me grincer les mots crus et les insultes qui me ravissaient.
Avec un geste brutal il ramena mes bras en arrière me faisant brutalement basculer visage plaqué au tronc, se saisissant de mes poignets il les enferma dans sa forte poigne et me tirant à lui, puissamment, il reprit de lents va et vient; il les alternait avec des mouvements de rotation qu’il imprimait à son gros chibre, puis, c’était des à coups violents et brefs et pendant de longues minutes tremblant de tous mes membres, il me fit jouir, râlant, geignant de volupté, me jetant d’orgasme en orgasmes.
Progressivement je sentis un changement chez mon amant, il y eut une tension, un raidissement de tout son corps, les pénétrations se faisaient plus lentes, plus crispées, seulement accompagnées de feulements rauques, de plus en plus prolongés.
A un moment, il se retira presque entièrement, puis dans une étreinte brutale, me faisant crier, il m’attira à lui, m’enfonçant jusqu’aux couilles sur son mandrin avec un long râle, il laissa éclater toute sa charge de sperme, la pulsant en moi à chaque contraction spasmodique de sa magnifique queue m’emportant dans un vertige de lubricité et de stupre. Alors qu’il redevenait flaccide sa grosse bite glissa lentement hors de mon fourreau que je contractai au passage du gros chibre gardant ainsi toute sa semence en moi.
J’étais dévasté. Je restai prostré dans ma position, le visage enfoui dans les plis de sa veste, les yeux fermés, comblé par cette tempête de jouissance.
Mon amant me caressait le dos et les fesses à gestes tendres.
— Ah ! Salope! Tu m’as bien fait jouir ! T’as un cul ! Oh ! Que c’est bon ! T’aimes ça, hein, salope ? T’as aimé ma grosse queue ? Je t’ai fait jouir, hein ?
Encore étourdi par la tempête érotique qui me jetait maintenant, chaviré, aux rivages du réel, j’avais peine à réaliser.
Son ton trivial, sa muflerie m’avaient choqué, mais, oui… oui, il m’avait fait jouir, d’une manière que je n’avais jamais connue avant lui. Il avait fait de moi sa chose, me soumettant totalement à son désir, et j’avais adoré ça!
Je commençai à me rhabiller, encore dans les nuages. Alors qu’il se rajustait, il regarda sa montre.
— Onze heure et demie, il faut y aller chéri, on a un bon quart d’ heure de marche! Dommage! J’ai encore vachement envie, tu sais…
Nous nous mîmes en marche échangeant des regards d’une complicité délicieusement coupable. Les croassements des corneilles s ‘éloignaient peu à peu. Le souvenir des cris du bel oiseau qui résonnèrent tout le temps de nos ébats reste pour moi intimement lié aux merveilleuses frasques érotiques de cette incroyable matinée. Sur le chemin, Marcel très tendre, ne cessa de me caresser, de me cajoler, de m’embrasser, fébrile. Flatté, je me laissais faire et accueillais ses manifestations d’intérêt heureux d’être l’objet des attentions de celui que j’acceptais comme mon Maître. Être l’objet de sa tendresse après qu’il m’eût traité comme si je n’avais été qu’ un objet de plaisir me ravissait, jamais je n’avais éprouvé de tels sentiments.
Quelques minutes avant d’arriver, il s’arrêta , m’enlaça et m’embrassa avec passion:
— Qu’est ce que ça a été bon! J’ai adoré te baiser ma chérie!
— Moi aussi! jamais on ne m’a fait jouir comme tu l’as fait.
— T’es libre demain à trois heures? Je bosse pas l’après-midi, je passe te prendre. Je t’emmène à la chasse, comme dit la chanson…
Assis à l’arrière de la 4L, alors que nous rentrions, je me tenais derrière Marcel qui de sa main droite passée derrière le siège rudimentaire avait saisi la mienne et la caressait. Alors que je me remémorai les moments passionnés que nous venions de vivre, la sensation de garder son sperme dans mon ventre me maintenait dans un puissant lien secret avec mon amant.
Déjà, je ne pensais qu’à demain.
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