Audrey sortit de l’immeuble cossu où elle était entrée deux heures plus tôt pour assister à une soirée qu’elle ne « devait pas oublier de si tôt », ainsi que la lui avait vendue sa bonne copine Chloé: son cousin organisait avec le BDE[note=Bureau des Élèves] de son école de commerce un raout auquel étaient conviés des dizaines d’invités, ceux ou celles qui les accompagnaient étant bien sûr reçus. Chloé qui avait largué son boulet de petit copain deux semaines plus tôt, avait gentiment proposé à Audrey de lui tenir lieu de »chaperon ».

Ce devait être une « Soirée inoubliable »… Tu parles ! Elle allait vite s’empresser de la faire passer à la trappe au rang des souvenirs à deux balles !

L’air dans la rue était humide et froid, nous étions en novembre et une brume ténue vernissait le trottoir, nimbait les réverbères d’un halo et gommait les contours des immeubles et des arbres dont les dernières feuilles jonchaient le sol. Audrey serra sur elle le col de son loden, et se dirigea du pas de la flâneuse vers le parking où se trouvait sa voiture. Il était encore tôt, minuit à peine passé, et elle avait envie de prendre son temps.

L’air frais lui faisait du bien! Elle déambulait en souriant… même si elle s’était copieusement ennuyée elle avait quand même sifflé quelques mojitos et se dit qu’elle le sentait bien,  ce petit truc qui frisait au coin de sa tête, était plutôt sympa…

Serrée dans son trench coat, passante parmi le passants, frissonnant sous cette bruine qui achevait de repeindre la soirée façon blues, elle marchait perdue dans ses pensées vers le parking du square près duquel était garée sa voiture.

C’est alors qu’elle entendit la voix du type.

— Mademoiselle, s’il vous plaît…!

Elle se retourna et vit un homme d’une cinquantaine d’année, beau type, bien mis, qui la regardait, mains jointes avec un beau sourire.

— Mon père me déshérite s’il vient à savoir que je vous ai laissé partir sans avoir tenté de vous adresser la parole.

Elle sourit, s’apprêtant à reprendre son chemin… c’était bien tenté, plutôt marrant!

— Je suis le propriétaire de cet établissement, mademoiselle et la maison se fait un devoir et un plaisir de vous offrir un verre de bienvenue… Acceptez s’il vous plaît!

Elle leva les yeux, l’enseigne de néon bleu indiquait « Night Club » et en dessous, plus discret, mais en rouge « The Red Zone ». Elle était souvent allée en boîte mais n’était jamais entrée dans ce genre d’établissement. Par curiosité, elle eut envie de se laisser tenter.

Elle regarda le gars un moment, puis avec un de ses magnifiques sourires, lui lança:

— Ok! Merci!

Le gars ne cacha pas sa satisfaction et lui ouvrant la porte de verre, alors qu’elle le remerciait:

— Dites à celle qui est au bar ce simple mot, mademoiselle : « Manhattan »… elle saura.

                                                                *

Pénombre, lumière aquarium, à peine glauque, qui la plongeait dans un autre monde… provenant d’un juke-box ou de quelque poste de radio, au saxo, un air de blues.

Avançant vers le bar, tendu de moleskine verte, au fond de la petite salle étroite comme un couloir, elle vit celle qui s’y tenait, alignant des verres sur le comptoir, sans même les regarder. Ses yeux plongés dans les siens, elle la regardait approcher. A l’autre bout du bar un couple, la fille juchée sur un tabouret, les bras autour de son cou, embrassait un gars accoudé au comptoir.

Celle qui était au bar, était d’une beauté qui impressionna Audrey. Elle n’était pourtant pas toute jeune, cinquante ans, peut-être plus… un chignon blond et flou aux mèches peroxydées dans un désordre savamment arrangé, le regard des grands yeux bleus, humides, très maquillés, la belle bouche large au sourire carnassier, tous les traits du beau visage disaient la distinction et l’autorité.

Audrey la regarda et lui sourit.

Il faisait chaud dans le petit bar et Audrey quittant son loden se montra dans sa petite robe noire. La belle, de l’autre côté du bar, continuait à aligner ses verres mais n’en perdait rien: cette fille était d’une beauté !

— Bonsoir Madame… il me semble bien que le password est quelque chose comme : « Manhattan », n’est-ce-pas ?

Celle-ci eut un signe de tête tout en continuant à la fixer, son troublant sourire aux lèvres.

Audrey était fascinée, elle trouvait cette femme extraordinairement belle dégageant une telle aura de sensualité, si sûre de son charme. C’était une « pro », bien sûr…elle avait baisé avec tout ce qui baise.

— Oui, ma belle! C’est effectivement « Manhattan » et tu le mérites bien!

Audrey ne comprit pas cette remarque.

La belle eut un rire léger, fixant Audrey qui soutint son regard… elle lui sourit.

— Alors, dis moi, chérie, la soirée a été bonne ?.

— Non, Madame. Lamentable, même en cherchant dans les coins…rien à sauver.

— Allez, pas grave, tout ça ! Tu verras, il y a bien pire…Qu’est ce qui te ferait plaisir?

— Je crois que je vais me finir au mojito…alors, un, s’il vous plaît, sinon deux.

— Mojito! Quelle bonne idée ! je te suis, chérie…mais moi, je me commence!

« Chérie »…! Ses regards enjoués faisaient fantasmer la belle Audrey… — [i]Mais, qu’est ce qu’il m’arrive…? Faut que j’arrête le mojito…![/i] — Elle essayait de le prendre à la blague, pourtant de l’onde de chaleur qui envahissait son ventre à la moiteur de son entrejambes, tout son corps lui disait à quel point la belle femme lui faisait de l’effet.

Plus elle la regardait plus Audrey la trouvait belle ! Elle ne voyait d’elle que son visage et son buste, elle avait de beaux seins opulents dont la naissance entrouvrait l’échancrure d’un chemisier blanc à manches ballon par dessus lequel elle portait, ouvert, un gilet de garçon de café noir à fines rayures. Un choker en or ornait son cou délicat.

Quand elle apporta les verres et qu’elles trinquèrent, la belle femme regarda Audrey avec une expression intriguée:

— Qu’y a t-il, ma jolie?

La jeune fille la regarda intensément, elle n’eut pas à réfléchir, sa réponse lui vint spontanément::

— Je trouve que vous êtes une femme d’une beauté sublime!

— Vraiment? Merci, chérie… C’est un compliment qui me touche, tu sais! Eh bien, compliment pour compliment, moi aussi je trouve que tu es très belle..tu me plais beaucoup, tu sais ! Viens…Approche, Trésor !

La femme s’était penchée par dessus le bar… elle sentait bon!

Audrey, tremblant d’une émotion inconnue, ne sachant plus ce qu’elle faisait approcha son visage du sien. Alors posant ses lèvres sur les siennes la belle inconnue lui offrit un baiser qui la subjugua de douceur, d’exquise sensualité, c’était un baiser tel qu’elle n’en ai jamais reçu.

— On ne m’a jamais embrassée comme ça… !

La femme la fixait avec un sourire.

— Tu as aimé?

— Oh, Madame… J’ai adoré!

Madame caressait son visage tout en continuant à la fixer avec un sourire fauve, levant son verre:

— Tchin, ma chérie… A nos amours…!

Elles bavardèrent un moment, puis la belle barmaid après un long silence, regardant intensément Audrey lui dit:

— Tu aimes les surprises?

— Les bonnes, oui. Pourquoi?—

— Si tu as toujours envie de t’amuser, je te propose un rachat de ta soirée, ma belle … Qu’est ce que tu en dis ?

— Oui, bien sûr… mais, de quoi s’agit-il ?

— Si je te le dis, ça ne sera plus une surprise. Fais moi confiance, chérie…tu verras, tu ne le regretteras pas.

Comme Audrey restait perplexe, se demandant si elle allait accepter, la blonde fit le tour du bar et s’approcha.

Elle portait une minijupe de cuir rouge qui découvrait des jambes au galbe parfait, gainées de bas noirs et était chaussée de sandales rouges à talons aiguilles. Elle était belle. Avec son beau sourire, elle lui tendit la main.

— Viens, chérie…suis moi!

Audrey avait déjà craqué. Elle quitta son tabouret prit la main que lui tendait la belle hôtesse, et joignant ses doigts aux siens, la suivit, le cœur battant. A gauche du bar s’ouvrait une porte qui donnait sur un long corridor aveugle qu’éclairaient deux ampoules nues. Plusieurs portes étaient distribuées à droite et à gauche, faisant penser à un couloir d’hôtel, la belle s’arrêta devant la dernière.

Dans un vertige, le tambour de son sang cognant à ses tempes, Audrey savait ce qui l’attendait derrière cette mystérieuse porte.

— Voilà, c’est ici. Laisse toi aller, fais toi plaisir, Bébé. Je t’attends ici, demain, si je ne suis pas au bar, demande Sido. Ne me fais pas languir, ma chérie, je t’en prie…

Elle enlaça et embrassa passionnément Audrey qui se sentit fondre dans ses bras… après voir caressé son visage et lui avoir lancé un:

— Enjoy, ma belle!

Elle ouvrit la porte pour la refermer dès qu’Audrey fut entrée.

                                                                          *

 » Manhattan », ne donnait pas droit qu’au « verre offert par la maison », ce qu’Audrey ignorait… c’était aussi le password qui autorisait l’accès au cénacle de la pièce du fond à celles que leur physique distinguait .

Avant de pouvoir voir où elle se trouvait, Audrey entendit.

Les hauts parleurs d’une sono diffusaient un blues en sourdine peut-être Muddy Waters ou BB King sur lequel se faisaient entendre les soupirs et les râles de plaisir d’une femme qu’elle ne pouvait encore distinguer.

Si Audrey dut attendre un certain temps pour accommoder sa vision à la pénombre qui régnait dans la vaste pièce entièrement tendue de noir, il n’en fut pas de même pour un groupe de trois hommes attablés devant leurs verres qui remarquèrent immédiatement l’arrivée de la splendide jeune femme.

Après un rapide échange de propos à mi-voix avec les autres, l’un d’entre eux se leva d’un bond et se hâta vers elle.

Audrey n’était pas une oie blanche et savait dans quel genre d’endroit elle se trouvait. Elle le savait d’ailleurs depuis le début et n’était entrée dans la boîte que par pure curiosité.

Puis il y avait eu Sido et ses baisers qui lui avaient foutu le feu, lui révélant d’un coup à quel point étaient absurdes et frustrantes les chaînes qui entravaient son désir.

Sido l’avait libérée et elle lui en rendait mille grâces. Elle venait de réaliser en entrant ici combien elle était heureuse de cette nouvelle expérience qui l’exaltait.

Aussi quand le type la complimentant sur sa grande beauté, l’invita à se joindre à eux, elle le laissa prendre sa main et la conduire, des papillons dans le ventre, vers le groupe de ces hommes qui allaient la baiser.

Pleins de prévenance et d’attention, ils entourèrent leur belle s’ empressant autour d’elle, faisant tout pour lui complaire, l’un deux prit son manteau pour le pendre aux patères du vestiaire, l’autre s’enquit de ce qu’elle voulait boire et s’éloigna vers le bar lui confectionner le mojito qu’elle venait de lui demander.

Ils riaient, plaisantaient, la faisaient rire… Aucun ne lui dit son nom ni ne lui demanda le sien. Elle allait se faire baiser par de parfaits inconnus et cela la transportait d’un bonheur ineffable.

Tout en riant et en plaisantant, Audrey malgré l’appréhension qui la tenaillait les observait.

Celui qui était venu à sa rencontre et l’avait invité était un type assez âgé, elle lui donnait dans les soixante ans, mais il était beau mec, d’allure sportive et avait une morphologie d’athlète, ventre plat, large d’épaules, dans le visage carré, des yeux gris au regard perçant, ses cheveux gris étaient coupés en brosse. Audrey lui trouvait un look d’ acteur de films X sur le retour.

Le gars qui se tenait près d’elle, dont la main était déjà posée sur son genou était un grand sifflet, moustachu qui avait l’air doux et la couvait des yeux comme s’il voyait une femme pour la première fois.

Le troisième, le plus discret, qui devait avoir une cinquantaine d’années, lui souriait beaucoup mais parlait assez peu. Il était de taille moyenne, et avait un peu de ventre en bon vivant qu’il semblait être, avec son visage aux traits pleins mais non sans charme, il lui faisait penser à Philippe Noiret.

Elle pouvait enfin observer la pièce où elle se trouvait. L’ambiance qui s’en dégageait était exactement celle qui convenait au lieu, entièrement tendue de noir, elle était assez basse de plafond dont les poutres noires, elles aussi, se détachaient sur l’entre-poutre rouge, le mobilier était noir rehaussé de rouge et de dorures, des tentures de tulle rouge ou noir séparaient de cloisons légères plusieurs alcôves.

Au centre se trouvait un grand lit rond, également noir, sur lequel une fille se faisait prendre par plusieurs hommes. C’étaient ses cris et râles de jouissance qu’Audrey avait entendus en entrant.

Alanguie sur le sofa, Audrey sentait que les trois hommes se faisaient maintenant plus pressants se penchant sur elle, la frôlant. Leurs mains s’enhardissaient et « Moustaches » qui caressait son genou remonta bientôt la sienne sous la courte robe, pour une caresse plus appuyée. Ils effleuraient ses seins, ses cuisses, caressaient son visage et la belle Audrey que ces préliminaires ravissaient soupirait d’aise avec de petits rires de coquette ressentant un étrange plaisir à se faire courtiser par ces trois mâles qui allaient tous trois la posséder.

La prenant dans ses bras, « Noiret » l’embrassa le premier dans un baiser qui l’électrisa … Cela agit comme un signal. Ils furent alors les trois sur elle l’embrassant, la caressant, la pelotant, dans un tourbillon de sensualité débridée, elle s’offrait à eux, gémissant sous leurs baisers et leurs caresses, soumise à leur loi.

Moustache lui ôta sa petite robe noire et à l’exception de son porte-jarretelles, de ses bas et de ses escarpins, elle fut bientôt nue dans leurs bras. Quand l’un cessait de l’embrasser un autre prenait sa bouche alors que leurs mains impatientes la caressaient sur tout son corps, et que leurs doigts s’immisçaient partout en elle, affolants.

Noiret s’agenouilla tout près d’elle sur le divan et ayant sorti sa grosse queue lui en frotta la joue, elle en engloutit le gland congestionné et humide, qu’elle se mit à sucer avec avidité, se délectant de son fort goût musqué. Moustaches avait lui aussi sorti sa bite et prenant la main d’Audrey l’enjoignit du geste de le branler. S’approchant d’elle, il lui tendit son chibre dans une invite sans équivoque. La belle odalisque délaissant un moment le mandrin qu’elle pompait se jeta sur celui qui attendait la caresse de sa bouche.

Audrey était en proie à une folie dont elle ne se serait jamais cru capable et l’étrangère qui avait surgi en elle l’emmenait sur les chemins de traverse de désirs qui la comblaient… à aucun moment de sa vie amoureuse passée, elle n’avait pu ressentir une telle plénitude.

Le « hardeur » accroupi en face d’elle avait écarté ses jambes et fasciné par le petit con trempé de mouille qui s’offrait à son regard prit les jambes gainées de soie dans ses bras et amena sa belle proie au bord du divan. Embrassant la peau des ses cuisses, au-dessus des bas, en éprouvant l’incomparable douceur il se tendait dans une quasi dévotion vers le trésor béni, dont il respirait les effluves marines. Que cette gosse était belle! Il fondit de sa bouche sur le beau fruit juteux se repaissant de sa cyprine douce comme un miel.

Haletante, éperdue de stupre, Audrey n’en finissait pas de jouir aux bras de ses fougueux amants.

Après un long moment, le hardeur se redressa et maintenant, nus tous les trois, ils pressaient du geste et de la voix leur belle maîtresse de les satisfaire de sa bouche.

— Viens chérie…suce moi!

— Oui! Vas- y, salope, dépêche!

Audrey ivre d’excitation, fouettée par leur langage cru, n’avait qu’une envie: sentir leur sperme inonder sa bouche, elle se jeta sur leurs mandrins et se mit à les pomper avec frénésie.

Ce fut Moustaches qui fut le premier à décharger son âpre liqueur qu’elle parvint à presque toute avaler. Puis ce fut au tour du hardeur qui aspergea son visage d’épaisses rigoles de semence qu’elle ramena du plat du doigt à sa bouche. Enfin Noiret fit exploser dans sa bouche un impressionnant geyser de foutre si abondant que des commissures de ses lèvres s’échappa un flot de sperme qui s’écoulant de son menton, en trempa son cou et ses seins.

Alors qu’elle couvrait de baisers leurs mandrins dans un geste de gratitude, s’attendant à ce qu’ils la rejoignent sur le sofa et qu’ ils la baisent ils la firent se lever, chancelante et l’amenèrent la tenant par la main vers une des tentures de tulle qui masquait une alcôve.

Moustaches soulevant la tenture l’y fit entrer.

Il s’y trouvait une petite couche, tendue de draps noirs et équipée d’un dispositif de chaînes, sangles et colliers. Au plafond pendaient des étriers. Sur un guéridon fixé à un pied métallique, un caméscope fixait la couche de son œil froid.

Audrey regarda ses baiseurs, étonnée.

— Qu’est ce que…?

— C’est pour mieux te baiser mon enfant !

Répondit Noiret en riant.

— Aie confiance, chérie… c’est juste pour l’ambiance…

Le hardeur la rassurait. Ce n’était même plus nécessaire…Audrey avait renoncé à toute résistance et quoiqu’il lui en eût coûté elle ne voulait plus, ne pouvait plus renoncer.

Le hardeur installa la belle sur la couche glissant un coussin sous ses fesses ainsi qu’ une serviette, puis il positionna ses chevilles dans les étriers. Il se pencha entre ses jambes largement écartées et embrassa sa petite chatte baignée de mouille.

— Que tu sens bon, petite salope!

Il passa les chaînes autour de sa poitrine et attacha le collier de cuir autour de son cou.

Noiret la regarda en riant.

— Comme une petite chienne !

Il l’embrassa caressant ses seins

Audrey qui s’était prêtée de bonne grâce à cette mise en scène s’attendait à ce qu’enfin ils la baisent.

Ce qu’elle ignorait c’est qu’ils venaient de baiser une petite blonde volcanique et la satisfaire avait quelque peu émoussé leurs appétits, ils avaient besoin de quelque mets épicé pour se remettre en bouche.

C’est ce que le hardeur avait glissé à l’oreille de ses comparses lors de la conversation éclair qu’il avait eue avec eux quand il avait vu entrer la jolie gosse. Son plan était de tenter de la fister, la jolie môme et ça, c’était « chasse gardée »!

Ils se pressèrent à nouveau autour d’elle, l’ embrassant, la caressant la jetant dans un nouveau tourbillon de stupre. Chacun d’entre eux vint goûter les délices de sa petite chatte et de son armille que Noiret sembla fort apprécier;  pendant qu’elle suçait les deux autres à tour de rôle, agenouillés  de part et d’autre de la couche.

Après que le hardeur l’ait longuement gamahuché, au lieu de se relever et céder la place à l’un de ses compagnons auxquels il adressa un rapide clin d’œil, et après s’être retourné et allumé le caméscope, il resta agenouillé devant la couche où reposait Audrey. Prenant son temps,pendant que la belle suçait les deux autres, il caressait les cuisses largement ouvertes de sa proie, se repaissant du spectacle du petit con indécemment offert et dont il comptait se délecter. Caressant l’intérieur des cuisses de la belle soumise, il se mit à embrasser à petits baisers, le genou qui se trouvait tout près de son visage.

— Tu mouilles tellement chérie…c’est un bonheur! Je pourrais presque te fister comme ça!

Ce disant, il introduisit deux doigts dans la petite chatte ruisselante et se mit à les y vriller, les poussant à fond, alors que du pouce, il titillait son clitoris écartant les lèvres ruisselantes de mouille.

Audrey se tordait sur la couche et gémissait en proie à une émotion qui la dévastait. Elle ne savait plus où elle en était, affolée d’avoir eu l’inconscience de s’être mise dans ce pétrin.

— Tu l’as déjà fait ?

Audrey, la voix entrecoupée de sanglots:

— Je… oh! Non…! Non! Je l’ai jamais…!

Son baiseur qui jubilait, avait insinué deux doigts, puis trois, écartant doucement les pétales nacrés de la douce chatte, y fourrageait à gestes lents anticipant le plaisir qu’il allait prendre à violenter le délicat trésor;  en entendnt sa respiration heurtée et les soupirs plaintifs que poussait la mignonne ,il se dit que cela ne lui semblait pas vraiment de bon augure. Il sentit que la gosse se refusait… dans un mouvement de retrait de son bassin elle chercha à se défaire de l’emprise de sa main.

— Oh ! Chéri! Non… Pas par là, s’il te plaît…je… Ça me fait…oh, j’ai peur !

Le hardeur était bi et pour avoir pratiqué le fisting pendant des années, en tant que donneur et receveur, il savait que si le cerveau reptilien refusait l’accès, il ne servait à rien de tenter l’expérience.

Dépité, il se dit qu’il restait une chance.

Il écarta alors les jolies petites fesses et déposa plusieurs baisers sur l’armille mauve qui s’offrait à son regard la caressant du bout de l’index:

— Par là, alors… hein chérie? J’ai envie de te prendre le cul. Tu veux ? Oui…Tu aimes par le cul, hein, mon amour…?

Il ne comprit pas la réponse d’Audrey et lança un regard interrogateur à « Moustaches », dont elle caressait les lourdes couilles

— Elle dit qu’elle a peur que tu lui fasses mal!

Le hardeur embrassa à nouveau la jolie rosette. Puis caressant son ventre, sourit à la fille:

— Mais non, mon amour! N’aie pas peur, si tu as mal j,’arrêterai. Fais moi confiance.

Si Audrey avait pu voir le regard qu’il lança à ses deux copains, elle eût vite compris qu’il n’en ferait rien.

La belle, le regard affolé, renversa la tête en arrière, et sentant le doigt de son baiseur s’insinuer dans son anneau, se mit à gémir.

De toute sa raison elle redoutait la brutale caresse, de toutes les fibres de son corps, elle l’appelait, se sentant à la fois envahie d’appréhension, en même temps que du désir, d’être sauvagement pénétrée, et violentée par la main impérieuse, qui allait la posséder comme elle ne l’avait jamais été. Bourrelée d’angoisse depuis que ses tourmenteurs l’avaient installée sur la couche elle ne cessait de gémir exhalant des plaintes avec une voix de petite fille en pleurs.

Le hardeur connaissait cela: c’était le seul moyen pour la mignonne, dont c’était une première fois, d’évacuer le stress qu’elle éprouvait. Il fallait la rassurer, surtout ne pas la lâcher s’il voulait parvenir à s’approprier le sublime petit cul de cette créature de rêve. Et il n’y avait qu’un moyen d’y arriver: lui parler.

— Là, ma chérie, là…! Tu vas voir comme je vais te faire jouir…

S’efforçant de garder une voix calme, la chérie devait sentir pour s’en remettre à lui qu’il maîtrisait parfaitement la situation, il embrassait ses cuisses en même temps qu’il enfonçait délicatement deux doigts dans son armille.

— Oui…Là! Deux, maintenant… tu aimes, hein, chérie?

Audrey, entre deux plaintes, la voix étranglée de sanglots:

— Oh! Chéri! Oh! Oui! C’est … c’est bon…!

Le gars faisait aller et venir délicatement ses doigts les tournant dans son fourreau continuant à lui parler…

— Mmh, comme tu es douce…que tu es bonne, mon ange!

C’étaient maintenant de trois doigts qu’il fourrageait l’anneau d’Audrey

— Là…! Encore un …Tu aimes chérie… Oh oui, tu aimes, salope!

Audrey qui sentait les doigts aller et venir en elle dans une lascive caresse continuait à geindre dans un état second

— Chut, doucement, Bébé…

Moustaches qui une main passée sous la nuque de la mignonne lui soutenait la tête, le regarda.

— Laisse… ça m’excite!

Audrey sentit que son baiseur avait rassemblé quatre de ses doigts et les poussait dans son fourreau, rassemblés en coupe, il n’en avait encore introduit que les premières phalanges, dans son orifice. Doucement, il poussa encore ses doigts que la jolie gosse sentit pénétrer plus profondément …Quand de leurs jointures les doigts vinrent butter sur ses sphincters commençant à les distendre, elle sentit une intense douleur irradier son fondement.

Le hardeur tout en lui parlant avec douceur se mit à donner alors, un mouvement tournant à son poignet, qu’ il accompagnait de brefs à-coups répétés. Audrey gémissait sous les élancements qui pulsaient dans son fondement. Elle se souleva de la couche étreignant ses fesses de ses mains et s’écartelant encore comme pour accepter la terrible caresse que lui infligeait son impitoyable tourmenteur alors que ses râles , ses geignements, et hoquets se faisaient encore plus fiévreux et désordonnés.

Ses sphincters distendus par les doigts du type pulsaient des ondes de douleur à chaque mouvement que leur imprimait l’impitoyable bourreau … cela lui devenait un bonheur, elle acceptait cette douleur, l’appelait ayant maintenant la certitude que c’était elle la véritable génératrice de l’ incroyable plaisir que son bourreau lui faisait ressentir.

Elle se mit à gémir et à râler appelant son tourmenteur, le suppliant de ne pas arrêter son âpre caresse, elle gémissait dans la fièvre qui s’était emparée d’elle, des mots sans suite, des suppliques. Un plaisir d’une puissance inconnue s’emparait d’elle, des larmes lui montaient aux yeux … elle jouissait comme jamais elle n’avait joui. C’était un tsunami de sensations, telles qu’elle n’en avait jamais connues. Elle râlait, elle râlait encore et appelait la brutale caresse, tendue vers la main de son maître, qui la vrillait et la poussait dans le doux sanctuaire, où elle pénétrait jusqu’aux jointures pour s’en retirer, et encore y replonger, avec des bruits mouillés, qui le ravissaient .

Lui, toujours calme, imprimait à sa main de lents mouvements de rotation tout en la poussant de plus en plus fort. Sa tendre proie ne pouvait se retenir de hurler de jouissance et de douleur, et ayant saisi le poignet de son bourreau, poussait davantage la main qui la suppliciait, elle se tordait sous la  torture révérée,  suppliant son tortionnaire de ne pas s’arrêter. Celui-ci vrillait lentement sa main, forçant peu à peu la fragile armille distendue de sa belle,

La frêle Audrey n’était plus qu’une sensation, un vertige de volupté lascive. Elle geignait, râlait, sanglotait de douleur et de bonheur.

— Oooh… ! Encore ! Encore ! Mon amour… !

Des larmes roulaient sur ses joues, inondaient ses tempes. Agitée de spasmes et de tremblements, elle balançait convulsivement sa tête que soutenait toujours Moustaches. Les yeux révulsés, derrière ses paupières crispées, elle cherchait son souffle, la bouche béante.

Son baiseur, alors, ressortit légèrement sa main et saisissant le flacon de lubrifiant en versa sur celle-ci, et l’y étala, puis il se remit à doucement la pousser et la tourner.

Audrey eut un hoquet

— Là! Ça y est ma chérie … nous y sommes…Là ! Oui…! Je sens ton petit cul se refermer sur ma main…Oh,! Ouiii !

Poussant encore d’avantage il fit pénétrer d’un coup au tréfonds de son ventre où elle s’engloutit la main cruelle et bénie, Audrey eut un cri où se mêlaient douleur, volupté, délivrance.

Elle gémissait sa souffrance et son bonheur, sanglotant et râlant:

— Oui! Oui!.. ! Ooh… ! Continue… !

Triomphant, avec un sourire de plaisir vicieux, le hardeur ramena doucement sa main en arrière, faisant gémir encore sa belle suppliciée, mais ce fut pour mieux l’enfoncer, à nouveau, d’un lent et puissant mouvement, qui fit hurler sa belle, pour la retirer et l’enfoncer encore, encore et encore , déclenchant, chez elle, un puissant orgasme.

Il jouissait d’entendre crier ainsi sa jolie proie… ce qu’il voyait était aussi pour lui, une véritable jouissance ! Voir sa main distendre l’étroit anneau , et s’enfoncer entre les jolies petites fesses de sa belle, l’excitait au plus haut point.

Les autres, fascinés, ne perdaient rien du luxurieux spectacle qui les subjuguait. Malgré leurs incitations, Audrey n’avait pu parvenir à les satisfaire de sa bouche ainsi qu’ils la pressaient de le faire, tant elle était en proie aux époustouflantes sensations que son baiseur lui faisait ressentir. Deux autres spectateurs s’étaient joints au groupe et  se masturbant à gestes lents, n’en perdaient pas une, commentant à mi-voix la luxurieuse scène qui se déroulaient devant eux. Si Audrey adorait sentir regards et sunlights braqués sur elle, accaparée comme elle l’était par sa jouissance, elle ne s’aperçut même pas de leur présence.

A ce moment, son baiseur alentit, et arrêta ses mouvements, mais garda sa main, enfouie jusqu’au poignet, dans l’antre d’Audrey, qui, geignant, jouissait, agitée de spasmes, et de tremblements. Les répliques des orgasmes répétés, provoqués par la longue pénétration s’estompaient et la belle retrouvait un peu de son souffle et de ses esprits. De sa main, elle caressa le poignet de son amant

— Oh! Chéri…!

— Oui, ma petite salope… je suis sûr que t’as jamais pris si gros!

Il y eut des rires.

— Tu aimes? Hein… t’aimes ça, petite pute!

— Oh! Oui… Oui! C’est bon!

Le hardeur bougea sa main.

— Oh! Oui..! Encore!

Encore…

Doucement, il ramena sa main en arrière, très peu, pour la pousser à nouveau dans l’antre soyeux de sa belle, qui gémit doucement :

— Oh, oui ! Comme ça… ! Encore… !

Avec une grande délicatesse, il tourna lentement sa main , et encore, doucement, comme attentif.

Audrey eut encore un doux « Oh ! Oui… ! » qui disait ce qu’elle attendait.

Le hardeur ne cherchait plus à rassurer la petite salope, ce n’était plus nécessaire, c’était elle qui maintenant l’aurait imploré de continuer à la faire jouir.

En expert qu’il était, voyant la cyprine goutter de sa petite chatte, il sut qu’elle jouissait déjà et s’appliqua à l’amener à un état d’excitation qui allait lui permettre de l’emporter dans des orgasmes tels qu’ elle n’en avait jamais connus.

Il se mit à imprimer à sa main un lent mouvement d’avant en arrière, les gémissements qu’elle s’était remise à exhaler se muèrent alors en râles. Ramenant sa main avec une lenteur attentive, il la retira presque entièrement, distendant à l’extrême en un large bourrelet soyeux  le fragile petit anneau autour de sa main, pour l’enfoncer encore dans un long mouvement lascif alors qu’ étreignant ses cuisses de ses mains, Audrey se tordait, en proie à l’orgasme qui la secouait. La main que son amant faisait lascivement fluer et refluer en elle la faisait hurler.

Voyant à quel point il la faisait jouir, son baiseur se mit à intensifier ses mouvements, qui, s’ils demeuraient lents et mesurés, n’en gagnaient pas moins en puissance, il retirait maintenant entièrement sa main, pour l’y replonger, quelques secondes après la faisant crier à chaque fois.

Alors, multipliant les légers à-coups, vrillant sa main, changeant de rythme, variant les pressions qu’il exerçait sur le petit anneau, le rudoyant avec une tendre lascivité, lui murmurant insultes et mots crus, il maintenait sa belle proie dans les transes d’un orgasme qui n’en finissait pas. Lorsque celui-ci baissait d’intensité, avec un savoir-faire consommé, il se remettait à pousser ses doigts plus fort encore et les sphincters dans un râle de la belle s’ouvraient sur la main de l’adroit tourmenteur qui cependant ne la faisait pas entièrement pénétrer… dès qu’il sentait les muscles céder, il la retirait lentement, pour la repousser encore, et encore, et encore, pulsant les ondes d’une douleur voluptueuse. Audrey hurlait, gémissait, se tordait et suppliait son baiseur de ne pas cesser la délicieuse torture qui la jetait dans les affres d’une jouissance telle qu’elle n’en avait jamais connue.

Décidant de l’emporter encore plus haut, il enfonça alors avec une lenteur savante sa main au fond du ventre du joli tendron lui faisant exhaler une longue plainte langoureuse. Puis retirant cette fois entièrement sa main du magnifique petit cul, l’y replongea, lentement jusqu’à l’avant-bras, alors qu’Audrey se déchaînait dans une transe extatique de volupté, qui la fit hurler pour s’achever en sanglots incoercibles…

Le hardeur comprit que la boucle était bouclée… Sa belle avait joui tout son soûl et il savait d’expérience, qu’encore aurait été trop. Avec de lents mouvements de bielle, lentement, progressivement, alors qu’Audrey continuait à gémir, il retira doucement sa main du sanctuaire qu’elle venait de violer.

La mignonne s’effondra pantelante, brisée de jouissance, elle gémissait, dolente se libérant de l’incroyable tension érotique qu’il la laissait dévastée et comblée comme elle ne l’avait jamais été.

A travers les vapeurs de stupre dont elle émergeait, elle entendait son bourreau lui parler. Il s’essuyait les mains sur une serviette qu’il utilisa ensuite pour tamponner délicatement son petit con, noyé de mouille, ainsi que sa rosette, toute engluée de lubrifiant et de ses sécrétions.

— Ça va, chérie ?

Hochant la tête, elle murmura un « Oui…! » exténué.

— T’as joui, hein ma petite salope… ! T’as aimé?

Les yeux fermés, une main en l’air dans un geste suspendu.

— Oui! Oh…! Qu’est ce que c’est bon!

Le hardeur contemplait le visage de cette fille, frappé par sa beauté angélique, c’était pourtant elle qu’il venait de soumettre et de faire jouir comme une furie… Transcendés par la volupté, ses traits étaient détendus, apaisés. Lumineuse, elle gardait ses paupières aux longs cils paisiblement closes, un sourire serein entrouvrant ses lèvres. Dans ses effets de prêtresse païenne, nue, entravée par son harnachement de cuir et de chaînes, elle était sublime.

Il se pencha sur elle et d’un long et tendre baiser embrassa sa jolie chatte lui murmurant des mots d’amour pendant qu’elle caressait avec gratitude les cheveux de cet inconnu qui venait de lui offrir ce qu’aucun autre n’avait su lui donner.

Moustaches se leva et revint quelques instants plus tard, un verre à la main, il s’assit en tailleur près d’elle et lui tendit le verre après l’avoir embrassée.

— Mojito, chérie… tu l’as bien mérité!

Audrey, encore sonnée, parvint à lui sourire.

— Que c’est gentil! Merci !

Ce fut Noiret qui commença, et les autres à son exemple, se mirent à l’applaudir.

Audrey arrivait à sa voiture. Tout son corps en ébullition, la tête en vrac, elle fit jouer la clé électronique et après s’ y être reprise à deux fois pour ouvrir la portière, se laissa tomber sur le siège de cuir de la petite Fiat.

Maintenant seule, elle se relâchait totalement et se sentit happée par toute la tension qu’ elle avait accumulée pendant cette folle expérience, souriant aux anges avec de petits rires de joie incrédule, alors que des larmes de bonheur emplissaient ses yeux.

Les images de cette folle soirée, se bousculaient dans sa tête, la baise sauvage avec ces cinq types, leur sperme qui macule son visage, englue sa bouche, sa chatte, son cul, ce poing qui la défonce et la fait jouir à n’en plus pouvoir…elle n’avait pu réaliser pleinement ce qu’il lui arrivait, terrassée par tant de sensations inconnues alors que ses amants lui offraient la baise qui allait bouleverser sa vie.

Elle avait pensé sous le coup de la déception et du dépit, que cette fichue soirée passerait à jamais à la trappe des souvenirs à deux balles.

 Tu parles…!

Comme le disait la jolie  chanson: jamais elle ne l’oublierait.

Catégories : Pluralité

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