Le Père Durdot avait dû quitter la paroisse qu’il administrait depuis plus de trente ans dans le Val de Loire, il avait été nommé par l’archevêché du diocèse pour prendre la tête et administrer plusieurs paroisses, pas moins de quatre, qui se trouvaient n’avoir plus de curé, au fin fond de la Beauce.
C’était une sanction de sa hiérarchie, qui ne disait pas son nom. Le bon prêtre était déplacé pour avoir osé déplaire.
La mort dans l’âme il avait dû quitter ses chers paroissiens et cela faisait maintenant presque un an qu’il célébrait les offices dans les quatre églises dont il avait la charge, changeant de paroisse chaque semaine. Cela lui semblait dur mais il ne ménageait pas ses efforts pour s’acquitter au mieux de son sacerdoce.
Un an…Un an déjà qu’il avait appris cette révoltante nouvelle, à laquelle il s’attendait d’ailleurs. Il s’était mis à dos un richissime et influent entrepreneur immobilier en prenant la défense de plusieurs des ses vieux paroissiens dont le requin convoitait les terres. L’association que le bon Père avait créée avait eu gain de cause auprès des tribunaux, faisant échouer le projet. Le Père Dourdot qui haïssait l’injustice avait la tête près du bonnet et ne s’était pas gêné pour dire ce qu’il pensait de l’aigrefin dont il avait démontré toutes les manigances et les machinations. Malheureusement, l’aigrefin en question avait des relations…
Il habitait maintenant le presbytère de Thilliers, vivant une vie de simplicité et de solitude, avec pour seule compagnie celle de sa vieille bonne, une beauceronne revêche et taciturne qui avait, cependant, une qualité appréciable, elle était excellente cuisinière, et pour le bon Père c’était une véritable consolation: ainsi que l’attestait son physique, l’abbé était un bon vivant, qui appréciait la bonne chair et ne détestait à l’occasion, taquiner la dive bouteille.
Pour le reste il menait une vie de quasi reclus, et si dans sa chère vieille paroisse du Val de Loire quelques bonnes âmes avaient su, en d’autres temps, égayer sa vie monacale en lui faisant parfois profiter de leurs charmes, depuis un an qu’il était arrivé à Thilliers il faisait abstinence totale.
Et il se demandait, ces derniers temps, si cela ne le perturbait pas quelque peu.
A son arrivée à Thilliers un garçon était venu se présenter au presbytère déclarant qu’il était enfant de chœur et que si Monsieur le Curé le souhaitait, il se tenait à sa disposition pour servir la messe. Très joli garçon, il semblait avoir reçu une excellente éducation, d’un maintien modeste et réservé, il s’exprimait avec aisance, et était d’une politesse exquise, peu habituelle chez les jeunes gens de son âge.
Ils eurent lors de cette première rencontre une conversation qui intrigua quelque peu le bon Père.
Quand l’abbé lui dit qu’il devait rencontrer ses parents pour avoir leur accord, celui-ci lui répondit:
— Je n’ai pas besoin d’autorisation parentale, mon Père: je suis majeur.
— Je te croyais beaucoup plus jeune, mon enfant… quel âge as-tu?
Le garçon le regarda longuement et lui fit une réponse étrange:
— Sur mes papiers, j’ai dix-huit ans, en vérité, j’ai deux mille ans…
Le bon père prit le parti d’en plaisanter:
— Eh bien! Félicitations! Je t’assure que tu ne les fais pas!
Ce qu’il prenait pour une boutade se rappela par la suite à sa mémoire mais d’une toute autre façon…
Quoiqu’il en fût, le Père Dourdot était enchanté et accepta cette offre inattendue. Le dimanche suivant, sa première messe à Thilliers eut l’air d’un vrai office.
Ils avaient célébré ensemble une dizaine de services et le garçon s’acquittait fort bien de son rôle, donnant totale satisfaction au curé.
Or, depuis quelque temps, le prêtre se demandait, amusé, s’il se faisait des idées ou si le gamin n’avait pas parfois certaines attitudes à son égard, des regards, des sourires, semblant l’aguicher à la manière de celles qui l’avaient, autrefois, fait succomber à la tentation.
Intrigué, il voulait en avoir le cœur net et se dit qu’il allait faire en sorte de vérifier si ses impressions étaient fondées ou si son imagination tenaillée par son abstinence forcée ne lui jouait pas des tours.
Cette semaine la messe serait dite à Chauzon-la-Planchée, mais la semaine suivante ce serait à Thilliers. ce serait la treizième fois qu’il diraient la messe ensemblesongea le bon Père.
Ce dimanche là, l’abbé arriva comme il le faisait d’habitude, une heure à l’avance à la sacristie et se mit à préparer les objets du culte, les vêtements liturgiques et le linge d’autel. Alors qu’il pliait sa chasuble, Angel, c’était ainsi que s’appelait le garçon, frappa à la porte de la sacristie et après qu’il y eut été invité, entra. Il était en avance.
Discrètement, Dourdot étudia son expression: calme et souriant, toujours cette étrange lueur dans les yeux, il s’inclina légèrement comme il le faisait à chaque fois et le salua de l’habituel:
— Bonjour, Monsieur l’abbé.
Le bon père, gardant son attitude débonnaire accueillit le garçon et ne laissant rien paraître, lui sourit.
— Puis-je vous aider, mon Père?
— Non, je te remercie, mon enfant. Tout est prêt.
— Bien, dans ce cas, si vous permettez, je vais aller me changer.
Après qu’il lui eût glissé un regard dans lequel le curé lut, encore une fois, ce qui lui sembla être une invite tacite, le garçon se dirigea vers la petite pièce attenante où il se changeait. Dourdot ne put s’empêcher, encore une fois, de le trouver très beau.
Contrairement à son habitude, Angel, laissa la porte ouverte.
Détail par lequel le bon Père se voyait conforté dans ses doutes… cependant craignant encore de se méprendre, il voulait avoir la preuve qu’il ne se trompait pas.
Entendant le bruit de froissements d’étoffe l’abbé se dit que le gamin était occupé à son habillage et se dirigea furtivement vers la petite pièce, aiguillonné par une curiosité irrépressible.
Ce qu’il y vit le laissa en état de totale sidération.
Le temps d’un coup d’œil furtif, il se rejeta en arrière prenant soudain conscience de l’indécence de son regard…Mais en une fraction de seconde, la scène qu’il avait eue sous les yeux s’était imprimée dans sa mémoire. Il restait ébahi.
Du fenestron qui éclairait le réduit, tombait un rayon de lumière dorée qui nimbait la scène d’un éclairage irréel. De dos à la porte, les coudes relevés au-dessus de la tête, drapés dans les plis amidonnés de l’ ample vêtement, Angel passait son aube ivoire, sous laquelle il serait nu…la délinéation pure de ses bras, la douceur de son grain de peau l’évasement émouvant de ses hanches, le bas de son dos, la naissance des jolies petites fesses, rondes et fermes, que mettait en valeur un nonchalant et naturel déhanché furent pour lui, un enchantement.
Dans un éblouissement intérieur, le bon père restait interdit. Il bandait.
Tout le temps qu’il célébra l’office ce jour-là, l’abbé ne cessa de penser à Angel, dont il imaginait l’indécente et splendide nudité que dissimulait le chaste vêtement. Angel, qui lui ne cessait, Dourdot n’en doutait plus, de lui jeter regards langoureux et sourires enjôleurs, qui troublaient profondément le brave curé au point qu’il se trompa à plusieurs reprises dans le déroulement de la messe, faisant sourire celui qui en était la cause.
L’abbé qui d’habitude, attachait tant d’importance à la célébration du culte, avait une telle hâte de voir l’office se terminer, qu’il se sentit soulagé lorsqu’il put enfin prononcer le rituel: « ite missa est. »
L’image du corps nu du garçon qui n’avait cessé de le hanter pendant l’office le poursuivait, obsédante… il gardait encore cette vision du jeune et frêle adolescent baignant dans une gloire de lumière dorée qui nimbait de mystère la beauté de son corps souple d’éphèbe à la musculature naissante, et lui donnait dans une merveilleuse alliance de noblesse et de sérénité l’allure naturelle et décontractée d’un jeune berger surpris dans ses occupations.
Ses sourires enjôleurs, qui l’avaient amusé, ses regards pleins de promesses tacites plongeaient l’abbé dans une profonde perplexité: lui, l’abbé Dourdot, avait envie d’un garçon…!
Il lui fallait bien admettre l’évidence: le souvenir du peu qu’il en avait vu, le faisait encore bander à en avoir mal.
La tête bourdonnante, le curé regarda les fidèles sortir jusqu’au dernier dans une sorte d’hébétude qui lui fit oublier, l’espace d’un instant.
Le dernier sorti, cherchant des yeux Angel, il s’aperçut que ce dernier avait déjà quitté le chœur. L’objet de son tourment devait avoir rejoint le réduit de la sacristie où il devait se changer. L’image de son corps nu enflamma à nouveau le corps et l’âme de Dourdot.
Lorsqu’il passa devant la porte que le gamin avait à nouveau laissée grande ouverte, il ne put résister et y jeta un long regard. Cette fois encore, ce qu’il y vit le foudroya.
Les jambes légèrement écartées dans une nudité provocante, Angel qui se tenait de trois-quarts, dos à la porte se caressait lascivement l’épaule ainsi que la poitrine et les yeux fermés se masturbait à gestes lents avec des déhanchements langoureux, tout à son plaisir.
Dourdot restait figé devant la porte, cloué sur place par la scène qui s’ offrait à ses yeux, une fois de plus émerveillé par la beauté du jeune garçon et affolé d’excitation, il restait interdit devant le sacrilège: Angel se livrait à des gestes inconvenants dans un endroit sacré, la sacristie.
C’est à ce moment que le bel éphèbe s’aperçut de la présence de l’abbé.
Ils restèrent un long moment, à se regarder, semblant aussi indécis l’un que l’autre. Angel faisait face à l’abbé qui ne put s’empêcher une fois de plus d’admirer la splendeur de son corps parfait, sa jolie bite dressée il regardait l’abbé dans ce qui semblait être une attente. Levant sa main à sa bouche il l’y posa dans un geste qui disait sa confusion.
C’est ce qui décida Dourdot. Il s’avança vers le garçon, avec un visage d’embarras…
— Angel… Mon enfant ! Il ne faut pas …je… Nous ne pouvons pas. Oh! Tout cela est tellement…
L’abbé s’était approché du garçon à le toucher et le regardait éperdu…
Celui-ci, la voix étranglée murmura :
— Oh Monsieur l’abbé… il ne faut pas mal me juger, je vous en prie … c’est à vous que je…
Le gamin se colla à lui et posa sa bouche sur la sienne, laissant ses lèvres écartées, de sorte que Dourdot ne put résister. Avant qu’il put réfléchir, il l’enlaçait, et plongeant aussitôt sa langue dans la bouche qui s’offrait, se mit à la fouailler furieusement, dans un baiser qui l’étourdit. A travers la soutane, Angel s’était mis à caresser en gémissant la grosse queue turgide de l’abbé, qui tout soudain, dans un éclair de lucidité se reprit et interrompit son baiser.
— Non…! Non! Mon enfant! Il ne faut pas… nous n’avons pas…Il ne faut pas Angel! Pas ici, ce n’est pas possible!
— Mon père… je vous en prie!
Angel le suppliait, le regard implorant. L’abbé caressa son visage.
— Rhabille-toi, mon enfant… Allons, allons…! Essayons de reprendre un peu de sérénité. Nous allons reparler de tout cela calmement.
Il quitta Angel, sans un regard en arrière, s’efforçant de retourner à son devoir. Il n’envait plus mais devait se montrer ferme, c’était de lui que devait venir l’exemple!
En proie à une agitation extrême, Dourdot rangea la sacristie comme il avait l’habitude de le faire… il y mit seulement deux fois plus de temps, tant il était perturbé.
Le garçon qui s’était changé, était prêt à partir, quand Dourdot le vit sortir, la mine contrite de son réduit, il lui jeta:
— Attends ! Ne t’en va pas… je finis de ranger. Attends moi dans le jardin, mon fils…j’arrive!
Angel acquiesça, radieux:
— Oui… oui, mon Père !
Quelques minutes plus tard Dourdot après qu’il eût fermé à clef, fébrile, la lourde porte de bois, se dirigea vers le jardin où le garçon l’attendait en proie à un désarroi intérieur total. Il trouva Angel assis sur le petit banc de pierre près du massif de buis, à l’abri des regards.
Lorsqu’il vit l’abbé, le gaçon se leva et se jeta dans ses bras, celui-ci le reçut et l’enlaça, sans même pouvoir y réfléchir. Ils s’embrassèrent.
Ce fut pour Dourdot une tempête d’émotions et de sensations érotiques telles qu’il n’en avait jamais connue, tout empli de la présence de son bel amant, il le serrait dans ses bras et embrassait sa bouche de soie, implorante, empoigné par le désir de s’emparer de son merveilleux corps, de le dénuder, de le sentir nu, douceur de sa peau contre sa peau, et de le posséder avec la dernière sauvagerie.
Aussi, quand le giton réitéra le geste qu’il avait dû interrompre dans la sacristie, caressant son gros chibre que gonflait une érection délicieusement douloureuse, il le laissa faire, éperdu de désir.
Le mignon gémissait et haletait, tout comme lui haletait au comble de l’ excitation, et quand celui-ci, se laissant tomber à genoux, releva les plis de la soutane et se mit avec un râle à embrasser fiévreusement son lourd gourdin tressautant, à caresser ses couilles pesantes et son ventre que couvrait une toison drue, l’ecclésiastique vaincu, se laissa entraîner par le torrent de ses sensations. Relevant les pans de l’austère vêtement des deux mains, il se tendit vers la caresse qu’il appelait de tout son être.
Son jeune amant distendant ses lèvres, engloutit le gland congestionné, exhalant de longs bruits de gorge, gémissant de plaisir, branlant l’épaisse hampe des deux mains, avec des mouvements de tête disant son avidité, alors que l’abbé fou d’excitation, sentant qu’il allait éjaculer, avait lâché sa soutane et hoquetait ses deux mains crispées sur le charmant visage. Ne pouvant plus se retenir, dans un rugissement, il laissa exploser un geyser de foutre qui emplit la bouche ravie du giton alors qu’il crispait convulsivement ses mains sur ses cheveux…
— Aah! Aah! Oui…oui! Oh ! C’est bon…!
Alors qu’il redevenait flaccide, le céladon, la bouche dégouttelante de sperme restait agenouillé à ses pieds caressant sa grosse queue, malaxant ses belles couilles, les embrassant ainsi que ses cuisses, sa panse avec des ronronnements enamourés. Quand Dourdot le fit se relever, il se pelotonna dans ses bras et levant la tête vers son maître avec un regard de gratitude, lui tendit sa bouche reconnaissante. Dans une ivresse renouvelée, l’abbé s’en empara, comblé.
Lorsque leurs bouches se séparèrent, le bichon, hors d’ haleine, d’une voix que l’excitation faisait trembler:
— Oh! Chéri… je n’y tiens plus! Prenez moi, mon amour!
Caressant à nouveau la bite de Dourdot, le mignon le suppliait d’une voix plaintive. Dourdot que la caresse ne laissait pas indifférent recommençait à bander:
— Mon fils…Mon petit… si tu savais comme j’ai envie de toi…! Tu me rends fou…! Écoute, ici ce n’est pas possible, c’est trop risqué. Viens, me voir ce soir… je t’attends au presbytère. Viens dès que la bonne sera partie. Sois discret!
— Oui, mon Père! Oui. Oh! J’ai hâte…!
Le mignon fit un pas vers lui, jetant ses bras autour de son cou, il l’embrassa et reculant vers le coin de l’église, regardant intensément le curé lui envoya un baiser du bout des doigts.
— Ce soir!
Il tourna l’angle et disparut.
Dourdot passa l’après-midi dans les affres d’une attente qui lui semblait interminable et lui mettait les nerfs à fleur de peau, lui d’ordinaire si calme.
La vieille Phémie était arrivée à quatre heures et après avoir fait un peu de repassage, s’était mise à la préparation du dîner: un paroissien chasseur avait offert à l’abbé des perdreaux qu’elle cuisinait au chou.
La cuisine embaumait mais ce soir l’abbé n’en avait cure: c’étaient d’autres délices qu’il attendait dans une fièvre qu’il avait bien du mal à cacher.
Enfin à sept heures, Phémie se prépara et après un rogue « Bonsoir! » sortit dans la nuit.
La porte ne s’était pas refermée depuis plus de quelques secondes que l’abbé entendit discrètement toquer. Angel…?
Il ouvrit et son ganymède se précipita sur lui dans une impatience qui n’avait rien de feinte.
— Oh! mon Père …! Que j’avais envie de vous retrouver…!
A nouveau, il lui tendait ses lèvres, Dourdot ne pouvait résister, et ce fut un long baiser qu’ils prolongèrent à plaisir, mêlant, leur langue, leur salive, se goûtant l’un et l’autre, gémissant et râlant de bonheur.
Quand ils se séparèrent avec des soupirs comblés, Dourdot s’enquit d’une question qui le tracassait:
— Phémie t’a vu, n’est-ce pas?
— Non, mon Père… je puis vous assurer que non.
— Pourtant, tu es arrivé…
— Demandez le lui demain, vous verrez!
Et dans un accès de désinvolture teintée de colère, qui ne lui ressemblait pas:
— Oh! Et puis je m’en fiche, après tout! Je reçois qui je veux… tu es mon enfant de chœur! Basta! Il suffit! Viens … viens mon enfant ! Viens!
Faisant fi de tous les scrupules et les réticences qui l’assaillaient, l’abbé se jetait à corps perdu dans le brasier qui le consumait.
Le bichon ne se le fit pas dire deux fois et se lova amoureusement contre lui. Dourdot prit sa bouche et ce fut un nouveau baiser tout aussi enflammé que les précédents, l’un et l’autre y mettant maintenant des impatiences que l’exaspération de leur désir aiguisait.
Devant le feu que Phémie avait allumé, se trouvaient deux fauteuils de cuir brun. Dourdot y entraîna le mignon, s’assit dans l’un deux et le prenant dans ses bras, le fit asseoir sur lui. Immédiatement, ils s’enlacèrent et s’embrassèrent dans un de ces baisers passionnés qui les laissaient à bout de souffle. Pendant leur long baiser ardent qui mêlait leur langue et entrechoquait leurs dents, l’abbé poussé par un désir fou, s’appliquait à déshabiller son jeune amant déboutonnant sa chemise que celui-ci ôta d’un joli geste des bras, puis il déboucla sa ceinture et ouvrit son pantalon qu’il baissa dévoilant sa jolie bite en érection, il se mit à la caresser alors que le garçon dont la respiration hachée disait l’excitation essayait de remonter sa soutane, tentant d’atteindre l’objet de sa convoitise. L’abbé lui facilita la tâche et remontant les plis de l’ample vêtement, produisit son monstrueux gourdin que le céladon se mit à caresser et à branler à grands soupirs. Alors que son mignon lui balbutiait des mots d’amour enflammés qui le ravissaient Dourdot caressait sa petite bite palpitante, celui-ci prit sa main et la posa sur ses fesses qu’il cambrait.
— Caresse moi là, chéri… là! Oui! Oh oui encore ! C’est bon!
Dourdot caressait du bout du médius la boutonnière du mignon
— Oui, là… Vas-y! Avec ton doigt!
Dourdot ne se le fit pas dire deux fois et se mit à titiller la petite rosette faisant soupirer le giton qui prit de sa salive sur le bout de ses doigts et la déposant sur son anneau, d’une voix que l’excitation faisait haleter:
— Fourre m’en… deux! Vas-y!
L’abbé était aux anges…il adorait ça. Sentant ses doigts trempés de salive écarter la petite armille souple et pénétrer avec douceur le fourreau tiède et soyeux de son jeune amant, il se dit que jamais il n’avait éprouvé de sensations érotiques aussi puissantes.
Le mignon se redressa puis se leva, et tendit la main à l’abbé:
— Viens…!
il l’emmena près de l’autre fauteuil où il s’agenouilla et s’appuyant au dossier, il se cambra et écarta ses fesses, il se mouilla de salive à nouveau, Dourdot le regardait faire, fasciné, branlant sa grosse queue à gestes lents. Tendant vers lui ses fesses, le giton exhiba sa rosette dans une invite sans équivoque:
— Encore…!
L’abbé s’exécuta, hypnotisé par la vision de ses doigts pénétrant le petit cul moelleux, les sentant glisser dans l’armille lisse, il éprouvait une quasi jouissance. Il avait arrêté de se masturber craignant éjaculer prématurément.
Le giton lançant sa main en arrière saisit la sienne.
— Tes doigts … donne!
L’abbé obéit pour son plus grand bonheur, et lui tendant sa main vit le mignon s’en emparer et sucer et lécher ses doigts avec avidité. Il eut à peine le temps de réaliser la salacité du geste qui le ravissait que le giton lui rendant sa main, et se cambrant, il ordonna:
— Encore…! Branle moi…fort! Oh! Oui! Oui, chéri, comme ça!
Dourdot travaillait la petite armille avec des soupirs de plaisir, faisant gémir le bichon , quand:
— Maintenant, toi… Vas-y! Fais-le!
Dourdot n’hésita pas une seconde, alors que le giton qui s’était retourné le fixait intensément, il le regarda à son tour avec un sourire féroce, fourra ses doigts dans sa bouche et les suça avec un râle, pour les replonger dans la douce armille et réitérer plusieurs fois.
— Oh! Tu me fais jouir! Oh! Que c’est bon! Mouille moi… avec ta bouche! Oui! Comme ça !Oui ! Tes doigts…Encore! … mets m’en trois!
Tout à sa fièvre érotique, dans le chaos des sensations qui se bousculaient en lui, l’éclair d’une pensée traversa le Père Dourdot : comment un si jeune garçon pouvait être aussi expert dans la pratique du sexe et lui en remontrer au point de le guider. Il n’eut guère le temps de s’y attarder, déjà son jeune amant le pressait:
— Oh! oui, comme ça, chéri…Oui ! Fort! Oh! Fais moi jouir! Encore…!
L’abbé enfonçant lascivement ses trois doigts dans la jolie rosette, jouissait autant de ce qu’il voyait que des sensations qu’il éprouvait, il bandait de plomb et crevait d’envie d’enfoncer son gourdin entre les petites fesses que ses doigts écartelaient.
Ce fut une fois de plus le giton qui prit l’initiative, creusant les reins , il cambra son joli derrière et écartant ses fesses des deux mains, il se mit à en onduler lascivement exhibant son hostie mauve dont la vue envoûtait le bon Père.
— Embrasse moi, mon amour… Oh! Embrasse moi!
L’abbé se mit à caresser la taille et les rondeurs veloutées du mignon les picorant de petits baisers mouillés, effleurant de ses lèvres la mignonne rosette nacrée qui le fascinait. D’une main, il écartait les lobes fessiers de son jeune amant et les yeux rivés à l’armille qu’il voyait se contracter commença à l’agacer de son index, les contractions s’intensifièrent et de sa bouche qu’il y posa, il la sentit, ravi, se mettre à palpiter… alors, amoureusement, avec de longs râles de plaisir, il darda sa langue dans le fourreau de soie dans un baiser qui le bouleversa, sentant son giton dont il caressait la taille se cambrer entre ses mains, gémissant sous l’ineffable caresse.
— Oh! Oui…! Encore!
L’abbé semblait ne jamais pouvoir se lasser de l’impudique baiser, d’une main, il masturbait à gestes lents le sexe délicat du giton, alors qu’il caressait de ses lèvres, exhalant des soupirs rauques, les suaves petites fesses où se nichait l’adorable œillet de nacre qui le rendait fou de désir.
Cela dura un long moment après quoi, le mignon se redressant vint se lover dans les bras de son amant et l’embrassa d’un de ses affolants baisers. Puis, du geste, le tirant à lui tandis qu’il s’agenouillait, le regard implorant, il enjoignit le prêtre à s’allonger sur le tapis entre les fauteuils et l’âtre et blottit contre lui son corps nu. Son amant se remit à le caresser, lui balbutiant des mots et des mots sans suite d’une voix que le désir étranglait. Alors que Dourdot l’embrassait avec passion, le bichon relevait à tâtons les plis de sa soutane…en ayant remonté les pans jusqu’à la taille, il s’empara de son mandrin qu’il se mit à le caresser amoureusement.
Puis dans une reptation lascive, caressant son amant, embrassant sa poitrine que couvrait toujours la sévère robe noire, il se laissa glisser jusqu’à la panse velue, qu’il embrassa longuement avec fièvre alors qu’il branlait voluptueusement sa lourde mentule, la fixant, envoûté par son étrange et puissante beauté. Forçant sur l’épaisse hampe il faisait saillir le volumineux cabochon du gland turgide, fermant les yeux, il étira largement sa bouche et y enfouit le gros éteuf congestionné, faisant râler de plaisir son amant.
Puis, tout en continuant à pomper et caresser son gros membre il se tourna, s’agenouilla et écartant largement les jambes, vint se positionner au-dessus du visage de son amant, et se cambrant dans une posture d’une indécence qui ravit Dourdot il exhiba à son regard comblé son hostie mauve dans un appel sans ambages auquel celui-ci s’empressa d’obéir.
Alors que l’abbé se jetait de sa bouche sur l’objet de ses délices, fouaillant la petite armille de sa langue avide, le giton dans sa fièvre amoureuse se lovait en se trémoussant sur la panse velue de son amant
pétrissant ses lourdes couilles, alors qu’il pompait avec frénésie le volumineux cabochon de soie de son gland qui emplissait sa bouche.
La bacchanale de gémissements, de râles et de cris disait à quel point les deux amants étaient dans leur fureur amoureuse. Celle-ci atteignit son paroxysme quand l’abbé enlaçant la taille du garçon enfouit sa bouche pour un ultime baiser furieux, langue dardée dans la mignonne boutonnière. A ce moment, s’arquant dans un rugissement il laissa exploser toute sa semence dans la bouche ravie du giton, celui-ci ne pouvant avaler toute la copieuse décharge en laissa couler d’épaisses larmes sur son menton.
Dourdot caressait et embrassait son ganymède subjugué par sa beauté et sa délicatesse, il souriait s’extasiant devant l’harmonie des courbes de son beau corps que ses mains ne se lassaient pas de parcourir.
Ce merveilleux corps qui lui donnait tant de plaisir… jamais encore, il n’avait connu une telle plénitude.
— Que tu es beau, mon enfant…!
— Oh! Mon père! Comme vous me faites jouir…Je vous aime! Embrassez-moi…
— Oui! Mon petit amour, oui…!
Et joignant le geste à la parle, il embrassait passionnément la bouche délicate que lui offrait son tendre amant.
— N’as-tu pas froid, mon chéri? Tu es nu… Viens! Allons nous mettre au chaud de mon lit.
— Non, mon Père, je suis bien là, contre vous ! Il fait bon près du feu…et puis…
Il regarda Dourdot avec un sourire étrange…
— Je veux que tu me baises avec ta soutane!
Il en saisit un pan et commença à la relever pour la ramener jusqu’à la taille.
— J’aime votre ventre, mon Père. — Il le caressait — J’ai envie de l’embrasser…
Il descendit jusqu’à la bedaine de Dourdot et se mit à en caresser et embrasser les poils et à les lécher avec de longs — Mmh! — de satisfaction, son autre main caressait l’entrejambe du curé pelotant les grosses couilles velues, effleurant la belle bite… il ne fut pas long à y mettre la bouche, les embrassant et les léchant avec délices. Dourdot caressait son dos dont il regardait jouer avec ravissement la musculature fine sous la peau au grain soyeux.
Il bandait à nouveau… Le gamin prit le gland charnu en bouche, se mit à le sucer, l’agaçant de la langue et des dents il fut bientôt turgide, plein de sève, la hampe noueuse se contractant par spasmes dans ses mains. Il continuait à le caresser remontant jusqu’à sa bouche, et lui tendit la sienne que prit l’abbé avec la même fièvre… Pensant que jamais il ne pourrait se lasser de ses baisers de soie.
Avec un regard dolent que le désir voilait, le bichon prit appui sur les épaules de l’abbé, le souffle court, il enjamba son amant se retrouvant assis à califourchon sur son ventre, sur lequel il caressa avec délices ses petites fesses puis les reculant leur fit éprouver la puissance du gros gourdin qu’il sentait palpiter. Les yeux fermés, le sentant rouler entre ses fesses, il anticipait le plaisir qu’il allait prendre à s’y empaler.
Oh! Chéri…j’ai tant envie que tu me baises!
Ses paroles exacerbaient le désir de l’abbé dont le souffle haché disait l’excitation, il caressait, fébrile, la taille, le dos , la poitrine de son giton avec des gestes d’amour.
Celui-ci s’était redressé, au comble d’une excitation intense et gémissant se caressait en même temps, effleurant sur sa peau les mains de son amant. Ce faisant, il lui présentait son sexe délicat, que l’abbé prit entre ses doigts et l’amenant à sa bouche se mit à le suçoter, intensifiant les soupirs du mignon, qui cependant ne le laissa pas continuer sa caresse l’interrompant d’ un baiser passionné avant même de jouir.
Oh! Chéri, j’ai envie que tu m’encules, maintenant… je n’y tiens plus!
Oui, mon amour. Je vais te prendre, mon petit !
Alors que l’abbé commençait à se redresser, le céladon qui voulait qu’il le prenne en Andromaque, le supplia:
Non! Reste comme, ça je t’en prie…Je vais me baiser sur ton chibre, chéri… Laisse moi faire!
Dans un râle Dourdot souffla:
Oui, mon amour!
De deux doigts en anneau l’abbé branlait maintenant le mignon sexe de son giton à gestes lents… alors qu’il continuait à le caresser celui-ci se penchant sur lui se remit à l’embrasser langoureusement et lança sa main droite dans son dos. A tâtons en soupirant, il caressa d’abord les lourdes couilles et s’empara de son mandrin qu’il se mit à branler lentement…
Oh, chéri…!
Oui! Oui, chéri! Donne ton cul! Je vais te le baiser…Oui!
Dourdot découvrait avec délices les plaisirs d’un langage qu’il n’avait jamais utilisé auparavant. Le fouet de ces mots crus lui étaient un bonheur.
Haletant, dans un vertige, le tourtereau se mit à genoux, saisissant l’énorme pal, il le dirigea entre ses fesses pour l’aboucher à son armille. Puis plaçant ses mains sur les épaules de son amant, il se cambra et se laissa ensuite lentement descendre, arqué sur le lourd mandrin qui distendait anneau par anneau ses sphincters, envahissant les profondeurs de ses entrailles. Écartant largement ses cuisses, dans un râle, il s’enfonça totalement sur le pal, sentant les poils pubiens crisser sur ses fesses, tétanisé sur la massue qui emplissait son ventre, alors qu’il suffoquait de jouissance.
Il restait là, empalé sur le magnifique gourdin et semblait ne plus pouvoir bouger. Ce fut Dourdot qui bougeant imperceptiblement son bassin lui fit éprouver encore la puissance de sa queue. Le mignon ouvrit les yeux avec un regard encore troublé par l’ orgasme.
S’extasiant encore sur les merveilleuses sensations qu’il lui faisait éprouver, l’abbé le contemplait d’un long regard idolâtre, puis il se mit à lui caresser le visage et tournant la tête embrassa ses bras.
Il le prit par la taille et bougea imperceptiblement les hanches, le faisant gémir, puis caressant ses reins et ses fesses, accentua ses mouvements le faisant râler de bonheur
Puis, le prenant par le cou et le penchant sur lui, il prit sa bouche dans un long baiser tendre. Submergé de plaisir, de joie et de gratitude, le giton balbutiait :
Oh! Mon Père! Je vous aime…Baisez moi…encule moi, chéri…
Dans la griserie de sa jouissance, il s’entendit répondre:
Je t’aime, mon bel amour…!!
Le giton eut alors un sourire ineffable, alors que Dourdot l’embrassait encore.
Doucement le faisant rouler de côté, sa belle queue conquérante toujours plantée au fond de son ventre, l’abbé se retrouva sur lui.
Il se redressa sur les avant-bras, le tenant par les épaules. Lui faisant écarter les jambes il l’attira de toutes ses forces. Sur un long coup de reins, il s’enfonça complètement en lui. Les yeux écarquillés, la bouche béante, figée sur un cri muet, le bichon eut un geste d’acquiescement, hochant la tête, et lui jetant un regard fou, alors que son baiseur bougeait à peine en lui, émerveillé par ce qu’il lui faisait ressentir, il le supplia:
— Oh! Encore mon amour…continue! Oui Encore! Comme ça…!
De gémissements, sa voix montait, allait crescendo et termina dans un cri rauque. Sentant son souffle sur lui, l’abbé voulut sa bouche… il voulait l’embrasser comme il voulait qu’il l’embrasse, il voulait se fondre à lui, comme il voulait qu’il se fonde à lui, alors, il le souleva, l’enserra de ses bras les noua autour de son cou, sa bouche venant se souder à la sienne, ils restèrent, tous deux immobiles, dialoguant de gémissements, de soupirs et de râles.
Puis lentement, lascivement, l’abbé reprit ses lents mouvements de hanches, emmenant son bel amant dans une transe extatique, dans une houle de jouissance, il le baisa ainsi pendant plusieurs minutes, variant les rythmes et l’intensité de ses coups de boutoir pendant lesquelles, il le fit passer par tous les états, gémissant, râlant, hurlant sa volupté,le giton tremblait, agité de spasmes et de convulsions comme un patin désarticulé entre ses mains, emporté par un maelstrom de sensations lubriques auquel il ne pouvait résister
Alors, le mignon sentit chez son amant, un changement, un raidissement de tout son corps, les pénétrations se firent plus lentes, plus crispées, seulement accompagnées par des feulements rauques, de plus en plus prolongés. A un moment, il se retira presque entièrement, puis dans une étreinte brutale, l’attira à lui avec force, l’enfonçant jusqu’aux couilles sur son mandrin avec un long râle.
A cet instant le mignon atteignit le point culminant de sa jouissance et fut balayé par une déferlante à l’apex de son plaisir. Au même moment, dans un gloussement de triomphe, le plaisir de Dourdot explosa.Il éjacula, déchargeant à longs jets spasmodiques tout son sperme dans son ventre.
La sensation des jets de semence, qui jaillissaient en lui, lui causa un tel émoi, que dans un paroxysme de jouissance, lui aussi éjacula.
Dourdot au comble d’une félicité sans pareille caressait son ventre que striaient les jets de semence, l’embrassait ardemment, et gardant sa grosse queue en lui, avec de lents mouvements achevait sa jouissance, le faisant encore soupirer.
Quand redevenu flaccide, il chassa le gros vit de son fourreau, l’abondante charge de sperme, dont l’abbé l’avait gratifié s’écoula, engluant ses fesses et , sourdant en lourdes rigoles, et en larges gouttes visqueuses, épaisses comme une crème. Le giton y portant la main, la ramena à sa bouche et les yeux révulsés, goûta dans un râle l’âpre offrande amoureuse.
Subjugué par la salacité de son geste, en amour devant son céladon, littéralement ensorcelé, le vieux curé l’enlaçait, et l’embrassant, lui murmurait des mots d’amour et de gratitude enflammés.
Lové contre lui qu’il savait s’être désormais totalement assujetti, le giton se laissait cajoler, avec un étrange sourire que son vieil amant ne pouvait voir.
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