Mon nom est Fenton, Druscilla Fenton, mais toutes mes copines et mes copains m’appellent Obie à cause d’une ressemblance que l’on me trouve avec Michelle Obama le femme de notre Président…et même si ça ne me semble pas être une ressemblance vraiment flagrante, je trouve cela plutôt flatteur.

J’ai vingt-trois ans et je vis à Détroit où je suis vendeuse dans un magasin de luxe, depuis l’âge de dix-neuf ans, âge auquel j’abandonnai mes études à cause de ce qu’il finit par m’apparaître sans négociation possible une radicale incompatibilité d’intérêt. Je me suis rendu compte à la longue qu’avec ce travail, j’étais en passe de revivre la même expérience: là non plus, je ne pensais pas y faire une longue et brillante carrière

.

De taille moyenne, je mesure cinq pieds, cinq pouces (1,68 m) je suis métisse et on dit de moi que je suis une très belle fille, mes cheveux bruns qu’il m’arrive parfois de teindre en blond, en roux et même en mauve juste pour le fun encadrent en carré flou un visage aux traits fins, aux pommettes hautes, j’ai les yeux verts, le teint mat et une jolie bouche aux lèvres pleines faite pour le sourire, le baiser et parfois la morsure.

Je ne sais pas ce qu’il me prit ce soir là, de me confier à ce type… j’étais surtout loin de m’attendre aux conséquences qu’aurait cette conversation.

Cela se passa à la fin d’une soirée libertine à laquelle j’avais été conviée où je m’étais fait baiser comme la petite dévergondée que je suis et où j’avais aussi pas mal bu ce qui pourrait expliquer que l’alcool ayant balayé mes inhibitions, je m’étais confiée sans retenue à ce gars, que je ne remercierai jamais assez.

Il m’avait approchée avec un compliment direct me disant que j’étais « divinement bien foutue », et m’avait invitée à prendre un verre avec lui. Nous nous mîmes à converser à bâtons rompus et à plaisanter alors qu’il me caressait et m’embrassait, ce qu’il faisait très bien. Il devait avoir une quarantaine d’années, était assez beau type et avait de la classe.

Je pense que lui aussi devait être rassasié d’ébats amoureux car nous sommes restés à peu près sages, même si nos discussions ne firent, bien entendu, que tourner autour du sexe… très vite, nous en arrivâmes à aborder le chapitre de nos fantasmes respectifs.

Ce fut lui qui commença, m’expliquant que ce qui le branchait serait d’être dominé par une femme dans un endroit public, fantasme somme toute assez classique, mais qui devait sérieusement le travailler car il en parla avec un luxe de détails révélateurs.

Quand ce fut mon tour, je lui avouai que mon plus grand bonheur sur le plan sexuel serait de me faire posséder par un cheval.

Je sentis que je piquais sa curiosité, il me sembla très intéressé et me posa mille questions.

Avant de nous quitter nous échangeâmes quelques baisers brûlants, nos numéros de téléphone ainsi que nos adresses mails.

Au petit matin je retrouvai mon appartement où je m’écroulai dans mon lit avec un bonheur indicible.

Ce ne fut que trois semaines plus tard que cette soirée se rappela à ma mémoire.

Je reçus un mail que je n’ouvris que le lendemain en compagnie d’une copine avec laquelle j’avais passé la nuit.

Je cliquai sur le premier message: «  Reçu hier à … » et commençai à lire le mail qui devait tout chambouler dans ma vie.

— Jenny, viens voir ma belle!

Elle prit la couette qu’elle jeta sur ses épaules, en geignant.

— Humph! J’ai froid!

Elle s’approcha, m’enveloppant de la couette, m’embrassa dans le cou.

— Qu’est ce que c’est ?

— Un mail, connasse!

Nous éclatâmes de rire toutes les deux.

— Lis, chérie.

Elle resta un moment silencieuse.

— C’ est mal écrit, bourré de fautes, on comprend à peine…. mais, je vois ce qu’il veut ce mec :« un demande spécial de joli femme qui aimer les animaux» !

Un truc zoophile, non?

— Tu as raison! J’y ai pensé aussi. Je suis sûre que c’est le type de la soirée, là, tu sais… celui dont je t’ai parlé. Attends… si c’est lui, il va m’entendre !

J’oubliai ce mail pour le moment, me disant que je réglerais ça ce lundi et profitai d’un week-end pour une fois, entièrement libre. Nous étions en mai, il faisait un temps splendide, je décidai de partir et d’emmener Jenny en week-end en Ontario sur les bords du lac Saint -Clair.

Le lundi, je relevai mes mails et répondis de manière laconique à l’intriguant message reçu le jeudi : 

« Ok. Intéressée mais besoin d’en savoir plus. Appelez-moi. » et laissai mon numéro.

En fin de matinée, je reçus un appel silencieux, je bloquais tous les numéros inconnus de cette manière, j’enregistrai le numéro et rappelai immédiatement.

— Allô !

Une voix forte au timbre grave…

— Bonjour, Je suis Druscilla, j’appelle au sujet du mail que vous m’avez envoyé jeudi.

— Bonjour! C’est demande spéciale pour femme avoir relations sexuelles.

Accent étranger… Russe? Yougoslave…?—

— Oui, ça j’ai compris. Pourquoi « spéciale »?

— C’est faire amour avec cheval et nous faire vidéo.

C’était direct. Je restai sans voix. Si je m’attendais à ça!

J’eus envie de raccrocher et d’éclater de rire, à moins que ce ne fût l’inverse. Cependant, inexplicablement, un je ne sais quoi me retint.

— Écoutez, c’est très particulier. Je ne sais pas…. J’ai besoin de réfléchir… je vous rappelle.

— Si vous plaît, je besoin réponse demain!

— D’accord! A demain.

Je raccrochai et rangeai mon téléphone avec des gestes automatiques, j’étais ailleurs, totalement déconcertée. J’avais pensé avoir envie d’en rire? Eh bien! Pas du tout! Cette demande qui m’avait cueillie à froid me bouleversait! Quelque chose au fond de moi me disait que j’ allais accepter. Et cela m’emplissait de terreur.

Pourtant…j’avais deux rendez-vous l’après-midi. J’étais depuis la fin de la matinée dans un état second, le ventre noué par une excitation que je ne pouvais maîtriser et je me lâchai tant au cours de ces séances de baise que mes amants de circonstance m’en firent compliment: j’avais été merveilleuse!

La nuit fut courte et agitée. Je me jouais la comédie de celle qui

avait encore le temps de réfléchir et de changer de décision. En fait, je me sentais irrésistiblement attirée par ce gouffre inconnu qui m’effrayait et me fascinait. Je savais que j’avais déjà accepté.

Le lendemain à 10 heures, le cœur battant la chamade, je composai le numéro du type. Il décrocha immédiatement.

— Alors ?

— C’est d’accord!

Le rendez-vous fut fixé à 15 heures le surlendemain dans une station service près de chez moi. Sa seule exigence était que, bizarrement, au lieu de lingerie fine et escarpins à hauts talons, je porte des chaussures de sport et des soquettes blanches

Le jeudi à 15 heures je garai ma voiture sur le parking de la station service et le cœur battant sortis, me dirigeai vers l’aire de pique-nique toute proche. D’un break qui était garé à proximité sortit un homme d’une cinquantaine d’années de taille moyenne, cheveux gris en brosse, trapu. Il se dirigea immédiatement vers moi. Avec un sourire torve:

— Venir pour annonce?

— Oui.

— Très jolie ! Venir avec…!

Sur un geste, il me fit signe de le suivre. La tête bourdonnante, le sang me battant aux tempes je le suivis jusqu’à la voiture dans laquelle se trouvait un autre type qui sortit à mon arrivée. Il était grand, maigre et très brun, il me salua et regarda son copain hochant la tête sur un signe d’acquiescement. Il m’ouvrit la portière arrière et je m’installai.

Le brun s’installa au volant et démarra, l’autre se retourna sur son siège et me regarda avec son sourire vicieux. Il me déplaisait.

— Déjà fait avec cheval ?

— Non.

Je tournai la tête et fis semblant de m’intéresser au paysage qui défilait derrière la vitre.

Les deux gars se parlaient de temps en temps et le trapu se retournait souvent vers moi pour me sourire. je restai muette.

Nous roulions depuis un moment, et avions dû parcourir une dizaine de miles traversant la banlieue industrielle sinistrée quand, à nouveau, il se retourna:

— Nous arrive !

La voiture s’immobilisa devant ce qui semblait être une usine désaffectée, ce qui ne manquait pas à Détroit.

Drôle d’endroit: je m’attendais plutôt à une ferme ou un ranch… Une grille métallique barrait l’entrée que vint ouvrir un homme tenant un chien de garde en laisse.

Dans le fond de la cour, un van attelé à un 4×4 autour duquel s’affairaient deux hommes sur lequel était inscrit en larges lettres Western « Poney Club »

Notre voiture avança pour aller se garer le long d’un vaste bâtiment de briques, d’anciens bureaux probablement. Je sortis. Le décor n’avait rien d’accueillant et avait même quelque chose de glauque, malgré mon émotion, je ne pus m’empêcher de penser que curieusement, c’était exactement le cadre que je souhaitais pour cette terrible et exaltante expérience.

Le gars, tenant court son molosse me salua, avec un sourire libidineux.

— Bonjour jolie Madame !

Je le regardai mais ne répondis pas.

Il sortit un trousseau de clefs de sa poche, ouvrit la porte du bâtiment et s’effaça pour nous laisser passer.

Le trapu  me fit entrer dans un couloir et ouvrit la porte d’une pièce vide avec pour seul mobilier une chaise et un bureau.

— Vous déshabille ici, patron veut vous mettre ça — Il me tendit une grande chemise en tartan noir et blanc— et garder chaussures, après venir là.

Il me désigna une porte

— Je frapper.

Il fit le geste. Je hochai la tête, morte de peur.

Je posai ma veste sur la chaise, pliai en tremblant d’appréhension ma jupe et mon chemisier, enfilai cette étrange chemise que je nouai sous les seins et en relevai les manches.

Pratiquement nue, le tambour de mon sang me battant aux tempes, je m’apprêtais à subir le rituel barbare auquel j’avais voulu me soumettre.

Seule dans la pièce baignée d’un silence oppressant, j’entendais, diffus, des bruits, pas, mouvements, voix, portes qu’ on ouvrait et fermait, plus loin, un aboiement sourd. Je frissonnai. Pourtant un désir inouï me tordait le ventre, et je sentais mes cuisses ruisseler de cyprine

Au bout d’un long moment on frappa. J’ouvris la porte et pénétrai dans une vaste pièce où je me retrouvai quasiment nue alors que je refermai sur ma poitrine l’ample chemise écossaise, protection dérisoire, offerte aux regards d’une dizaine de types qui se mirent à m’applaudir en souriant.

Au centre de la pièce à la moquette usagée une sorte d’estrade en U avait été montée que couvraient plusieurs coussins et couvertures, scène étrange et vide où mon sacrifice allait se dérouler et que fixaient de leur œil froid deux caméscopes montés sur trépieds.

Celui qu’ils appelaient « Patron » un grand type d’une cinquantaine d’années distingué et vêtu avec élégance s’approcha de moi et dans un grand sourire me prit la main qu’il baisa.

— Tu es absolument ravissante… Viens avec moi, honey.[note= chérie]

Il me plaisait.

Me tenant la main il me guida vers l’estrade.

— Assieds toi, Sweetie, (Trésor ) je vais tout t’expliquer… C’est une première pour toi, n’est ce pas? Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer, tu vas vivre un moment absolument extraordinaire.

Se penchant sur moi, il m’embrassa…

Directif et autoritaire mais très tendre, j’adorais sa façon d’être avec moi. Instinctivement, je me sentais en confiance. Il m’avait entouré de son bras et souriant tout en me caressant m’expliqua:

— Tu vas t’allonger sur le dos sur ce matelas et écarteras les jambes de chaque côté, tu pourras faire reposer tes pieds en hauteur sur chacune des branches du U et lui permettre de s’avancer entre ses branches et ainsi accéder à ta petite chatte…tu comprends, trésor?

Il m’embrassa à nouveau, je répondis à son baiser avec chaleur.

— Veux-tu venir faire connaissance avec Dopey [note= Simplet dans Blanche-Neige]?

Il me tendit la main et m’amena dans une pièce attenante dans laquelle je le vis.

Je compris de suite pourquoi on lui avait attribué ce nom.

Un poney Shetland blanc large et massif était attaché par une longe de cuir devant une botte de foin dont il mâchonnait quelques brins. Il était beau, d’une propreté exemplaire qui lui donnait un air presque coquet…

Je ne pus cependant m’empêcher de me sentir déçue, ce que je ne cachai pas.

— Sur le point qui t’intéresse, il n’a rien à envier à un cheval, crois-moi… D’ailleurs approche toi de lui, va le caresser: il est dressé à réagir aux odeurs féminines… fais lui sentir la tienne.

Son pelage était rêche et rude sous ma main et l’abondante crinière de neige me parut douce en comparaison, quand il tourna sa tête granitique et en heurta ma hanche je ressentis la formidable puissance que possédait cet animal.

J’approchai mon entrejambe de ses naseaux… De calme qu’il était, il se mit immédiatement à s’agiter, à piaffer et piétiner, relevant son épaisse lèvre supérieure à plusieurs reprises dans une mimique drôlatique, roulant des yeux, il me huma longuement et se mit alors en érection. Je ne pus m’empêcher d’avoir une exclamation de stupéfaction.

Sous son ventre s’arquait un membre monstrueux dont l’aspect me fascina: long comme un bras, d’un gris brun luisant il se terminait par l’énorme champignon de chair spongieuse de son gland qui devait mesurer plus de trois pouces (8 cm) sa monstrueuse bite tendue sous sa panse était secouée de violents spasmes qui disaient la puissance de sa pulsion d’accouplement.

Je fus impressionnée, presque effrayée, tremblant pourtant d’une excitation qui trempait mon entrejambe…

Couvrant ma bouche de mes mains, secouant la tête avec incrédulité je regardai Drew qui caressa mes cheveux avec un rire silencieux.

— Don’t you worry, honey… everything ‘s gonna be OK. (Ne t’inquiète pas, chérie…tout va bien se passer.)

Il m’embrassa et me prenant la taille me ramena dans la pièce où m’attendaient les gars du staff.

Drew m’aida à m’installer sur la couche, il me fit m’allonger sur un épais matelas que couvrait une grande bâche brune, et me faisant poser les pieds sur chacune des branches du « U » que formait l’assemblage il me fit écarter largement mes jambes offrant ainsi ma chatte aux regards de tous ceux qui étaient sur le plateau.

Le cataclysme de sensations et d’émotions que cette situation suscitait en moi était indicible, jamais je n’avais ressenti d’émotion érotique aussi puissante.

Alors que deux hommes qui réglaient les spots me reluquaient avec des sourires et des regards entendus, les opérateurs se postèrent derrière leurs appareils me jetant des regards lubriques anticipant le spectacle de luxure dont ils allaient pouvoir jouir.

Tous, autant qu’ils étaient, je savais qu’ils bandaient, et c’était moi qui les faisais bander…

Le garde s’approcha de moi, avec un sourire vicieux.

— Si tu es prête, je vais chercher ton amant.

Ces paroles se voulaient méprisantes et dédaigneuses. Curieusement cela me plut.

Je réussis à sourire et lui fis un signe de tête.

— Vas-y…!

Il sortit… j’entendis une porte s’ouvrir suivi d’ un bruit de sabots sur le plancher du couloir.

Soudain il fut là.

Mon cœur bondit dans ma poitrine.

Imposant, il dégageait une impression de force brute, son énorme sexe secoué de brutales contractions tendu sous son ventre, piaffant à la recherche de la femelle qu’il lui savait promise.

J’eus un frisson.

Il dut sentir mon odeur car il se mit à s’agiter piaffer et à frapper le sol du sabot. Mais ce qui m’étonna fut de le voir s’avancer de lui-même entre les branches de l’estrade sur laquelle j’étais couchée et commencer à vouloir poser y poser ses antérieures. Le poney avait l’habitude et savait pourquoi on l’amenait là…

Avec des mots précis Drew donnait les ordres pour que l’on amenât l’animal en position, le tenant par sa longe et lui parlant doucement il l’avança entre les branches du « U », je sentis à plusieurs reprises son poitrail toucher ma chatte.

Un hommes était accroupi de chaque côté de Dopey tenant ses antérieures: ils étaient chargés de veiller à ce que l’animal ne vienne pas heurter ma tête d’un de ses sabots

— Poor thing! He’d knock you out ![note=Pauvre chérie! Il t’assommerait!]

Drew eut à peine besoin de le solliciter, de lui-même le poney jetant ses antérieures qu’il replia sur le matelas guidé par les deux aides me couvrit cherchant immédiatement à me pénétrer.

Sentir son énorme tête collée à mon visage sur lequel frottait son poil rêche, son odeur, son souffle rauque et sa fougue à vouloir me monter me bouleversait, je gémissais sous le joug d’une tension lubrique qui me faisait désirer mon bestial amant de tout mon corps.

Je suffoquais sous le poids de l’animal qui m’emprisonnait sous sa masse, mais la puissance des sensations que je ressentais m’enivrait: la rude caresse de son crin sur mon ventre et mes seins, son odeur grisante, sa force mâle, rugueuse et âpre, sa chaleur et son énergie bestiale me subjuguaient. Barrant mon ventre jusqu’à mon plexus de sa chaleur, secouée de spasmes violents je sentais son énorme bite dont j’essayai de m’emparer sans y parvenir mais sentant sur mon corps le contact du sexe monstrueux je me sentais sous l’empire d’un désir si fort que j’en éjaculai de longs jets de cyprine.

Enivrée de stupre, vaincue par la puissance de mon amant, je m’abandonnai au supplice que j’appelais de toutes les fibres de mon corps

Drew se tenait près de l’animal caressait ses flancs, lui parlant doucement, il parvint à calmer quelque peu son agitation, et même si Dopey piaffait encore, il sembla s’ apaiser quelque peu.

Drew me regarda intensément, et avec un signe d’acquiescement, me fit signe que le moment crucial était là.

Je haletais cherchant mon souffle appréhendant l’assaut de l’énorme vit quand je sentis que Drew écartant mes nymphes, abouchait le monstrueux gland à l’entrée de mon vagin

Dès que Dopey sentit le contact de son membre avec ma chatte trempée,il m’empala d’un coup de reins puissant sur sa formidable bielle. Ce fut magique.Je ressentis, alors, une sensation d’une intensité inouïe au passage de l’énorme gland qui, distendant mon orbe de plaisir, s’enfonça d’un coup, dans une douleur bénie, au fond de mon ventre m’emplissant de sa puissance et de sa chaleur. Je poussai un cri de surprise dans la fulgurance d’un éclair de jouissance qui me cloua, les yeux se révulsés, la bouche béante sur un souffle que je cherchais, alors que j’étreignais la crinière du poney sous la fougue de l’assaut. Tétanisée de volupté j’éjaculai plusieurs jets de cyprine qui trempèrent la couverture sur laquelle je croyais défaillir.

L’énorme bite de Dopey m’emplissait, me faisant ressentir des sensations inconnues d’une telle puissance que j’en avais le souffle coupé ne respirant que par sanglots et à-coups. Mes mains se crispaient sur ses antérieures dans un appel muet afin qu’il continue à me remplir de sa bielle magique me comblant de sensations ineffables, je geignais, râlais, balbutiant une litanie de — Oh! Fuck! Yes ! Fuck me! Fuck me,Baby…[note= Oh! Oui! Baise moi! Baise moi ,chéri! ]—

Quand je sentis le poney bouger pour se replacer…Alors, dans un coup de reins formidable enfonçant encore plus profond sa bite en moi, il me fit hurler un long « Yeahhh! » dans lequel éclatait toute ma douleur ma surprise et mon bonheur… Ce que Dopey me fit ressentir à partir de ce moment était au-delà de ce qu’une femme peut imaginer pour ce qui est du plaisir charnel, au delà de la jouissance. Chaque coup de boutoir que mon farouche amant m’infligeait me faisait hurler, me propulsant à des sommets de volupté ineffables.

Dans le chaos des sensations qui me bouleversaient me parvenaient le souffle rauque du poney, ses renâclements, les courts grondements proférés à chaque poussée qu’il donnait. L’impressionnante force sauvage que déchaînait son excitation renforçait encore le sentiment de domination terrible que la bête exerçait sur moi de son formidable membre.

Dans le tumulte de sensations lubriques où j’étais plongée je me tendais sur l’impérieux mandrin qui me fouaillait sauvagement le ventre, l’implorant de s’enfouir encore plus profondément en moi, et me posséder totalement . Non seulement j’acceptais la douleur qu’il m’ infligeait, mais je l’appelais, l’espérais, la réclamais ! Plus rien ne comptait que d’accepter complètement le terrible et voluptueux pal pour ne plus faire qu’un avec le farouche animal.

Tout mon corps n’était qu’ une transe…je ne maîtrisais plus rien. Dans l’océan de sensations folles où Dopey m’emportait, la houle de ses coups de boutoir se faisait plus violente et pressée alors qu’il soufflait et grondait sous l’emprise de son impérieux instinct.

Je ne sais combien de temps cela dura, j’en avais complètement perdu la notion, il n’y avait ni avant ni après mais seulement la magie d’un instant suspendu…

À un moment dans une saillie plus forte et prolongée, la bête dans un tremblement qui le secoua tout entier fit exploser sa semence au fond de mon ventre en longues saccades chaudes, alors que son pénis se contractait violemment pulsant ses jets brûlants me déclenchant un nouvel orgasme plus violent encore que les précédents, dans une apothéose qui me fit hurler de plaisir.

A longs traits, dans de violentes contractions de son puissant mandrin l’animal faisait jaillir son foutre et m’en emplissait, alors que je cherchais à m’enfoncer encore sur la bielle d’or, enserrant mon bestial amant de mes bras et de mes jambes dans une posture d’entier asservissement. Les yeux révulsés, la bouche crispée sur un cri muet, je m’empalais au plus profond sur le membre magique dont l’éjaculation se prolongeait en longs spasmes me comblant d’une inimaginable volupté.

Je sentis alors l’imposant pénis mollir, se rétracter, et doucement se retirer, libérant d’épais flots de sperme qui m’ engluant les fesses, dégoulinèrent en lourdes coulées se répandant au sol avec des bruits liquides, trempant la bâche, sur laquelle je restais affalée, anéantie.

Ce n’est que quand j’entendis le « metteur en scène » me jeter — He’s out… Bring your legs down![note= Il est sorti… Baisse tes jambes!] — que je commençai à émerger de mon coma. Je tentai de me redresser sur les coudes, l’entendant me répéter son ordre par deux fois, d’un ton si méprisant que Drew intervint pour le mettre en garde:

— Don’t be rude to her, ok? She’s a good girl. ( Ne sois pas grossier avec elle, d’accord? C’est une fille bien.(

Alors que j’arrivai enfin à me redresser, tous les gars du staff s’approchèrent et, m’entourant, se mirent à m’applaudir, et à siffler.

J’eus alors conscience que ces types qui m’avaient filmée ainsi que tous les autres présents sur le plateau tout en me matant avec leur convoitise de petits mâles luxurieux avaient participé à la jouissance que m’avait donnée le bel animal… inconsciemment, alors que je pensais les avoir oubliés, j’avais senti leurs regards avides posés sur moi, sur ma jouissance qu’ils avaient ainsi justifiée partageant avec moi une part du péché dont je portais seule le tout le poids.

J’y ai depuis souvent repensé: il est possible que mon goût récent pour l’exhibitionnisme date de ce moment et trouve sa source dans les sensations que cette expérience me fit aussi découvrir.

Je me levai en chancelant, et après un regard au merveilleux animal, le caressant au passage, réintégrai en titubant la pièce attenante, où je me retrouvai enfin seule.

Toujours sous le coup de ces moments bouleversants, je m’appliquai à recouvrer mon calme. J’essuyai mes jambes, trempées de sperme et de mes sécrétions et m’essuyai sommairement avec le papier ménage dont un rouleau se trouvait sur le bureau, je voulais garder en moi la semence magique dont mon prodigieux amant m’avait gratifiée.

J’étais décidée à shunter toute émotion ou sentiment et montrer une attitude calme et imperturbable sous les regards de ceux qui avaient assisté .

Je m’habillai en un tourne-main et regardant mon reflet dans une vitre, me coiffai et me maquillai tout aussi rapidement et sortis.

Les uns après le autres, ils me rejoignirent dans la cour, silencieux… gênés.

Quand le patron sortit tenant Dopey de sa longe, je m’avançai vers eux, m’accroupis et sous le regard ironique de ce groupe de cons, pris le poney dans mes bras par son cou musculeux et couvris son mufle de baisers… Alors que je le caressais, je vis que le patron me regardait en souriant.

— You’re cool, honey… [note= T’es cool, chérie…]Tiens ! Si tu t’ennuies de Dopey…

Il me tendit une carte sur laquelle son nom, Drew Moir, et la mention « Poney Club » étaient imprimés en cursives, suivi d’un numéro de téléphone.

Je lui souris et le remerciai.

Je me redressai et me dirigeai vers la voiture, le trapu m’y précéda et ouvrit la portière arrière. Je le remerciai d’un signe de tête et m’installai sur le fauteuil de cuir. Je ne quittais pas Dopey des yeux alors qu’on le ramenait à son van. Je le suivis ainsi jusqu’à ce que la voiture tourne dans la ruelle.

Je restai silencieuse pendant tout le début du trajet, quand le trapu se retourna sur son siège:

— Toi, aimer avec cheval ! Crier… Jouir beaucoup !

Je le fixai sans répondre.

— Toi, salope !

Je lui décochai, alors, mon plus beau sourire:

— Oui, très ! Mais pas avec toi.

Il eut un rire mauvais et se retourna. Je sus que j’avais fait mouche: il ne desserra pas les dents pendant le reste du trajet.

Lorsque nous arrivâmes sur le parking de la station service où j’avais garé ma voiture, il descendit et m’ouvrit la portière. Alors que je sortais de la voiture, il me demanda:

— Si nous besoin… appeler toi?

— Avec le plus grand plaisir!

— C’est dire oui?

— C’est dire oui!

Je tournai les talons sur un rire.

J’arrivai à la voiture la tête en vrac, fis jouer la clé électronique et après m’ être reprise à deux fois pour ouvrir la portière, me laissai tomber sur le cuir du siège.

Bouleversée, je m’ effondrai sur le volant que j’enserrai de mes bras sur lesquels je posai mon front. Des larmes ruisselaient sur mes joues, ce n’étaient pas des larmes de tristesse encore moins de remords ni de honte mais celles d’une émotion qui m’était inconnue faite d’émerveillement et de gratitude qui m’étouffait de bonheur quand me revenaient par flashes éblouissants les instants magiques que mon merveilleux Dopey m’avait offerts.

Je savais que je ne réalisais pas encore tout ce qu’il m’avait donné ni tout ce qu’il venait de changer dans ma vie.

Le lendemain j’appelai Drew.

Catégories : Red Zone.

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