« Quittez ces vains plaisirs dont l’appât vous abuse » (Boileau.)

Plus jamais ! Plus jamais, je ne recommencerai ! Je ne veux pas…je ne veux plus.. c’est fini !
Non , mais, tu te rends compte ? Es tu devenue complètement cinglée ! Qu’est ce qui t’a pris ? Qu’est ce qui te prend ?
Leitmotiv lancinant qui revient sans cesse, punition humiliante de la culpabilité que l’on cherche à nier.
Les jours passent, et lentement, insidieusement, je me retrouve à vivre dans le souvenir de ce qui a été… de ce qui s’est passé… de comment cela s’est produit.
J’avais bu à cette soirée, et quand Diane m’avait ramenée, après un orgasme à la sauvage, bouche et doigts, dans sa voiture… « Dors bien chérie, à demain ! »
Son baiser qui achève de me foutre le feu.
La clé que je tourne maladroitement dans la serrure, quelques pas hésitants vers le sofa du salon dans lequel je m’affale — mon rire.
Puis, le désir qui m’écartèle… mouvements lascifs, mes mains caressent mes cuisses, mes doigts qui s’égarent sur mon bourgeon, l’agacent, glissent dans ma chatte, trempée. Je m’entends gémir.
Je suis saoule !
Je me souviens avec netteté de ce retour.De cette nuit. Nuit de plaisir et d’orgasmes fous.
Arrête ! N’y pense pas. n’y pense plus… Plus jamais !
Ooh… ! C’était si bon !
Tu en crèves d’envie, hein…?
Non !
Tension et colère vaine me font soupirer.. À moins que… le désir ?
Ce désir que je ne parviens pas à maîtriser. C’est incroyable comme je me sens excitée ! Oh ! Baiser… ! Baiser encore !Me faire baiser comme l’autre fois ! Jouir ! Exulter… ! Libérer ce corps, arqué par la tension d’une envie incoercible. Mon corps que je sens vibrer à la pensée de…
Le souvenir de comment cela s’est passé, de comment tout cela a été… Je mouille.
De comment cela va être… ?
Oh! non ! Non! Il faut réagir. Me barricader loin de son souvenir, échapper à ces flots de sensations obsédantes. Le rejeter.
Je sens ma cyprine couler sur mes cuisses… pour Lui. Je sens l’excitation me nouer le ventre! Ooh.!Lui…. J’en crève! Tout mon corps sait déjà, que je recommencerai, que je le referai encore. Avec Lui!
Saoule, ou pas.
J’essaie encore de me convaincre que je parviendrai à ce que cela ne se produise pas. Je continue à nier ce que j’ai ressenti, quand il m’a prise. À ce souvenir, un désir poignant m’envahit et je sais que je ne pourrai jamais arriver à chasser son ombre.
Je ferme les yeux alors que je sens tout mon corps répondre au souvenir de son corps… à ce qu’il m’a fait. À ce qu’il m’a fait ressentir, à la magie qu’il pratiquera sur moi. À ce qu’il me fera éprouver. Il me comblera encore… il l’a déjà fait une fois.
Je me souviens de son poids, alors qu’il me possédait, son corps me pressant, me serrant si fort, me tirant en arrière sur sa bite alors qu’il la plantaiten moi.
Ooh ! Sa bite ! Sa merveilleuse bite ! Je la veux de tout mon corps, je la veux encore. Je veux la sentir écarteler ma chatte, la sentir palpiter au fond de mon ventre! Tout en moi l’appelle. Oh! la sentir à nouveau! Éprouver encore, en moi, toute la puissance de mon magnifique amant… Son mandrin m’emplissant toute entière!
Je me rappelle mes hurlements, dans le plaisir, alors qu’il me baisait, farouche, me clouant au sofa par la force brute de son impérieux besoin…me crucifiant sur mon désir.
Une question me traverse: comment cela sera t-il, cette fois-ci… et la prochaine fois… et la fois d’après ?
Ooh…! Prendre sa belle bite en moi, comme l’autre fois, quand il m’en pénétrait, conquérante, implacable. Encore et encore, infatigable..
Ooh ! Comme c’est bon! Oh! c’est bon… ! C’est meilleur… que tout!
Je sens, posé sur moi, le regard de ses yeux bruns, profonds, qui me fixent sans ciller.
Hypnotiques… m’instillant ses pensées.
— Tu es amoureuse de moi… je le sais…tu es folle de ma bite. Tu aimes que je te prenne, comme je t’ai déjà prise. Ça t’obsède maintenant … tu ne peux plus résister … Je t’ai baisée, je t’ai baisée comme une bête… je t’ai baisée. Et c’est moi… moi, ton chien, qui t’ai baisée. Et la sensation de t’abandonner à l’ animal que je suis t’a fait vibrer… Et maintenant, tu veux te fondre à lui, ce chien que tu découvres, si différent, si beau, si bon… !
Je me sentais tellement libre, tellement moi-même, quand il m’a baisée, quand il m’écrasait sous le poids de son corps! Je l’aimais, je l’aimais, comme il m’aimait!
Ni manières, ni simagrées… Je le suppliai de me baiser comme une chienne, et c’était exactement ce qu’il faisait, naturellement. D’instinct.
— Ooh… ! Oui ! Baise moi…! Baise moi… ! Baise moi, encore… ! Emplis moi… ! Comble moi ! Ooh… ! Mon amour… ! Oui ! Ooh… ! Je t’aime… ! Je t’aime ! Oh Oui ! Comme ça… !
J’ai tellement aimé, tellement adoré ! Je veux le refaire encore et encore!
Ce soir ! Je veux qu’il me baise ce soir.
J’essaie bien encore de me mentir pour parvenir à me calmer, éloigner l’acte, maîtriser mon impérieux besoin… différer, encore, encore. Juste un peu, jusqu’à ce que je me sois guérie de ce désir fou.
Mais…
Ces échos dans ma tête ! Ces lames de fond qui reviennent, auxquelles se mêlent des images, aperçus de choses que je n’ai pas encore faites qui flashent, luxurieuses, me traversent, me laissant pantoise devant ma perversité… éperdue de désir…
Ooh ! Il faut que je le fasse… encore et encore…
L’odeur de ma sueur, tout mon corps qui palpite, douloureux, mes doigts trempés…tordue de désir…
Il se lève… ! Il vient vers moi !
— Non ! Non… ! Ne viens pas ! Je ne veux pas !
Dans un ultime effort pour détourner son attention et essayer, dans une dérisoire tentative de nier mon désir, je ne bouge plus mes doigts…Oh mon dieu, que c’est doux, que c’est lisse… !
Ooh ! Il est là ! Là ! Impavide, tranquille. Tout contre moi, sa chaleur, son souffle.
Je sens dans une souvenance de tout mon corps, son poil rude sur mes cuisses qui se sont ouvertes… prémices d’acceptation de la loi qu’il va m’imposer. Sa loi. La vraie. La seule !
Son museau sur moi. Sa langue ! Oooh… !
J’écarte encore les jambes , m’offrant au baiser bestial.
— N’arrête pas… ! Continue… je t’en supplie… ! Comme la dernière fois … encore ! Oooh… ! Encore… Oui… ! Oooh… Oui !
Je sombre dans un orgasme tel que je n’en ai jamais fait ressenti.
Sa langue lèche et bave à longs bruits liquides pendant que sa salive coule, alors qu’ il me goûte… Je m’ouvre, tirant de mes mains sur mes cuisses, que j’écarte pour que ses longs coups de sa langue puissent me toucher au plus profond…
Un orgasme d’une puissance incroyable, m’empoigne et me secoue, me faisant hurler, alors que mon bestial amant me langue au plus profond… je saisis sa tête massive, le maintenant sur la merveilleuse caresse.
Combien de temps cela dure t-il… ?
Soudain, se jetant sur moi de tout son poids, il est sur moi… il me trouve et me pénètre… hurlement de douleur et de joie.
Il m’écartèle, me remplit, je sens son pré-sperme m’inonder, alors que je gémis et halète subissant sa loi.
Oh… ! Il est gros…si gros !
Son nœud !
Enorme et dur qui grossit démesurément en moi !
Baise moi… ! Baise moi…. ! Plus fort ! Baise moi encore ! Oui… ! Comme ça !
Je sanglote alors qu’il s’enfonce en moi, sauvagement, me punissant, me faisant mal ! Oh! Il me baise….! Il me baise comme une salope ! Il me baise comme sa chienne.
Je hurle.
Ooh ! Oui… ! Vas-y ! Vas-y, salaud ! Je t’appartiens. ! Baise moi !
Je me tends vers lui, le poussant à me pénétrer plus encore, m’abandonnant à mon plus sombre désir.
J’ai voulu qu’il en soit ainsi . Je l’ai imploré de me baiser brutalement, sans égards , comme une femelle…sa femelle. C’est ce qu’il fait !
Dans cet ouragan de stupre et de lubricité, ses puissants coups de boutoir ébranlent tout mon corps, secouant ma tête.
Mes paupières se crispent sur mes yeux révulsés , alors que je sens son lourd mandrin labourer mon ventre. Je ruisselle de son sperme.
Je le serre contre moi avec une force que décuple ma jouissance. J’ai perdu tout contrôle et, mêlant mots obscènes et mots d’amour que j’éructe en hurlant, je jouis à corps perdu, dans un abandon complet.
Serrant mes seins contre la fourrure de sa poitrine, l’enserrant éperdument contre moi, je sens, alors, dans une déflagration éblouissante l’orgasme exploser, m’emplissant toute entière, me jetant dans un maelstrom de sensations ineffables.
J’émerge de la torpeur dans laquelle ce cataclysme m’a jetée. Les répliques de cet orgasme sans pareil me font encore gémir. Verrouillée à mon magnifique amant je jouis, je jouis encore… je le sens m’emplir de son sperme brûlant, qui gicle en moi à jets spasmodiques, je râle et gémis… pleine de tendresse, débordante d’amour et de gratitude pour l’être merveilleux qui vient de me donner tant de bonheur. Je pleure, je sanglote de joie, enserrant mon bonheur, je caresse la rude fourrure, et berce tendrement le corps massif et dur qui me donne tant de joie, me serrant contre lui, alors que je sens encore son sceptre magique m’emplir de ce sentiment de plénitude qui me ravit…
Je lui murmure des mots tendres, embrasse sa gueule…il lèche mes lèvres… que j’ouvre pour Lui et ce sont de longs baisers passionnés que nous échangeons, qui me font geindre et me tordre de plaisir.
Mon amour ! Que tu es bon ! Que tu es beau !
Nous restons verrouillés très longtemps , et pendant tout ce temps c’est une longue et douce jouissance que j’éprouve à garder en moi mon merveilleux amant.
Mais il s’impatiente, et commence à tirer sur son bulbe, voulant se dégager, je gémis sous la douleur qu’il me cause, je sens la grosseur du nœud que l’entrée de mon vagin enserre… C’est énorme ! Il tire davantage. Ooh! La douleur, maintenant intense me fait crier. Il tire encore, me distendant à l’extrême, et dans un bruit liquide de succion il parvient à se dégager , me faisant hurler de douleur…
Je sanglote. Ooh ! Que ça fait mal ! Lui, me lèche, comme il le font tous… Cela m’apaise un peu.
L’impressionnante quantité de sperme dont il m’a gratifiée s’écoule à flots de ma vulve, à bruits mouillés. Dans un geste qui m’inféode encore davantage à mon terrible amant et me sidère par sa lubricité, je porte ma main en coupe, recueille la semence qui s’écoule de ma chatte, et la portant à ma bouche je m’enivre du goût puisant de l’âcre liqueur amoureuse dont mon bestial amant m’a fait l’ offrande. Oh ! Toi… !
Il est allé se coucher à sa place habituelle, sur le tapis de laine, en face de la cheminée, et me regarde, serein.
Je me sens fourbue. Vannée. Comblée. Heureuse.
Couverte de poils de sa fourrure, ruisselante de sa semence, je sens un curieux mélange de senteurs de sexe féminin et d’odeurs de chien et de sperme.
Titubant sur mes jambes qui flageolent, je me dirige vers la salle de bains. Je vais me doucher.
Sous les test brûlants de la douche, je retrouve mes sensations habituelles, mon esprit enfin libre de la folie qui m’a possédée, je redescends…
Mêlé à l’écœurant sentiment de culpabilité, le poison insidieux d’une honte nauséeuse. Flashes d’images avilissantes. C’est moi…? Je l’ai refait. Encore une fois. C’est pas vrai! C’est pas possible…!
Mais, qu’est ce qu’il m’ arrive… ?
Il ne faut plus! Non! C’est terminé ! Fini ! je ne recommencerai jamais ! Non !
Plus jamais !
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