Chapitre III
Avril maudit…avril bénit
J’étais installé dans le jardinet, me vautrant avec délices, dans une tranquillité et un calme qui me reposaient des longues journées de marche de ces dernières semaines et profitai, du luxe d’une oisiveté que je n’avais jamais connue.
Ainsi qu’ il l’avait dit, Sommers était passé se présenter à Mrs Jellicoe, ainsi se nommait ma logeuse, mais n’était pas venu me voir, il avait bien autre chose à faire…
Je me laissai aller à une vie de sybarite, et avais tout loisir pour observer mon entourage. Sans montrer que je m’y intéressais ou l’avais seulement remarqué, je voyais que le rideau de la fenêtre du pignon s’écartait souvent et que ma belle voisine venait souvent me rendre, derrière sa croisée, de fréquentes et discrètes visites.
Et c’était un enchantement que de la savoir, là, tout près de moi… je ne cessais de penser à elle, son image me poursuivait, obsédante.
Complètement reposé, je ne pouvais rester inactif plus longtemps, et me mis à fureter dans le jardin, et tout en veillant à ne « pas rien déranger » me mis à l’ouvrage… en quelques jours Mrs Jellicoe avait un jardin qui fit son admiration.
Alors que je cassai du bois, torse nu, près de l’appentis, et que je me savais observé, ma bonne grincheuse de logeuse vint me voir, m’apportant, luxe incroyable, une tasse de café. J’avais dû en boire en tout, deux tasses de toute ma vie…
— Tiens, mon gars…tu l’as bien méritée… T’es bien gentil de me faire tout ça…!
— Merci, Madame…J’aime bien et ça vous rend service…Alors!
Madame Jellicoe, demain, le bois sera fini… Alors, j’irai à la chasse…
— Bah, oui, vas-y… Tu fais ce que tu veux, hein? Tu sais… J’ai ma jeune voisine, là, Miss Fenton-Donahue… une grosse fortune, pis une bien gentille personne…
— Et une très belle femme…
— Ah! t’as remarqué, ça, hein toi…! Pas aussi belle que moi, mais…
Elle eut un petit rire de crécelle…
— Ben, elle voudrait bien que tu lui fasse son jardin, pareil.
Je n’en croyais pas mes oreilles.
— Mais , certainement Mrs Jellicoe… je … je serai ravi de le faire… quand veut elle que je commence?
— Ben, j’en sais rien, moi!… Comment que tu veux que je le sais… ça, tu t’arrangeras avec elle … c’est pas mes oignons…! Elle m’a demandé, je te le dis, pis voilà… b!
Et elle me planta là, avec la brusquerie que je lui connaissais maintenant.
J’étais aux anges, la belle inconnue sollicitait mon aide … j’allais la connaître, j’allais pouvoir l’approcher…c’était inespéré!
Miss Fenton-Donahue…!
Le lendemain, j’allai à la chasse. J’emmenai le Sharps, mais mon intention était de chasser à la fronde… je voulais économiser mes cartouches.
Au soir, je revins avec un jeune brocard d’un an… Évidemment je ne l’avais pas eu à la fronde, mais je fis cependant preuve d’efficacité: une cible, une balle. J’avais aussi trouvé quantités de morilles…le régal de ma Maureen.
J’ offris le chevreuil, ainsi que quelques morilles qu’elle refusa, à ma bonne vieille Mrs Jellicoe qui n’en pouvait plus de remerciements. Je prélevai un cuissot que j’apportai, ainsi que les morilles, chez la belle Miss Fenton-Donahue…
Le cœur battant, je frappai, et la lourde porte de bois verni s’ouvrit sur le plus exquis des visages qu’on puisse imaginer, éclairé par un beau sourire tranquille et assuré…
— Bonsoir Madame… je viens vous voir… Madame Jellicoe m’a parlé de….que vous…
Sa vue me paralysait… elle vit mon embarras.
— Bonsoir, Monsieur…
Elle laissa sa voix, au timbre chaud, à peine voilé, en suspens…
— Byrne… Sean Byrne.
— Je suis Miss Fenton-Donahue. Eleanor… Donnez-vous la peine, Monsieur Byrne…
Eleanor… elle ne pouvait s’appeler autrement… le prénom qu’elle portait était aussi élégant qu’elle était belle!
Elle eut cette façon de m’accueillir qui tout en m’indiquant son rang, me montrait considération et intérêt. Je me sentis presque… important.
Je pénétrais dans un intérieur d’un luxe que je n’avais pas seulement imaginé, j’étais impressionné.
Quand je lui offris le cuissot et les morilles elle me remercia chaleureusement, alors qu’elle portait le tout dans la vaste cuisine, où je la suivis.
— Mmh! Des morilles, merci. Comme c’est gentil! Pas grand monde ne les mange par ici… moi, je les adore…! Je suis une gourmande, vous savez…!
Me lança t-elle en souriant avec un regard appuyé…
Puis elle me fit m’installer dans un profond fauteuil de cuir et s’installa dans le divan face à moi.
Dieu, quelle beauté! il émanait de toute sa personne quelque chose qui me subjuguait, je devais avoir l’air d’un benêt à la contempler ainsi… elle, souriait, charmante.
Nous conversâmes longtemps, je m’étais détendu et profitais de la merveilleuse compagnie de ma charmante hôtesse… elle avait un regard envoûtant qui me fixait sans ciller et semblait me fouiller et m’interroger au plus profond. Non seulement elle était d’une beauté sublime, mais elle possédait un charme ensorcelant.
Il fut convenu que je commencerais le lendemain. Je pris congé de ma belle hôtesse à la nuit…Il y avait encore plus d’étoiles dans ma tête qu’au firmament, quand je quittais sa demeure!
Le lendemain matin, j’étais à pied d’œuvre à la première heure, ma belle employeuse, levée tôt, elle aussi, m’accueillit et m’indiqua ce qu’elle souhaitait… Il n’y avait pas de jardin en façade, mais derrière la maison, le backyard était plus grand que celui de Mrs Jellicoe. Je me mis au travail sans tarder. La matinée avançait et le soleil commençant à chauffer, je me mis torse nu…
Au milieu de la matinée, ma belle patronne vint m’offrit un verre de citronnade, je cherchai à me couvrir…
— Vous pouvez rester torse nu devant moi, Sean! Ça ne me gêne pas … bien au contraire… je vous trouve très beau!
— Je… c’est… Merci Madame!
Elle planta ses yeux dans les miens…
— Eleanor…! Je vous invite à déjeuner, Sean. Chevreuil aux morilles… est ce que le menu vous convient?
Vous pensez, si ça me convenait!
Je me confondis en remerciements. J’allais de surprises en émerveillements.
Le repas fut délicieux, sa cuisinière avait préparé le chevreuil avec une gravy sauce, les morilles étaient parfumées à souhait, je me régalai Sa conversation fut des plus agréable, elle avait cette façon de vous écouter, de poser des questions, de s’intéresser à vous…de rire … j’eus l’impression d’être autre chose qu’un rustaud. Sa beauté, sa classe folle m’impressionnaient, je passai en sa compagnie un moment merveilleux…
Je me remis au travail et elle vint à plusieurs reprises partager « la pause » qu’elle exigeait que je prenne. Ce fut à chaque fois, un enchantement .
J’avais fini la journée et m’apprêtai, à regret, à repartir quand Miss Fenton-Donahue me dit:
— J’ai mis de l’eau à chauffer, vous pouvez prendre un bain, si vous le souhaitez… J’aimerais beaucoup vous le donner, mais nous ne nous connaissons encore pas assez…!
Ajouta t-elle en souriant ses yeux dans les miens. Vous imaginez l’état dans lequel cela me mit…!
Je balbutiai des remerciements…
Tout le tact était dans le non-dit: je devais sentir le bouc, j’avais beau m’être trempé dans un ruisseau hier…
C’est avec délices que je pris mon premier bain tiède, ce qui me permit de découvrir par là même, l’existence et l’utilité de la baignoire. Je me séchai avec de luxueuses serviettes à l’exquise odeur fraîche, passai mes vêtements et allai rejoindre la belle dame.
Je la trouvai au salon…
— Sean, venez m’aider, voulez-vous? Je veux absolument remonter ce cadre, mais j’ai peur de tomber…Tenez moi les jambes, je vous prie…
Elle était juchée sur le dernier échelon d’un petit escabeau et s’escrimait, un marteau à la main sur un piton récalcitrant.
Déconcerté, je restai un instant figé… ma merveilleuse hôtesse, avec la liberté que je lui connaissais maintenant, m’enjoignait de… je n’osai y croire, mais je m’empressai de lui obéir et emprisonnai ses hanches dans mes mains.
— Oh Sean! Sean…! Oui…! Serrez moi!
Elle laissa tomber le marteau au sol, et m’enserrant de ses mains, plaqua mon visage au creux de son ventre, là où elles sentent si bon… je m’enfouis dans les plis de sa jupe et, sans plus penser, l’embrassai éperdument, alors qu’elle caressait mes cheveux en soupirant, je l’enserrai de mes bras avec une fougue incontrôlable…
— Oh! Sean…! Sean…chéri! Que tu es fort…! Serre moi… Serre moi encore…!
Moi, le péquenot, j’étais, « Sean chéri »!
Cette femme merveilleusement belle, m’accordait de l’importance, me tenait dans ses bras, me faisant éprouver un ouragan de sensations et de sentiments que jamais, je n’aurais pu imaginer….C’était trop beau pour être vrai…!
Je sentais mon cœur cogner dans ma poitrine, le sang me battant aux tempes, je m’étais mis à râler, à grogner, animal… la puissance de ce que j’éprouvais était entrain de m’échapper. Ma bite plaquée à mon ventre, dure comme un morceau de bois, me faisait souffrir.
Cette femme me rendait fou, fou de douleur, fou de bonheur… Oh! C’était comme… — Oh! Maureen, Maureen chérie, aide moi …Aide moi.!— j’étais projeté dans un tourbillon de sensations, une bousculade de tous mes sens… j’eus peur de moi, d’être sur le point de ne plus pouvoir rien maîtriser…
Ce fut elle, qui imposa.
Elle se dégagea doucement, dégringola les échelons, et se serrant contre moi, alors que je l’enlaçai à nouveau, prit mon visage entre ses mains fines et se mit à me couvrir de petits baisers, doux et rapides, murmurant mon nom.
Je ne parvenais plus à réfléchir… c’était trop !
Malgré mon impulsivité, et mon tempérament batailleur, j’avais appris à canaliser mon émotion, et même à en tirer parti. Mais rien ne m’avait préparé à ça!…
Cette femme me bouleversait, je balbutiais des mots sans suite, essayant avec une maladresse pitoyable de lui rendre ses baisers … j’étais sûr d’avoir l’air idiot, je ne pouvais seulement pas réaliser ce qui m’arrivait…
— Oh… Madame…! Oh, vous… Madame Fenton… Je…
— Embrasse moi Sean, embrasse moi, chéri !
J’embrassai ses lèvres, qu’elle me tendait, comme parfois j’embrassais ma Maureen, bouche fermée, chastement, comme j’embrassai sa joue ou sa main..
Elle mit ses bras à mon cou et posant une main sur ma nuque, alors que j’embrassai sa bouche, écarta légèrement ses lèvres et me faisant sentir à petites touches la douceur humide de sa langue me fit goûter le parfum sublime de sa bouche qui s’offrit, dans un baiser, m’anéantissant de surprise et d’émerveillement.
Jamais je n’avais connu ça! Il m’était souvent arrivé d’embrasser tendrement ma Maureen … mais jamais de cette merveilleuse façon.
Et je priai encore ma sœur chérie, comme on embrasse les médailles pieuses, demandant secours …— Maureen chérie… je t’en supplie… je suis… je vais encore faire des conneries… aide moi, Maureen…! — j’étais perdu… la puissance de tant de sensations sauvages allait me rendre fou.
Je ne pouvais pas m’en remettre à ce que mon corps me dictait, la violence qui s’en était emparé et qui y grondait me faisait peur …Ma merveilleuse petite fée ne m’entendait pas…
Eleanor m’embrassait encore et l’exquise griserie de sa bouche, m’excitait de plus en plus fort, je l’enserrai de mes bras exhalant grondements et soupirs. Je sentais monter en moi quelque chose de fou…
Eleanor, fort heureusement reprit l’initiative, elle se dégagea doucement, et alors que je quémandais ses lèvres, tout en me fixant d’un regard intense, lentement, elle se laissa glisser jusqu’à ma taille, me laissant interdit, mais…pourquoi…pourquoi faisait elle ça…? Elle posa une main sur ma bite, avec une expression de surprise et un sourire:
—Oh…! Sean…! Mais… tu l’as très grosse…!
Interdit, je la regardai faire… elle déboucla mon ceinturon et ouvrit mon pantalon, libérant mon sexe qu’elle prit dans sa main fine, avec une exclamation d’étonnement:
— Elle est énorme…!
J’étais tétanisé, une main tenant sa nuque, l’autre caressant son épaule, l’expression de son visage me fascinait. Je n’osais imaginer…
Avec une expression lascive, elle m’enserrait de sa main qui allait et venait et de l’autre me caressait le ventre et les cuisses… Presque en chuchotant, elle me demanda:
— Tu ne l’as jamais fait, n’est ce pas?
— Non, Madame…
Elle eut un sourire…
D’un geste sûr, elle m’enserra de sa main et tira vers le bas…le prépuce s’ouvrit, je ressentis une légère douleur en même temps que je vis un bourrelet de peau rouler, découvrant le gros gland de chair bleuâtre et lisse…
— Oh, chéri, je t’ai fait mal… tu saignes un peu…
Elle fit alors quelque chose qui me médusa: me fixant d’un regard qui se voilait, elle baisa à plusieurs reprises le gros cabochon palpitant, et distendant ses lèvres, l’engloutit dans la douceur de sa bouche…cloué de stupeur par la sublime obscénité de sa caresse, j’empoignai ses cheveux et explosai dans un rugissement que ma belle accompagna de ses gémissements de contentement…Alors que j’étais secoué de spasmes violents, je voyais, ébahi, mon épaisse liqueur s’échapper par les commissures de ses lèvres en lourdes larmes qui roulaient sur ses joues et gouttaient sur son menton, poissant sa main. Un carillon fou me sonnait aux oreilles… je crus défaillir, serrant convulsivement ma belle amante contre moi, dans un geste de reconnaissance éperdue…
J’étais assommé…K.O debout.
Eleanor, me chuchotant des mots tendres, enserrait mes jambes de ses bras, couvrant mes cuisses nues, mon ventre, mon sexe de baisers fous, enfouissait son visage dans mes poils, alors que je caressais sa chevelure, transporté de bonheur.
Elle se releva, me rejoignant, je la berçai amoureusement, reconnaissant, l’entourais de mes bras, — Elle…!Elle ! Comment est ce possible…? Elle est trop belle pour … c’est un rêve… ce ne peut être qu’un rêve…Oh! Ce qu ‘elle m’a fait…!— elle avait posé ses mains sur ma poitrine et y blottissait son visage alors que j’embrassai éperdument sa belle chevelure brune grisé par son parfum… j’aurais voulu pouvoir lui dire tout l’amour que je je lui portais, lui murmurer des mots tendres comme elle le faisait, mais j’étais incapable de prononcer une parole, étranglé d’émotion.
Elle me prit les mains et marchant à reculons, m’entraîna vers la lourde table de la salle, s’y appuya, m’embrassa encore, me faisant à nouveau éprouver le délicieux vertige de ses baisers. Tout en elle me jetait dans un état second, j’étais fou amoureux, totalement inféodé à ma belle Eleanor.
Elle me repoussa doucement, me fit reculer, à peine… là, me fixant d’un regard lascif, la bouche entrouverte sur son souffle qui tremblait, elle commença à remonter lentement, sa longue prairie skirt . Mes yeux allaient de son visage à l’expression fiévreuse, au bas de sa jupe, qui remontant d’un lent mouvement, dévoilait bientôt ses genoux. Quand le volant de l’ourlet atteignit ses cuisses, lentement, elle les écarta, achevant de remonter les plis d’étoffe qu’elle tenait des deux mains, alors que je sentais toujours peser sur moi, son regard provoquant. Mon cœur martelait ses coups dans ma poitrine.
Rejetant la tête en arrière, fermant les yeux, alors qu’elle se mordait la lèvre, Eleanor se dévoila…
Comme la plupart des femmes, elle ne portait pas de sous-vêtements.
Je reçus le choc.
Ce que j’avais recherché, en épiant ma Maureen chérie, ce que j’avais traqué dans son odeur, ce que je poursuivais dans le dessin de son ombre au rideau de notre chambre, tout ce que j’appelai en elle, le Graal de ma quête inconsciente était là!
Dans l’écrin de sa légère toison brune, semblant vivre d’une vie qui lui était propre, palpitant d’innocence et de beauté premières, le mystère d’Eleanor s’offrait à mon regard.
Que se passa t-il? Totalement envoûté, subjugué par l’offrande que me faisait ma merveilleuse maîtresse, je me sentis soudain, étrangement calme, émerveillé par le miracle que je découvrais, je ne ressentais plus cette terrible tension qui me ravageait…
Je m’agenouillai… retrouvant ma voix, je murmurai:
— Oh, Dieu…! Que c’est beau!… Mon amour… Que tu es belle! Tu es …
Je m’étais mis, sans m’en rendre compte, à caresser ses cuisses , tout en haut, là, tout près, là où c’est si doux et je lui parlai, perdu dans la dévotion pour les merveilles dont ma divine acceptait de faire l’offrande à mon regard subjugué….
Eleanor avait posé ses mains sur mes cheveux …
Sean…! Oh…Sean…! Caresse moi, chéri… caresse moi, je t’en prie…!
Oui, Chérie… Oui! Tu es si belle mon amour…que tu es belle! Je ne savais pas…
J’élevai mes mains, et commençai à effleurer le trésor sacré de ma maîtresse, buvant des yeux l’ineffable beauté, l’image de la merveilleuse révélation qui m’était faite. Alors que l’ odeur reine emplissait mes narines, j’ observai les moindres détails de son sexe, gravant à jamais dans le moindre recoin de ma mémoire, les brillances de lumière qu’accrochait le duvet de la légère toison brune, le renflement sensuel des lèvres, la douce fente entrouverte sur le secret profond, les replis de nacre douce, les pétales de chair délicate…
Une goutte de liquide clair perla au bas de ses lèvres et roula entre ses fesses, puis d’ autres… je cueillis celles-là entre mes lèvres, les fis rouler sur ma langue, et les gardai en bouche, transporté par le parfum et le goût divin de mon Eleanor.
Je posai encore un tendre baiser passionné sur les lèvres offertes, quand ma belle maîtresse avec un gémissement dolent, m’implora:
— Oh…Sean…Sean chéri… embrasse la.. embrasse moi encore! Oh!…Encore… !
Elle avait posé ses mains dans mes cheveux et se tendait vers ma bouche avec de lascifs mouvements de ses hanches…
Je l’embrassai alors, comme elle venait de m’apprendre à le faire, comme j’avais embrassé sa bouche… je réalisai que j’en crevais d’envie, sans même m’en être même rendu compte. Ma belle s’abandonna, alors dans un long râle et inonda mes lèvres de plusieurs jets de son nectar, alors que je continuais à l’embrasser et la fouailler de ma langue, dans une folle passion…
Ma belle maîtresse geignait et râlait, à plusieurs reprises je l’entendis râler mon nom. Ayant saisi mes cheveux et roulant des hanches , elle se tendait vers mon baiser sauvage, noyant ma bouche de sa sève bénie…
Je ne sais combien de temps cela dura…j’aurais voulu que cette communion n’aie jamais de fin…
Eleanor était assise au bord de la table, les plis de sa longue robe retroussés en corolle autour de ses cuisses largement ouvertes, ses jarrets reposant sur mes épaules; agenouillé devant son autel, je maintenais ses reins de mes mains, et je pouvais la sentir trembler, agitée de spasmes sous la caresse de ma bouche, qu’elle me suppliait de ne pas arrêter, crispant parfois violemment ses mains dans mes cheveux qu’elle caressait.
Je levais parfois mon regard sur son beau visage, où passaient les ombres fugaces et changeantes de son plaisir. Elle m’ensorcelait de grâce et de beauté.
Alors, il y eut un changement chez ma belle maîtresse, une impatience…Elle se redressa, tressaillante et balbutia, dans un souffle :
— Oh…! Sean ! Sean…! Viens chéri !… Viens…!
Elle se redressa encore et m’attirant d’une main à elle, m’enjoignit de me relever, ce que je fis…Elle empoigna mon sexe.
— Sean…! Mon beau Sean… prends moi… je t’en prie! Prends moi…!
Puis se retournant vers la table, y jeta rapidement un regard impatient et d’un revers de son bras, balaya le plateau et ce qui s’y trouvait, l’envoyant à terre, avec fracas… Ça aussi, c’était Eleanor! Je devais le vérifier par la suite.
J’étais tout près d’elle, à nouveau tremblant comme une feuille…
Eleanor, à moitié renversée sur la table, jambes largement ouvertes, sa longue jupe retroussée autour de sa taille, agrippait ma veste de cuir, m’attirant à elle, râlant :
— Viens!! Oh…viens!
Je me serais giflé! Je savais que je devais le faire… mais je n’y parvenais pas, je ne savais plus…comme Maureen, je la suppliai:
— Aide moi…! Aide moi, je t’en prie…!
Elle se redressa légèrement, écarta encore ses jambes et dos arrondi, son regard fou planté dans mes yeux, elle s’offrit, tenant fermement mon vit à pleine main, elle en poussa le gland entre ses lèvres.
Dieu…! Un puissant râle me monta du fond du ventre, alors qu’Eleanor se renversait sur la table dans un cri fou, je m’enfonçai lentement de toute la puissance de mon membre au fond de son ventre béni…elle eut un cri de joie et de surprise qui se prolongea en un gémissement. La tenant par les cuisses je l’attirai de toutes mes force sur mon vit, je la sentais palpiter autour de moi, alors que son corps tout entier était secoué de tremblements .
Les yeux écarquillés, la bouche ouverte, ma belle semblait ne plus respirer, figée sur un cri muet, elle eut un geste d’acquiescement, hochant deux fois la tête, me jetant un regard fou, je bougeais à peine en elle, émerveillé par ce que je ressentais, planté au fond de son ventre, fasciné, par la beauté du masque farouche de son visage
— Oh!…oui! Oui! Oh…! Oui!…
De gémissements, sa voix allait crescendo et termina dans un cri rauque. Je la sentais ruisseler sur moi.
Je voulais sa bouche, je voulais l’embrasser, la fondre à moi, comme je me fondais en elle, alors, je me penchai, l’enserrai de mes bras et la soulevai… elle noua ses bras autour de mon cou, ceignant ma taille de ses jambes. J’enlevai mon doux fardeau, sa bouche venant se souder à la mienne et nous restâmes, tous deux immobiles, dialoguant de gémissements, de soupirs et de râles— Oh ! Comme c’était bon …c’était bon… ! C’était meilleur… que tout…—
Je cherchai un appui, un vertige me faisait chanceler, aussi, je me tournai, dos à la table et m’y appuyai, Eleanor, pelotonnée contre moi, enfoncée au plus profond sur mon pieu dressé, embrassait mon visage, ma bouche, mon cou, éructant des mots sans suite parmi ses râles et ses gémissements; elle rejetait parfois la tête en arrière avec une expression de quasi douleur et un instant plus tard semblait exulter avec une expression de joie pure.
Étreignant ses fesses, je les palpai, les caressai, en éprouvant la douceur et la fermeté sensuelles.
— Oh, oui, mon amour…continue…!
Tout en continuant mes caresses, je la soulevai légèrement puis la laissai redescendre sur mon mandrin, écarquillant les yeux, elle eut un cri rauque.
— Encore…!
Je la soulevai et la laissai s’empaler à nouveau, donnant un mouvement du bassin.
— Oh,…Oui! Oui, chéri…comme ça…! Encore!
Je répétai plusieurs fois ce mouvement, la faisant crier, son beau visage empreint d’ une expression béate. Ma belle amoureuse jouissait, râlant et gémissant.. Je la regardais jouir…elle était mienne …Je la faisais crier, empli d’un sentiment d’orgueil et de puissance, et je voulais qu’elle jouisse encore... encore, encore plus fort. J’amplifiai mes mouvements et les accélérai, faisant hurler ma belle conquête qui trempait mes jambes et tremblait de tout son corps… je l’embrassais. — Dieu! Qu’elle est belle … Ma chérie … Oui… encore … viens …plus profond …Oh! C’est…Oh, que c’est bon…!—
D’un coup, elle s’arrêta essayant de reprendre un souffle qui tremblait encore, me jetant un regard qui vacillait, elle balbutia:
— Sean… Oh…! Chéri, que tu me fais du bien…
Rejetant la tête en arrière, elle eut un rire qui mourut dans un gémissement
— Oh!…encore… ! Encore! Monsieur Byrne…
Et d’un mouvement lascif de son bassin, se fit gémir à nouveau…
Dénouant ses jambes de ma taille, elle posa ses pieds toujours chaussés de ses bottines, sur le bord de la table, et me regardant dans les yeux avec une expression fiévreuse, attentive, prenant appui sur le bord de table, se souleva doucement, elle ferma les yeux, s’empala sur moi dans un râle… de mes mains que je portai à sa taille, je l’aidai… je pouvais ainsi contrôler la force et le rythme de la pénétration. J’avais fait jouir ma Belle, je l’avais fait crier, et je voulais la faire jouir encore, je voulais la faire crier plus fort, encore et encore…!…je prenais peu à peu conscience de l’emprise que j’avais sur elle et c’était un sentiment qui m’enivrait, m’emplissant d’une puissance et d’une fierté, telles que je n’avais jamais ressenties. Cette femme sublime se donnait à moi et je lui donnai du plaisir, un plaisir dont elle ne semblait pas vouloir se rassasier. J’allais la faire mienne, encore… plus fort encore…
Je commençai à la soulever doucement, la laissant contrôler son empalement sur moi, chaque pénétration la faisait geindre. J’ intensifiai le mouvement, la forçant sur mon mandrin déclenchant à chaque fois des râles profonds, qu’elle alternait avec des suppliques et des cris. Je regardais son beau visage, les yeux révulsés derrière ses paupières closes, son sourire dans une perversion voluptueuse découvrait la nacre de ses dents, elle fronçait parfois les sourcils avec une expression dolente, exprimant dans tous ses traits les manifestations du plaisir lascif qui l’étreignait…c’était d’une beauté et d’une force renversantes…
La soulevant presque entièrement je la repoussai puissamment sur mon vit, lui arrachant un cri rauque, que suivirent de courts gémissements plaintifs, je ne lui laissai pas le temps et recommençai une nouvelle fois, elle hurla et eut un sanglot:
— Oh!…! Encore! Encore…!
Je réitérai . Elle cria:
— Oui! Comme ça! Oh!… Baise moi…! Baise moi…!
J’emprisonnai sa taille fermement entre mes mains et lui imprimai des mouvements de va et vient, puissants et lents, déclenchant chez ma Belle un orgasme qui la fit hurler— Oui…! Oui , chérie …! Viens, viens encore sur moi … Crie! Crie … Encore…oh…! C’est ça, mon amour…Oui!— hurlement qu’elle déclina sur tous les modes, des cris aux gémissements… Elle était comme une poupée de chiffon entre mes mains, les répliques de son orgasme la faisaient trembler de tout son corps. J’embrassai sa jolie bouche alors qu’elle reprenait souffle. Elle me murmurait des mots d’amour, des mots enflammés, je continuai à la couvrir de baisers.
D’une voix âpre et tremblante elle balbutia:
— Oh, mon Sean..! Baise moi encore… Baise moi…comme…
Je savais. J’affermis mes mains sur sa taille et lentement, commençai de lents mouvements de hanches…
Sûr de l’ascendant que j’avais pris sur elle, je revis cette image du jour où en affût, j’avais observé cet épervier liant une grivve, toutes plumes hérissées, farouche, couvrant sa proie de ses ailes déployées— Elle est à moi…! — J’intensifiai mes mouvements, la faisant gémir et râler… je la savais à ma merci.
Tendu dans mon désir de la faire mienne, j’éprouvais un curieux mélange de profonde tendresse, de révérence, ainsi que d’un trouble sentiment de cruauté envers ma Belle…Il fallait qu’elle se rende … l’enserrant dans mes bras, je la pénétrais de longs et intenses coups de boutoir lui arrachant de profonds cris de jouissance qui me ravissaient, elle était ma proie, m’emplissant de sa beauté fragile, la proie que je m’appropriais — Ma Belle…! Tu es à moi …à moi…! je t’aime … Je te veux…! je veux ton sang… je veux ta vie…! Je veux tout! Tu es à moi! À moi!—
Je voulais marquer Eleanor de mon sceau.
Je ne sais pas combien de temps ce moment magique dura où, fondus l’un à l’autre nous ne faisions qu’un… sans que je puisse m’en rendre compte, un vertige s’empara soudain de moi et dans un long râle, me secouant de convulsions spasmodiques, ma jouissance éclata, libérant un flot de semence dans l’antre tressaillant de ma belle, éperdue de volupté. Une sensation d’ivresse indicible m’envahissait tout entier, tandis que je me serrais à me fondre, contre l’éblouissement somptueux de son corps.
Nous étions debout près de cette table, qui venait de nous être le plus doux des lits, je serrais ma belle Eleanor, blottie contre moi, nous nous embrassions, nous couvrant de baisers, souriant de béatitude devant le bonheur de nous être trouvés.
Me remémorant les cris de plaisir de ma belle maîtresse, je ressentais une fierté mâle qui me fit penser à celle que je ressentis quand, il y a si longtemps… hier… sur ma prière, ma belle Maureen, m’avait fait, bien malgré elle, jouir, pour la première fois, dans sa main… Maureen, Eleanor… elles se fondaient dans une image d’iconique beauté… Se pouvait-il…?
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