Le songe d’une après-midi d’été.
Où faut-il chercher l’essence des choses ? Comment les pénétrer, les presser de leur jus, en casser l’os pour s’ approprier la substantifique moelle ?
Regarder le cul des filles m’a, parfois, apporté une réponse. N’y voyez pas de mépris. C’est hommage, que je vous rends à toutes, femmes adorées.
J’étais, hier , sur la plage du Porge , celle sur laquelle je me rends, le plus souvent. J’aime cette plage parce c’est que la plus proche de chez moi, et que c’est l’une des plus belles de la côte Atlantique, à part toutes les autres.
Par hasard, j’y retrouvai Odile, petite chatte maigre, écorchée vive, et son frère Jacques, qui se trouve être aussi mon voisin et qui, s’il ne sonne pas les matines, lève bien le coude.
Après avoir passé un moment à blaguer, profitant du soleil, et des embruns, Odile se plaignant de la trop forte chaleur, ils décidèrent de repartir. Je les raccompagnai, jusqu’au passage de la dune, près du poste des MNS, nous nous quittâmes… la bise…gestes de la main…So long, see you !
Je m’arrêtai, après leur départ, et regardai les filles dans l’eau, parce que la plage, c’est, aussi, un peu ça ! Parfois, c’est même, beaucoup ça !
« J’aime, regarder les filles… » La chanson gag de Patrick Coutin, devenue un hit, s’invita, dans un coin de ma rêverie.
Et je t’ai vue, dans les vagues, toi, jolie petite nana, bronzée de tes vacances d’août, dans ton sage petit maillot noir, tu m’as semblé, si jeune, si belle, si pleine de grâce; je ressentis, la même émotion qu’en face d’une œuvre d’art qui se serait invitée, dans ce décor incongru, débauche de soleil , de lumière et de bruits…. Je suis resté planté, là, planqué derrière mes lunettes de soleil , à t’observer, à essayer de capturer ton essence, ton parfum, Grenouille paumée, sur le sable d’une plage trop peuplée.
Tes attitudes étaient animales. Chaque instant de tes gestes était une grâce innocente, sans calcul, ni arrière pensée. Je te vis te tourner, d’un regard, sur un gracieux mollet et gratter ta jambe, dans un geste simple et rond, d’une élégance toute naturelle. Chatte à sa toilette.
Je te ramenais chez nous, sur la route embouteillée, encore écrasée de soleil, la radio diffusait, en sourdine, l’intro feutrée et liquide de « On the beach » de Chris Rea » et, je rêvais… je rêvais de t’attacher, nue, aux barreaux du lit, suppliante, j’écartais déjà tes cuisses, pour me ruer, de ma bouche, sur ton fruit défendu, et ses promesses bénites.
Toi, tu ne disais rien, tu étais ailleurs, affairée auprès d’Aubin.
Et Aubin, le fruit de tes entrailles, était chiant.
Je t’avais entendu l’appeler, quand tu eus peur qu’il ne s’aventure trop loin, dans les vagues traîtresses, de notre Océan.
Trop de soleil, de fatigue, le faisaient se montrer tel que tu l’avais élevé, exigeant, capricieux, naturellement tyrannique. Tout à son service, tu ne cessais d’inventer des stratagèmes, pour le détourner de la comédie pleurnicharde, que tu le savais entrain de te te jouer.
Je me réfugiai dans la patience que je m’étais inventée. C’est à moi qu’il appartenait d’être sage, raisonnable..Je me l’imposais.
Alors que tu le cajolais, laissant libre cours à ta dévotion pour celui à qui tu avais donné les clefs de notre vie, il y avait, déjà, cinq ans de cela, je te contemplais et je rêvais …
Dans la grande maison de pénombre calme, au grand lit, nue, tu serrais, contre moi, la liane de ton corps flexible et délicat, que j’avais enlacé de mes bras.
Ma main glissait le long de tes courbes, lisses, abîmes de douceur, où je me noyais, éperdu de bonheur. Tes gémissements me disaient ton désir, submergée par l’envie de te faire prendre sauvagement. Tu devenais ma garce, ma tendre salope, tu te faisais mienne …
Mes mains glissaient sur tes épaules, frôlant ta poitrine, et descendaient vers tes hanches, glissaient doucement sur ton entrejambes, remontant, elles effleuraient, délicatement, ton précieux bourgeon, déjà gonflé par le plaisir,
Mes caresses se faisaient plus intenses. Par moments je les faisais griffures, striant ta peau, provoquant spasmes, contractions et gémissements qui attisaient ma jouissance.
Mes doigts se faisaient entreprenants, s’introduisant en toi, quand bon leur semblait, tantôt dans ta chatte incandescente, tantôt dans ton tendre anneau. Tu criais ta jouissance, et t’ouvrais à mon désir, sans pudeur, sans réserve. Inondée de plaisir, tu te découvrais soumise.
Tu découvrais sur mes doigts, le goût de ta luxure. Et je lisais dans ton regard voilé, toute la lubricité coupable, et si merveilleusement épanouissante, que nos jeux charnels éveillaient, au plus profond de toi.
De ta langue impatiente, tu commençais à me lécher, remontais le long de mon sexe, gonflé par le désir. Tu me léchais, goulûment, puis, arrivée au gland, tu laissais libre cours à ta convoitise . Tu te délectais de mon gland soyeux, gonflé de sève, tes lèvres l’enserraient, puis délicatement, tu l’aspirais et l’enfonçais au plus profond de ta bouche.
Fou de désir, je te saisissais par la taille, t’amenais sur moi, et te faisais lentement glisser, sur mon mandrin dressé, tu t’y empalais, dans un long gémissement, m’enserrant de son précieux fourreau soyeux, inondé de cyprine.
Je ressortais ma mentule de ton sanctuaire noyé de plaisir, d’un long coup de reins, m’enfonçai en toi, au plus profond, t’arrachant un feulement de jouissance. Tu te cambrais alors un peu plus, intensifiant tes mouvements, en te mettant en rythme avec moi. Dès que je te pénétrais, tu reculais ton bassin intensifiant la pénétration
Tu avais passé tes bras autour de mon cou, et avec de doux et longs feulements, m’embrassant avec une douceur attentive, tu ondulais, avec de lents mouvements du bassin, alors que je me tendais, de toute la force de mon mandrin, sur ton trésor, moite de désir.
Ton tendre petit con inondé de ta mouille, ton bourgeon turgide, étaient embrasés de désir. Je te pénétrais intensément, profondément, tu ne gémissais plus, tu hurlais ton plaisir, tu en voulais encore , encore et encore…et je te le donnai.
Quand tu atteignis l’orgasme, avec un art consommé, tu parvins à prolonger cet état de grâce, dans lequel nous étions suspendus, tous deux , un lâcher prise total, où toutes nos fibres, unies, baignaient en un tout, hors du temps, où nos esprits et nos corps, s’unissaient dans un abandon absolu. Tu nous berçais, dans une longue ondulation ataraxique. Combien de temps cela dura t-il… ? Je ne sais. Mais lorsqu’ enfin, je me lâchai, libérant en toi, dans un long râle, un flot de semence, une sensation de volupté indicible m’envahissait tout entier, tandis que tout mon corps, tendu, se pressait à se fondre, contre l’éblouissement de ton somptueux corps.
Je tombai contre ta bouche, éperdu de gratitude, alors que tu achevais de jouir, dans de lentes et douces ondulations, de tout ton corps.
C’est alors que le vacarme de cette page surpeuplée, me parvint à nouveau, et le grand con, blondasse, sortit de l’eau, une planche de surf sous le bras, la combinaison de néoprène, négligemment ouverte sur des pectoraux, sculptés à grand renfort de salle de sport, il s’avança vers toi et t’embrassa, en même temps que le morveux se précipitait dans ses jambes.
J’eus un rire silencieux… J’étais cocu !
Et, repartant vers l’endroit où j’avais laissé ma serviette, je songeais à l’essence des choses : le bonheur n’est pas dans le slip… mais, peut-être, à chercher un peu plus haut, et, me disais aussi qu’, à peu de choses près, le poète a toujours raison : la chatte est l’avenir de l’homme.
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