Atelier d’écriture I

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Comme il est dit dans le chapeau de la catégorie « Writing workshop », chacun peut apporter sa pierre à l’édifice: idée, projet, du paragraphe au texte complet, réflexions, articles, photos, vidéos ainsi que les critiques sont les bienvenus. J’aimerais qu’il en résulte un joli bordel, sûrement pas simple, mais très amusant à gérer , avec votre complicité, bien sûr!

Ce n’est pas par hasard que j’ai mis en exergue la photo de cette jolie dame en pleine réflexion à sa table de travail , je souhaite qu’un maximum de femmes participent au projet. Donc, Mesdames, Mesdemoiselles, à vos plumes…

Alors, Auberge Espagnole érotique, littéraire, carrefour, forum, je forme le vœu que ces pages soient un lieu de rencontre et d’échange ( peut-être pas uniquement virtuel…Why not? )..

De toute façon, tout, ou presque, est encore à définir…Alors, allons-y!

Comme base de départ, je vous propose le début d’un texte que j’ai déjà bien avancé , l’intro lance des pistes…à vous de les suivre… ou pas!

Et si vous avez envie d’autre chose, aucun problème: tout est ouvert.

A vous de jouer!

(On se contacte sur les pages Libre Échange et/ou Contact qui servent d’interface. )

Envie de pipi.

J’avais garé ma Lancia, comme je le faisais habituellement, à la sortie de cette courbe, juste avant le parc, j’aimais bien ce parcours que j’avais découvert quelque temps auparavant et je venais de temps à autre y marcher, il y avait des coins un peu plus loin ou j’avais trouvé des simples intéressantes: de la sauge des prés, du calament, de la chicorée, ainsi que pas mal d’autres plantes que j’aimais ramasser.

Après un bout de chemin en contre allée sur une rocade très passante, passée une piste cyclable, la balade se faisait plus agréable…

Ce matin là, je commençai ma promenade un peu tard, une insomnie m’avait tenu éveillé une partie de la nuit, et je ne m’étais rendormi qu’au petit jour pour me réveiller à neuf heures! Feignasse…!

Je me douchai, pris deux expressos, un croissant…une bricole par ci, un machin par là… Dix heures!

— Non! Là, c’est pas sérieux…ça va vraiment pas …! — Il va falloir se gendarmer…!— l’excellent Victor Lanoux, dans le non moins excellent film de Bernie Bonvoisin « les démons de Jésus » venait me faire la leçon…

Je sautai dans ma voiture et peu de temps après, j’étais sur place.

Je commençai ma balade. C’était une belle matinée de printemps et il faisait déjà presque chaud. Je marchais, tranquillement, du pas du flâneur, nez au vent … un bourdon passa de son vol lourd, son bourdonnement me distrait un instant de celui qui provenait de la voie rapide en contrebas. Dans quelques centaines de mètres je bifurquerais à gauche et là, adieu le rail de métal hurlant… les bouffées de puanteur suffocante des gaz d’échappement… ce bruit… ce bruit si